Vendredi 3 août 2012
Belgique – Province de Liège – Membach
Membach (Baelen) –Meyerskopf – Chêne du Rendez-Vous - membach
Longueur de la promenade : 8.9 km
Altitude minimale : 235 mètres
Altitude maximale : 375 mètres
Balisage : partiel.
L’Hertogenwald est une immense forêt qui s’étend au sud de la rivière Vesdre, jusqu’aux Hautes Fagnes. Elle tire son nom du fait qu’aux temps anciens, elle constituant la réserve de chasse des ducs de Limbourg, qui régnaient sur la région.
Jusqu’aujourd’hui, je ne m’y étais que rarement promené, et j’ai voulu réparer cette lacune.
Départ de la chapelle Saint Quirin, sur la route qui relie Eupen à Limbourg par Goé, à l’embranchement de la rue de Membach . Cette jolie chapelle est garnie d’une porte sculptée, moderne et du plus bel effet.
Je tourne le dos à la rue de Membach, et rejoins le pont qui traverse la Vesdre. De l’autre côté, je bifurque à gauche, passe devant une grosse maison qui pourrait être forestière ( ?), et entre en forêt. J’emprunte pendant plusieurs kilomètres un magnifique chemin empierré, qui décrit une grande boucle en suivant d’abord la Vesdre, puis un de ses petits affluents. Un panneau d’information m’explique que ce sentier suit le tracé d’une ancienne voie de chemin de fer construite par les Allemands pendant la première Guerre mondiale, laissée en activité par après, et qui permettait l’acheminement du bois coupé dans l’Hertogenwald. Les deux cours d’eau sinuent en contrebas du chemin, dans de magnifiques vallées étroites, qui constituent une réserve naturelle.
Insensiblement, le chemin s’élève, pour atteindre un plateau (Meyerskopf) et un embranchement. J’emprunte la branche de gauche qui, toujours dans une très belle forêt, rejoint une route asphaltée, dite du « Trou du Loup ». Elle n’est accessible qu’à la circulation des forestiers, et je n’y rencontrerai aucun véhicule à moteur. Je la prends vers la droite, et suit un trajet quasiment rectiligne, monotone malgré le charme de la forêt, jusqu’au carrefour du Chêne du Rendez-Vous. Un autre panneau m’y explique que le rendez-vous en question était celui des chasseurs, et que ledit chêne a dû être abattu à la fin du 20èmesiècle, parce qu’il menaçait de s’effondrer sur la chaussée. En fait de chaussée, celle-ci est plutôt étroite, et interdite à la circulation depuis plusieurs années.
Au carrefour en question, j’oblique à droite ; c’est une nouvelle fois une route asphaltée que je suis, mais celle-ci ondule agréablement et descend vers une charmante petite vallée. Lorsqu’elle l’a atteinte, elle longe le ruisseau qui l’a formée, jusqu’à la Vesdre, que je traverse sur le pont du départ. Je suis arrivé.
Jolie promenade forestière, surtout dans sa première partie. Le tronçon asphalté, qui constitue environ la seconde moitié du trajet, est beaucoup plus fastidieux, quoique non dénué d’agrément.