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9 février 2013 6 09 /02 /février /2013 22:09

Samedi 12 janvier 2013

Allemagne – Province de Rhénanie du Nord - Westphalie –Satzvey (Kreis Euskirchen)

Satzvey – Lessenich – Antweiler - Satzvey

Longueur de la promenade : 15.4 km

Altitude minimale : 218 mètres

Altitude maximale : 315 mètres

Balisage : excellent. D’abord celui du « Krönungsweg», puis celui du « Roemerkanal-Wanderweg  » et enfin de nouveau le « Krönungsweg » pour le retour.

GPSies

Sur le chemin du retour de Cologne, j’en profite pour faire une nouvelle promenade, car le temps est très agréable.

Je pars de la gare de Satzvey, village dépendant de la commune de Mechernich. Je me dirige vers le village, par un sentier qui traverse la rivière. J’atteins rapidement le châteaumédiéval, entouré de douves et de dépendances. Il date du 14ème siècle, mais est particulièrement bien conservé, car il est toujours habité, et par la même famille des comtes Beissel von Gymnich depuis trois siècles. Dans la ferme de la cour attenante, des échoppes sont parfois ouvertes aux visiteurs, et parfois, des activités ludiques se déroulent aux abords du château. On peut sans problème passer le portail d’entrée et déambuler aux abords des bâtiments, qui sont très beaux.

Chateau de Satzvey

PorcheQuittant le château, je remonte vers l’église, longe le mur du cimetière et me retrouve vite dans les prairies entremêlées de bosquets qui longent la rivière. J’atteins une route, que je traverse, et remonte dans une forêt, que je vais traverser pendant plusieurs kilomètres. Un panneau précise qu’elle est privée, et qu’il ne faut pas s’éloigner des sentiers balisés. Le chemin est large, mais parfois en mauvais état, défoncé par les tracteurs. Par chance, le sol est gelé aujourd’hui, et je ne m’enfonce pas.

ForêtJ’atteins l’embranchement du Römer-Kanal-Wanderweg, qui suit une très ancienne canalisation romaine, laquelle amenait l’eau de l’Eifel jusqu’à la ville de Cologne. J’oblique à gauche, et suit cette promenade, qui sort de la forêt, passe à côté d’un tertre boisé sur lequel est édifié le monument aux victimes de la guerre du village de Lessenich , et entre bientôt dans cette localité (belle église chaulée). Je la traverse puis, par une succession de chemins agricoles, me dirige vers Antweiler . Je fais un crochet par le village qui abrite deux châteaux. L’un d’eux n’est qu’une vieille ferme fortifiée et mal entretenue ; l’autre  est un peu plus coquet, avec ses persiennes colorées.

Monument aux morts

Je retrouve la promenade et remonte un chemin vers le sommet de la colline qui est en face de moi. Avant de l’atteindre, je me repose sur un banc bien situé, d’où la vue vers la plaine agricole est vaste.

Peu après être entré en forêt, je retrouve le Krönungsweg, que je suis vers la gauche. Il traverse une clairière (large vue à droite sur le Kölner Bucht, la grande plaine du Rhin autour de Cologne) puis, de nouveau en forêt, redescend lentement vers le village de Satzvey.

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 20:45

Vendredi 11 janvier 2013

Allemagne – Province de Rhénanie du Nord - Westphalie -Bensberg (Cologne)

Bensberger Schlossweg

Longueur de la promenade : 9.4 km

Altitude minimale : 126 mètres

Altitude maximale : 218 mètres

Balisage : excellent

GPSies

Bensberg est une grosse localité bourgeoise, à une vingtaine de kilomètres à l’est de Cologne.  Du centre de cette dernière ville, on peut aisément la rejoindre en une bonne demi-heure, grâce au tram n°1. Elle est bâtie sur une colline qui domine la vallée du Rhin et on y profite donc de très belles vues sur Cologne. Jusqu’au début du 19ème siècle, Bensberg faisait partie du duché de Berg, dont la capitale était Düsseldorf, lequel était en constante rivalité avec l’archevêché de Cologne. Au somment de la colline, il y avait donc un château-fort, qui permettait de surveiller les terres de l’archevêque voisin, et de se défendre de ses intentions malveillantes.

Ce château existe toujours, du moins en partie, et il a été réhabilité, « complété » par une construction hypermoderne et cubique, assez curieuse, mais qui ne s’harmonise pas trop mal avec la base moyenâgeuse. L’ensemble forme l’hôtel de ville, que les indigènes appellent affectueusement « le rocher aux singes ».

Mais, à côté de cette ancienne forteresse, il y a aussi à Bensberg, quelques dizaines de mètres plus loin seulement, un véritable Versailles en miniature, un splendide château à deux ailes, tout blanc, construit au début du 18èmesiècle par le duc Johann-Wilhelm de Berg et Jülich, grand admirateur de Louis XIV et assez riche de sa personne. Ce château, transformé actuellement en hôtel de grand luxe, et donc bien entretenu, est un véritable bijou qu’il faut absolument voir (l’entrée dans la cour d’honneur et dans les jardins est libre, et on peut aussi aller boire un café à l’intérieur).

Je suis à Cologne pour trois jours, et le soleil qui sort le bout de son nez, pour la première fois depuis une bonne dizaine de jours, me convainc de sortir de la ville. Muni d’un petit folder que, par précaution, j’ai emporté avant mon départ, je me rends donc à Bensberg. Ma promenade commence sur la place centrale (« rocher des singes » et belles maisons anciennes), d’où je gagne directement l’entrée du splendide château classique. Avec le soleil du matin qui l’éclaire, il est somptueux et, de l’allée d’entrée, la vue porte évidemment sur la plaine du Rhin et, au loin, sur Cologne. J’en fais le tour, en prenant bien mon temps, puis je continue m randonnée, en suivant un balisage sans défaut.

Bensberg châteauJe dégringole jusqu’au ruisseau de Milchborn, au bord duquel se trouvent les installations sportives de la ville, puis je remonte l’autre versant en sous-bois. Je passe ainsi à côté de deux stèles mortuaires, en pleine forêt : une petite dédiée à des soldats français et une autre, plus riche, élevée en l’honneur de soldats autrichiens. Les premiers sont morts en 1794, les seconds en 1813, non pas à l’endroit où ils se trouvent actuellement, mais au château de Bensberg, qui servit d’hôpital de campagne à cette époque. Ils ont été enterrés dans la forêt pour limiter les risques d’épidémies de typhus.

Monument autrichienLe chemin traverse la forêt, pour atteindre une route, qui longe le parc du château de Lerbach . Plus « campagnard » que celui de Bensberg, il a cependant la même fière allure, avec ses murs ocre, ses volets verts et sa tour à bulbe. Lui aussi a été transformé en hôtel-restaurant.

Château de LerbachJe suis la grand-route sur deux ou trois cents mètres, puis oblique à droite vers le hameau de Kaltenbroich, au fond d’un cul-de-sac. On est à trente kilomètres de Cologne, et on se croirait au bout du monde…Le bled s’autoproclame « Trappertown », village des trappeurs, et organise annuellement de grandes festivités axées sur le Far-West.  Nouvelle remontée en forêt. Je dépasse la maison forestière de Hardt (possibilité de se restaurer), puis redescend vers un grand étang au milieu des bois (bancs, possibilité de pêcher, endroit très agréable), et remonte jusqu’au terrain de football de Moitzfeld.

Etang Avant de rentrer à Bensberg, je fais encore un détour (évidemment balisé) vers la colline d’Erdenburg , sur laquelle les archéologues ont retrouvé les traces d’une implantation germanique, environ 300 ans avant Jésus-Christ.

Une promenade magnifique et variée dans une région verdoyante et culturellement riche.

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27 janvier 2013 7 27 /01 /janvier /2013 17:54

Dimanche 6 janvier 2013

BELGIQUE – Province de Liège - Aywaille

Aywaille- Rouvreux (Sprimont)– Sur la Heid - Aywaille

Longueur de la promenade : 10.8 km

Altitude minimale : 117 mètres

Altitude maximale : 303 mètres

Balisage : rectangle rouge

GPSies 

La journée est humide et brumeuse mais, comme c’est le dernier jour des vacances de Noël, nous décidons néanmoins de nous aérer en faisant une grande promenade familiale.

Nous partons du centre d’Aywaille, assez calme en ce premier dimanche de l’année. Près du pont, le long de l’Amblève, un panneau informatif nous renseigne sur les randonnées balisées par le syndicat d’initiative local. Nous choisissons celle qui est signalée d’un rectangle rouge. Nous traversons le pont, et longeons l’Ourthe vers l’aval jusqu’au hameau qui porte le même nom que la rivière (belles maisons anciennes, assez mal entretenues, et château entouré d’un grand parc le long de la rivière).

Amblève A la fin de la route, nous remontons un chemin en forêt jusqu’aux ruines du château d’Emblève (avec un « e »), qui est privé et malheureusement laissé à l’abandon.

Ruine d'Emblève  Nous longeons un petit cours d’eau, passons de l’autre côté, et gravissons la colline pour atteindre le village de  Rouvreux. Nous passons devant l’église et, par la route, gagnons le hameau de Florzé, sur la grand-route Liège-Aywaille.

Rouvreux Nous la suivons vers la droite sur deux ou trois cents mètres, puis la traversons et remontons vers les prairies, en passant à côté d’une grande étable.

Nous atteignons un joli petit bois, traversons un autre ruisseau (au lieu-dit « Trou du Chien ») puis, à travers bois et prés, rejoignons un carrefour de chemins  empierrés.

Prairies Nous y bifurquons carrément vers la droite, et continuons à monter jusqu’au hameau de La Heid. Au bout du chemin, un petit banc nous permet de nous restaurer et de nous reposer un peu.

Nous faisons une boucle par le centre du hameau et, tout droit, gagnons le sommet des falaises dominant l’Amblève. La vue sur la vallée doit être belle à cet endroit, mais la brume assez épaisse occulte la vue. Au niveau d’une maison isolée dans un très beau cadre, nous empruntons un sentier qui serpente en sous-bois, traverse la réserve naturelle de la Heid des Gattes et nous permet de regagner Aywaille, que nous abordons en traversant le parc public.

Belle promenade, malgré le temps, et une proportion importante de chemins asphaltés. Balisage impeccable.

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6 janvier 2013 7 06 /01 /janvier /2013 21:10

Samedi 29 décembre 2012

PAYS-BAS – Province de Zuid-Limburg - Swalmen

Premiumweg « Schwalmbruch »

Longueur de la promenade : 15.4 km

Altitude minimale : 26 mètres

Altitude maximale : 57 mètres

Balisage : parfait

 GPSies

Le parc naturel « Schwalm-Nette » chevauche la frontière entre l’Allemagne et les Pays-Bas, à hauteur de Roermond, à une quarantaine de kilomètres au nord de Maastricht.

Neuf promenades en boucle y ont été tracées, dont celle que j’ai décidé de parcourir en cette antépénultième journée de l’année. Elle s’appelle « Schwalmbruch  », d’après le nom d’un des biotopes qu’elle traverse.

Elle commence dans la commune néerlandaise de Swalmen, et plus précisément au café « de Bos », sur la route qui relie Swalmen à la ville allemande de Brüggen. A côté de ce café, qui m’a l’air très accueillant, se trouve un très grand parking, où au moins cent véhicules peuvent trouver place. Ce matin, il n’y a presque personne, et pourtant, la journée promet d’être ensoleillée.

Le chemin est parfaitement balisé de la façon indiquée sur cette_carte, et la promenade vaut vraiment le voyage, même si, a priori, elle peut paraître un peu longue. Elle se parcourt cependant très à l’aise, car non seulement il n’y a pratiquement aucun dénivelé, mais qu’en plus on traverse une série de paysages très différents, qui éloignent l’ennui ou la lassitude. Elle est ponctuée de bancs ou d’aires de repos à intervalles très réguliers.

Tout d’abord, du côté hollandais, on chemine dans la vallée de la Swalm (Schwalm en allemand) qui, ici, n’est pas canalisée, et traverse un bois resté très sauvage. Le sentier en suit les méandres jusqu’au lieu-dit Groenewoud, la traverse sur un petit pont, puis la remonte de l’autre côté jusque la frontière allemande. A certains endroits, des castors se sont acclimatés, et on en voit les traces, en forme de troncs demi-rongés. Un peu avant, près d’une aire de pique-nique, plusieurs troncs ont été sculptés en forme d’animaux, dont certains sont assez réussis.

La Schwalm hollandaiseLibelluleArrivé en Allemagne, on traverse un bois de pins puis, après la maison forestière de Tackenbenden, on aborde le « Schwalmbruch » proprement dit, une vaste zone semi-steppique parsemée de quelques arbres et arbustes mal développés, notamment des genévriers. On atteint un observatoire, d’où la vue porte sur l’ensemble du biotope, puis on fait une grande courbe, et on rejoint la Schwalm allemande. Elle a été canalisée au début du siècle dernier, ce qui ne va pas sans problèmes écologiques (appauvrissement des berges et du fond de la rivière, assèchement des marais voisins) qu’on tente comme on peut de résoudre depuis quelques années (des panneaux le long de la rivière expliquent comment).

SchwalmbruchEtangGenévriersRoseauxAprès quelques détours, on rejoint la grand-route à hauteur d’une maison isolée, on la traverse et on remonte dans une grande forêt d’essences mixtes, qu’on va traverser grâce à des allées rectilignes. Changement complet de paysage. A la sortie de cette forêt, on retrouve le joli café d’où on est parti.

ForêtLa promenade est balisée dans les deux sens, avec le même soin. Elle vaut vraiment la peine.

Reflet

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1 janvier 2013 2 01 /01 /janvier /2013 18:30

Lundi 24 décembre 2012

Belgique – Province de Liège – Oudler

Oudler (Reuland) – Dürler – Lascheid - Oudler

Longueur de la promenade : 10.5 km

Altitude minimale : 381 mètres

Altitude maximale : 516 mètres

Balisage : partiel.

GPSies

Nous profitons d’un peu de temps libre et d’une journée presque ensoleillée dans ce mois de décembre dominé par la grisaille, pour prendre l’air en famille, et nous rendre au fin fond de la province de Liège, dans la commune germanophone de Reuland.

Nous partons d’Oudler , un des gros hameaux de la commune, et laissons notre véhicule tout contre l’église, qui domine le paysage de ses moellons brun ocre.

Eglise d'Oudler Nous suivons la grand-route vers Luxembourg pendant deux ou trois cents mètres, puis obliquons à droite dans une rue qui quitte rapidement le village, en longeant une rivière qui s’appelle l’Ulf. Les pluies quotidiennes de ces derniers jours en ont gonflé le lit, et ont transformé les prairies qui la bordent en marécages spongieux.  Heureusement, si le chemin est boueux, il reste très praticable, sauf au niveau d’un ancien moulin alimenté par un bief laissé à l’abandon et pratiquement bouché, d’où l’eau déborde à  flots continus. Nous parvenons néanmoins à traverser ce passage délicat en gardant les pieds secs et, finalement, toujours le long de la rivière, atteignons le village de Dürler .

Au premier carrefour, nous tournons à gauche, rejoignons la grand-route de Luxembourg (qui longeait a rivière sur l’autre rive) et la traversons en diagonale.

Nous remontons alors sur le versant par une large chemin qui décrit d’amples zigs-zags, et traverse une ancienne voie de chemin de fer récemment bétonnée (Ravel®).  Nous poursuivons tout droit à travers les prairies, jusqu’au sommet de la colline, d’où la vue dur le village que nous venons de quitter est très belle.

Vue de Dürler

Atteignant un carrefour en T, nous prenons à droite, entrons en forêt, puis tournons un peu plus loin à gauche. Nous traversons un bois tranquille en ligne droite, passons à côté d’une maison qui semble être un rendez-vous de chasseurs, descendons dans le vallon d’un petit ruisseau, et remontons de l’autre côté, toujours en restant sur le chemin principal.

Nous sortons de la forêt, retrouvons les prairies, et atteignons un carrefour, où nous obliquons à gauche, pour entrer dans le hameau isolé de Lascheid.

Au premier carrefour, nous tournons à gauche, puis à droite une cinquantaine de mètres plus loin, juste au niveau d’un hangar agricole. Un chemin herbeux nous amène à travers les prairies, et en légère descente, jusqu’à l’ancien tracé du chemin de fer, qui ici n’est pas asphalté, mais enduit de gravillons.

Vallée de l'UlfNous suivons ce tracé vers la gauche, dans la vallée de l’Ulf (plus large ici que sur le tronçon du départ) et finissons par atteindre l’ancienne gare d’Oudler, désaffectée, d’où une petite route nous ramène au centre du village.

Jolie promenade très tranquille.

 

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21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 19:07

Vendredi 16 novembre 2012

Belgique – Province de Namur – Falaën

Falaën (Onhaye) – Les Hayettes – Foy – Sosoye (Anhée) - Falaën

Longueur de la promenade : 13.2 km

Altitude minimale : 125 mètres

Altitude maximale : 254 mètres

Balisage : partiel.

GPSies

Dans l’Entre-Sambre-et-Meuse, à quelques kilomètres de l’abbaye de Maredsous, Falaën  est un des plus beaux villages de Wallonie, grâce à ses maisons en pierres grises, et à son château-ferme du 17ème siècle, du même matériau.

Falaën Château

Je gare ma voiture devant l’église et remonte la rue de la Gare sur quelques dizaines de mètres, pour tourner à droite dans la rue des Hayettes.  Celle-ci gravit la colline, en pente douce, puis chemine sur le plateau (belles vues à droite sur le village de Falaën), pour passer devant un haras et redescendre vers le hameau des Hayettes, dans la vallée du ruisseau de Flavion. Je traverse le ruisseau puis, tout droit, remonte sur l’autre versant par une route asphaltée assez raide, en forêt. Elle atteint la lisière, fait un coude vers la gauche, et longe le parc d’un château assez récent. Je quitte l’asphalte aux abords d’une maison isolée, poursuit tout droit sur un chemin empierré, qui m’amène à l’entrée d’une ferme solitaire. Je la contourne par la gauche puis, grâce à un sentier pentu, je redescends vers la rivière. Je la suis sur un kilomètre environ, entre l’eau et de hautes falaises calcaires (très beau tronçon),

Ruisseau et je débouche sur une prairie, à quelque distance de la formidable ruine du château de Montaigle. Vue magnifique, beaucoup plus belle que depuis la route.

Château de Montaigle

Sur la gauche, je retrouve un chemin agricole qui, contournant le château, me conduit à l’ancienne gare de Falaën, et à une route un peu plus fréquentée.

Je la traverse, pour remonter sur le plateau, grâce à un étroit sentier en sous-bois. Très joli. J’atteins ainsi le hameau de Foy et un carrefour (grosse ferme avec chambres d’hôtes), où je tourne à droite. Peu après, j’oblique à gauche dans un chemin empierré (derrière la ferme) puis, plus loin, à droite et encore à gauche. Le chemin agricole me conduit vers un beau bois que je traverse,

Forêt et j’entre dans la réserve naturelle de la Montagne de Sosoye, pelouse et falaises calcaires riches en flore et en faune (diverses sortes d’insectes). Au mois de novembre, on ne voit plus grand-chose, mais l’endroit et charmant et un banc bien placé me permet de me reposer un peu, en contemplant, en contrebas, la vallée de la Molignée .

Montagne de Sosoye Au sortir de la réserve, la descente vers la rivière est plutôt une dégringolade. J’atteins une route qui, vers la gauche, m’amène à Sosoye , un autre « plus beau village de Wallonie », en vérité plus beau que Falaën, à mon humble avis.

Sosoye Je sillonne le village jusqu’à l’église, en prenant bien mon temps, puis tourne à droite dans la rue de Falaën, qui passe sous le pont du chemin de fer désaffecté. Elle remonte dans une sombre forêt le long d’un petit ruisseau, dépasse quelques villas isolées et atteint finalement une fourche, dont j’emprunte la branche de gauche, qui me ramène en un bon quart d’heure à Falaën. A l’entrée du bourg, je m’offre encore le luxe de tourner à droite dans un sentier étroit, entre les prés, d’où la vue sur le village est beaucoup plus champêtre, sentier qui aboutit aux abords immédiats de l’église.

Falaën

 Très belle promenade, malgré une proportion importante de routes asphaltées, heureusement sans aucune circulation.

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7 décembre 2012 5 07 /12 /décembre /2012 08:21

27 au 30 octobre 2012

France – Haute Normandie

Week-end prolongé dans le Vexin normand

Comme chaque année, nous sommes partis quelques jours pendant le congé de la Toussaint et, cette année, notre choix s’est porté sur le Vexin normand, cette région qui longe la vallée de la Seine, entre l’Ile-de-France, Rouen et Dieppe.

Elle n’est pas trop éloignée de chez nous, et présente déjà la plupart des caractéristiques de la Normandie : coquets villages aux maisons à colombages, vergers d’arbres fruitiers, multiples châteaux, falaises de craie (tant en bord de mer qu’en bord de Seine).

Nous logions dans une chambre d’hôtes, appelée « Le Séquoia », dans la commune de Lorleau, à deux pas du vieux village de Lyons-la-Forêt, bâti dans une clairière au beau milieu de la plus grande hêtraie de France (10700 hectares). Lyons, patrie du poète Isaac de Benserade (début du 17ème  siècle), dont la grand-place porte le nom, a aussi hébergé Maurice Ravel, qui y a composé plusieurs de ses œuvres. Cette place est garnie d’une ancienne halle, et entourée de maisons du même âge. Tout le village dégage un charme fou, surtout en cette fin d’octobre, où il n’y a plus personne.

Nous avons effectué quatre belles promenades dans le Vexin normand, soit une chaque jour.
Halle de Lyons

Maison de Ravel
27 octobre 2012 : Dans la forêt de Lyons

Longueur de la promenade : 8.6 km

Dénivelé : 72 à 165 mètres

GPSies

 

Cette promenade, à partir de l'abbaye_de_Mortemer , fondée par le duc de Normandie, Henri_1erBeauclerc , à la fin du 11ème siècle, détruite puis reconstruite en style classique, nous a conduit dans la magnifique forêt de Lyons, qui brillait de tous les feux de ses feuilles mortes, jusqu’au pittoresque village de Lisors , dans la vallée du ruisseau de Fouillebroc. L’église de ce village, du 15ème siècle, est entourée d’un côté d’une grande mare dont les rives sont couvertes de roseaux, et d’autre part d’un château et d’une ferme en briques rouges.

LisorsAprès Lisors, le sentier remonte jusqu’au château du Bois Préau , au milieu de son parc, puis redescend vers son point de départ.

Bois PréauUne boucle vraiment très belle, malgré le temps incertain.

Forêt de Lyons
Paysage normand

28 octobre 2012 : les falaises de Varengeville-sur-Mer

Longueur de la promenade : 8.6 km

Dénivelé : 12 – 99 mètres

GPSies

C’est par contre par grand beau temps que nous avons entamé notre seconde promenade, après avoir gagné Varengeville-sur-Mer,  un village huppé des environs de Dieppe, à 80 kilomètres environ de notre logement.

Nous avons laissé notre véhicule sur le grand parking du Parc des Moutiers , que nous avions visité, mon épouse et moi, avant la naissance de notre fils, et qui est tout simplement somptueux au printemps, qans les azalées sont en fleurs. Fin octobre, le parking est vide et, même s’il est privé, nous ne dérangions personne en y abandonnant notre auto.

Nous nous sommes d’abord dirigés vers l’église et le cimetière du village, édifiés au bord de la falaise, et d’où la vue sur la mer est somptueuse. Pas étonnant que certains peintres (Monet notamment) aient pris cette côte pour modèle, et que d’autres (dont Georges_Braque ) s’y soient fait enterrer.

Vue de l'égliseNous avons ensuite emprunter le sentier côtier, qui serpente au faîte des falaises pour finalement rejoindre la mer au niveau d’une petite crique, où ma femme et mon fils ont longtemps ramassé des coquillages, pendant que je me reposais en contemplant les flots verts…

Sentier côtierFalaisesBord de merRetour par le Bois des Saules, puis à travers les coquettes villas de Varengeville, alors que le ciel s’obscurcissait de lourds nuages.

Milieu humide

 

29 octobre 2012 : les falaises de la Seine aux Andelys

 

Longueur de la Promenade : 5.9 km

Dénivelé : 10 – 132 mètres

GPSies

Les Andelys : délicieuse petite ville en bord de Seine, dominée par le redoutable château Gaillard , malheureusement couvert d’échafaudages, mais bien visible sur son piton rocheux.
Les Andelys et la SeineDe part et d’autre, des falaises calcaires bordent le fleuve en à-pics.

Notre promenade, partant du centre du bourg, nous a d’abord fait faire un petit détour le long d’un ruisseau, puis nous a permis, en suivant le GR®2, d’escalader les falaises, et de les longer, en continuelles montées et descentes (parfois vertigineuses, voire dangereuses, mais toujours ponctuées de vues extraordinaires sur le fleuve), pendant environ 3 kilomètres. Nous étions esquintés lorsque nous avons atteint le hameau du Val Saint Martin. Le retour, par le chemin de halage, fut heureusement plus tranquille, et nous permit d’admirer les splendides villas bâties en bord de Seine. Crevant, mais inoubliable.

Berges de Seine

Villa en bord de fleuvePetit HouxPetit Houx (ruscus aculeatus) sur les falaises calcaires

30 octobre 2012 : Château-sur-Epte, aux confins de la France…

 Longueur de la promenade : 7.8 km

Dénivelé : 48 – 133 mètres

GPSies

En 911, par le traité de traité de_Saint-Clair-sur-Epte , Charles_le_Simple , descendant direct de Charlemagne, reconnaissait à Rollon , chef des Vikings, la possession de toutes les terres situées au-delà de la rivière Epte . Il espérait ainsi se débarrasser de ce peuple pillard, qui mettait l’empire à sac depuis près d’un siècle.

Depuis cette époque, l’Epte, petit affluent de la Seine, forme la frontière entre la France, maintenant dénommée Ile-de-France, et la Normandie, qui pendant très longtemps eut les rois d’Angleterre comme seigneurs. C’était donc une rivière importante, que les deux protagonistes garnirent de part et d’autres de forteresses parfois colossales (pour l’époque en tout cas) et souvent imprenables. Ainsi en fut-il à Chateau-sur-Epte , du côté normand. De cette forteresse, une des plus anciennes, il ne reste plus que des ruines assez délabrées, mais elles impressionnent encore par leur vastitude.

Elles ont constitué notre point de départ, pour une promenade qui nous a d’abord fait traverser le village, puis conduit à celui, tout aussi calme, de Berthenonville .
BerthenonvilleDe là, par les bois, nous avons rejoint l’allée couverte de Dampmesnil, enfilade de dolmens érigés voici plus de quatre mille ans, perdue en pleine forêt (impossible à trouver sans carte…).
Allée de menhirsEnfin, sortant de la forêt, nous avons atteint le ravissant hameau de Molincourt où, à un carrefour, trône une vierge à l’enfant du 11ème siècle. En Normandie, l’histoire jaillit à tous les coins de rues.

ViergeRetour par les bois et les champs, avec une vue panoramique sur la vallée de l’Epte, et sur le château de… Château.

Chateau sur Epte

 

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3 décembre 2012 1 03 /12 /décembre /2012 19:06

Mercredi 24 octobre 2012

Belgique – Province de Liège – Jalhay

Autour du Bois de Jalhay

Longueur de la promenade : 9.2 km

Altitude minimale : 240 mètres

Altitude maximale : 390 mètres

Balisage : partiel.

GPSies

Jolie promenade autour du bois de Jalhay, à partir du carrefour des routes nationales 672 et 679, à la sortie du bois quand on vient de Verviers vers Jalhay.

La partie qui longe le ruisseau, entre les kilomètres 2.5 et 4.5, est particulièrement pittoresque. On atteint ce ruisseau au niveau d’un étang,

Etang puis on le longe sur un joli sentier ombragé. Un peu plus loin, un autre sentier le long d’une haie traverse de grandes prairies, jusqu’aux abords de l’agglomération de Verviers.

Clairière

Au sortir de celle-ci, une grande drève caillouteuse permet d’atteindre un carrefour, d’où on rejoint la grand-route vers la gauche.

Drève

 

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24 novembre 2012 6 24 /11 /novembre /2012 21:20

Samedi 20 octobre 2012

Belgique – Province de Namur – Dave

Dave (Namur) – Bois de Dave – Naninne - Dave

 

Longueur de la promenade : 8.4 km

Altitude minimale : 84 mètres

Altitude maximale : 245 mètres

Balisage : partiel.

GPSies

Bâti en bord de Meuse, à l’écart de la circulation, le centre du village de Dave a gardé un cachet ancien, et il fait bon y déambuler entre l’église, le châteauet les berges du fleuve.

MeuseC’est d’un parking le long du chemin de halage que part ma promenade d’aujourd’hui. Elle passe devant l’église (en réfection, dommage…), puis sous le chemin de fer, et traverse la grand-route. J’avance une centaine de mètres vers la gauche, puis oblique à droite dans la rue de Marchonvaux, une venelle qui semble s’arrêter à la grille d’une belle propriété, mais qui en fait la contourne, et remonte le long d’un ruisseau, entre bosquets et jardins.

Ruisseau de Dave Je traverse une première fois ce ruisseau, puis une seconde fois, pour me retrouver sur une route asphaltée, que je traverse aussi. A la suivante, je continue tout droit, et remonte dans le bois, par un chemin appelé « Rêche Terre ».

Dave Wépion Ce bois de Dave, domaine privé –mais certains chemins sont publics-,  est vaste et giboyeux mais c’est la période de la chasse, et les animaux sont terrés pour échapper à leurs ennemis.

Le chemin défoncé atteint un carrefour, et je m’engage, légèrement à gauche, le long d’une voie empierrée qui sinue dans la forêt. Après un bon kilomètre, alors que j’en longe la lisière, je tourne à gauche entre les prairies. En face, on jouit depuis là d’une très belle vue sur le village de Naninne, ainsi que sur les prés et les bosquets qui l’entourent. Le chemin descend jusqu’à une route et, lorsque celle-ci s’incurve vers la droite, j’oblique à gauche pour continuer à descendre vers un ruisseau. Je remonte ensuite l’autre versant grâce à un sentier escarpé, qui m’amène non loin de l’église de Naninne. Un banc est installé à proximité, et je m’y repose un peu.

NaninneJuste avant l’église, j’oblique carrément à gauche, puis tout droit le long du cimetière, d’où la vue, sur le versant d’où je viens, vaut également la peine.

Je longe le Bois de Duva pendant un quart d’heure puis, sur la gauche, redescends par un joli sentier encaissé jusqu’aux abords de Dave, où je rejoins la grand-route et, sous le chemin de fer, le bord de Meuse.

Sentier finalPromenade par grand beau temps, qui valait vraiment la peine.

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18 novembre 2012 7 18 /11 /novembre /2012 16:34

Mercredi 10 octobre 2012

Belgique – Province de Liège – Vierset-Barse

Vieux-Barse (Modave) – La Sarte (Huy) – Vierset – Vieux Barse

Longueur de la promenade : 8.0 km

Altitude minimale : 132 mètres

Altitude maximale : 255 mètres

Balisage : aucun.

GPSies

Départ du hameau de Vieux-Barse, le long du Hoyoux, à quelques kilomètres en amont de Huy. On peut y voir une ferme fortifiée magnifique, mais malheureusement assez mal mise en valeur. Venant du pont sur la rivière, je traverse la grand-route et remonte vers le bois par un chemin garni de gros pavés irréguliers ; j’ai prévu qu’au bout de quelques centaines de mètres, j’obliquerai vers la gauche, pour longer la forêt jusqu’aux abords de la ville de Huy. Mais en arrivant au carrefour coché sur ma carte, je m’aperçois que, sur ma gauche, toute la forêt est privée, et qu’on ne peut pas emprunter les chemins qui la traversent de ce côté.

J’en suis donc réduit à continuer tout droit et, par là-bas, je n’ai bientôt plus de carte pour me guider. C’est donc au jugé que j’avancerai dorénavant et heureusement, je ne me perdrai pas.

Je sors tout d’abord de la forêt, atteins un carrefour, et tourne à droite dans un chemin pierreux qui m’amène aux abords du hameau de la Sarte. En regardant vers la droite, j’aperçois au loin l’église de Vierset, qui est perchée sur une colline et qui se voit de loin. C’est vers là que je dois me diriger.

Vierset Lorsque mon chemin rencontre une route asphaltée, je la prends vers la droite, et peu après, je continue tout droit sur un chemin herbeux, mal tracé, qui descend progressivement vers le bois. Ce chemin n’est pas très fréquenté, mais il me parait mener loin. Après une longue descente, il atteint en effet un ruisseau, et le traverse grâce à une grosse pierre plate taillée en rectangle. Ce pont, qu’on a volontairement installé dans cet endroit perdu, me fait penser que je me trouve sur ancien chemin « de messe », qui amenait les paroissiens de la Sarte à l’église de Vierset. Le sentier remonte le versant opposé en lacets.

Sous-bois Arrivé au sommet, j’oblique vers la droite et redescend dans une autre petite vallée, où je rejoins les premières maisons du village de Vierset. Nouvelle montée, au milieu de laquelle je vais tourner à droite, pour retrouver un peu plus loin la grand-route qui relie Vierset à la vallée du Hoyoux. Je suis cette route jusqu’à la rivière, la traverse et, juste après, tourne à droite sur une voie bétonnée (Ravel) qui la longe vers l’aval.

Un peu plus loin, je quitterai la voie bétonnée, passerai sous un pont, remonterai un peu dans les prairies, et finirai par me retrouver à mon point de départ, sans jamais m’être égaré, et après avoir fait une promenade bien agréable.

 

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