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24 mai 2010 1 24 /05 /mai /2010 21:46

Vendredi 21 mai 2010

Allemagne – Rheinland-Pfalz – Landkreis Prüm – Lützkampen

Welchenhausen (Lützkampen) – Irsental – Harspelt - Welchenhausen

 

Longueur de la promenade: 20 km

Balisage : Varié

Carte :  Topographische Karte Naturpark Südeifel – Blatt 1 (Nord)

  Route 

Non loin des Trois Frontières… Encore faut-il préciser quelles „Trois Frontières“: tout au fond du sud-est de la province de Liège, la commune de Burg-Reuland est séparée de l’Allemagne par l’Our, une charmante petite rivière qui méandre entre les collines et se jette bien plus loin dans la Sûre. Après Ouren, elle constituera la frontière entre l’Allemagne et le Grand-Duché de Luxembourg. La se trouve la borne des « Trois Frontières », et un Monument dédié à l’Europe datant de 1977. Il est inutile d’en dire davantage, puisque ce n’est pas de là que je suis parti, mais bien de Welchenhausen, village allemand situé le long de l’eau, quelques kilomètres en amont. J’ai garé ma voiture au pied du pont frontière, côté belge et, l’ayant traversé, me suis retrouvé en Allemagne.

Our

Welchenhausen , minuscule hameau (35 habitants) de la commune guère plus peuplée de Lützkampen , s’enorgueillit d’abriter le plus petit musée du monde. Il est installé dans un abribus, et actuellement consacré à l’art publicitaire polonais… Ca ne s’invente pas. A moins d’être passionné par ce sujet pointu, la visite prend tout au plus… deux minutes, mais il ne faut pas s’en dispenser car, non seulement l’entrée en est gratuite, mais aussi parce que l’abri en question se dresse au milieu du village (il n’y a d’ailleurs que celui-là) et que, comme tout bon abribus, il est ouvert à tous les vents. De plus, aucun voyou n’a encore trouvé le chemin du hameau pour le vandaliser. Les oeuvres exposées dans le musée, et les sujets qui y sont traités, changent, parait-il, au cours du temps.

Welchenhausen

Après le pont, je suis pendant deux ou trois cents mètres la route qui longe l’Our, vers l’amont. J’oblique alors à droite, dans un chemin forestier qui côtoie tout d’abord un ruisseau, puis s’en écarte pour remonter sur la colline. La promenade est balisée par le numéro « 102 », mais les marques se devinent plus qu’elles ne se lisent. Je quitte la forêt, atteins une petite route et, vers la droite, la ferme appelée « Stupbacher Seif ». Je remonte la route jusqu’à l’épingle à cheveux, où je m’enfonce à nouveau, vers la gauche, dans la forêt. Premier chevreuil. Gardant toujours ma droite, je finis par atteindre une autre route, où je prends à gauche. Nouvelle épingle à cheveux. Je rentre derechef en forêt et, en ligne presque droite, finis par atteindre un ruisseau, l’Irsen, près de sa source.

Irsen

Je vais longer ce magnifique ruisseau pendant plusieurs kilomètres, sur un chemin qui ondule entre bois et prairies, dans un cadre bucolique et extrêmement reposant. Deuxième, puis troisième chevreuil, paissant tranquillement dans un pré humide le long de l’eau. Traversant plusieurs voies transversales, en ayant soin de ne pas m’éloigner du cours d’eau, j’arrive au pont de Lützkampen puis, un kilomètre plus loin, au moulin du même nom. Ce dernier n’a plus de moulin que le nom. Le temps est idéal pour la promenade : pas trop chaud, ensoleillé avec quelques nuages qui atténuent la chaleur du soleil. Après m’être un peu reposé et restauré, je continue mon chemin, aperçois deux nouveaux chevreuils qui s’enfuient, et arrive à une route qui, vers la droite, me conduit. au moulin de Harspelt. Dernier chevreuil qui, galopant longuement au faîte de la colline, se détache du ciel bleu comme une ombre chinoise. Magnifique.  Je remonte la route en question, jusqu’au village de Harspelt, aussi minuscule (80 habitants pour l’ensemble de la commune) que Welchenhausen. Nous sommes vraiment dans l’Eifel profonde. Tous ces hameaux semblent si endormis que seule la bataille des Ardennes a été un jour capable de les réveiller.  A côté de l’église, j’admire un magnifique Christ en croix sculpté datant de 1929.

Harspelt

Je traverse le village, suis sur la droite une grand-route pendant cinq cents mètres, jusqu’au lieu dit Nöll (quelques maisons ), où je prends à gauche une route étroite qui m’amène à une chapelle, d’où la vue embrasse une bonne partie de la vallée de l’Our. Je tourne à droite sur un chemin herbeux, qui serpente en descente jusqu’à la forêt, et atteins le ruisseau dit Seisbach. Je le longe vers l’aval et, dépassant  une hutte en bois, remonte très lentement jusqu’à Welchenhausen, où j’arrive content, mais totalement fourbu…

 

Conclusion : promenade un peu longue, mais splendide, d’un calme total. On peut utilement l’abréger en tournant à droite au pont de Lützkampen, pour traverser le village du même nom et suivre la promenade balisée au moyen d’une vague blanche sur fond noir (Wanderweg Maas-Rhein) jusqu’à la chapelle d’où part le chemin amenant au Seisbach.

 Lützkampen

Vue sur Lützkampen, depuis la vallée de l'Irsen. 

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