Jeudi 13 mai 2010
Belgique – Province de Liège – Horion-Hozémont
Hozémont (Grâce-Hollogne) – Sur les Bois (St Georges) – La Gleixhe (Flémalle) - Hozémont
Longueur de la promenade: 8.1 km.
Balisage : Partiel
Altitude minimale : 99 m
Altitude maximale : 179 m
Cartographie IGN
Hozémont forme, avec son voisin Horion, un village assez peuplé, mais à l’écart des grands-routes, ce qui lui a valu, malgré son voisinage avec la banlieue industrielle de Liège, de conserver un certain calme et une atmosphère campagnarde, que le développement très contesté de l’aéroport de Bierset est récemment venu troubler. Véritables zones sinistrées, plusieurs hameaux, aux abords du village, ont été vidés de leurs habitants, tant la pollution sonore y est insupportable. A Horion et à Hozémont mêmes, le bruit est encore tolérable, ou du moins on peut s’y habituer, mais la tranquillité d’antan s’en est allée pour toujours. Il n’empêche que le pays recèle encore des coins charmants, que je suis allé explorer.
Je pars de l’église décanale de Hozémont, imposante et visible d’assez loin, car juchée sur une sorte de butte. Je suis la route qui longe le mur de cette église et passe devant une jolie maison à la façade recouverte de lierre, qui pourrait très bien être le presbytère du village. Je franchis un carrefour et peu après, je tourne à gauche dans un sentier qui descend vers la vallée du ruisseau de Bobesse. Au bout de deux à trois cents mètres, j’atteins la rue principale de la localité, à la hauteur d’une pharmacie. Un peu plus loin, se trouve un carrefour, que je traverse en diagonale, pour m’engager dans un autre sentier, qui semble être une ancienne voie de tramway. Il chemine en sous-bois, suivant une large courbe qui, après avoir traversé deux rues à angle droit, aboutit sur une route qui remonte lentement jusqu’à la sortie du village. A ma gauche, une grosse formation rocheuse, lamellaire et schisteuse, assez inhabituelle dans ce paysage très limoneux.
Après les dernières maisons, je bifurque à gauche, et prends un chemin qui, à travers champs, descend lentement, atteint une haie d’arbustes, et la longe jusqu’à un hameau, où il devient petite route. Je passe sous l’imposant viaduc de l’autoroute, et rejoins la route de Hozémont à Flémalle. Je l’emprunte pendant deux cents mètres sur la droite, puis m’engage dans un sentier qui, toujours sur la droite, remonte à travers bois, puis à travers champs, vers les premières maisons du village de Sur-les-Bois. Je rencontre une nouvelle route, où je tourne à gauche. Elle constitue la frontière entre les communes de Saint-Georges et de Flémalle. Sur la gauche, de l’autre côté de la vallée, se dresse le château de Hautepenne, domaine privé au milieu des bois.
Au moment où la route oblique à droite, je prends à gauche un chemin empierré qui descend vers une ferme isolée. A l’entrée de cette ferme, le chemin devient privé, mais il y a moyen de contourner les bâtiments en les longeant sur la gauche, par le champ qui les borde. La carte mentionne à cet endroit un sentier, qu’on voit à peine (et c’est encore beaucoup dire…), si bien que je soupçonne fort l’agriculteur de l’avoir discrètement « englobé » dans ses terres de culture.
Après la ferme, on retrouve une route empierrée beaucoup plus large qui, dans un bel environnement, aboutit sur la grand-route, dans la vallée encaissée du ruisseau des Awirs.
Je tourne à gauche, puis immédiatement à droite, et arrive à l’église de la Gleixhe . Dédiée à Saint Lambert, et bâtie au 18ème siècle, c’est un très joli bâtiment, entouré d’un vieux cimetière, et totalement isolé au milieu des bois, le long de la rivière. L’endroit est charmant, et quelques bancs bien placés à ses abords incitent au repos et à la méditation… ou encore, comme pour moi, à la restauration.
Deux promenades balisées par l’office de tourisme de Flémalle, d’une longueur de 5 ou 6 kilomètres, partent de l’église de la Gleixhe et permettent de découvrir quelques beaux coins de cette commune, injustement négligée par le randonneur.
De l’église, un sentier encaissé en sous-bois permet de remonter sur le plateau de la Bouverie, où il traverse les champs, jusqu’à une route qui, vers la gauche, me ramène en un bon quart d’heure, et en ligne droite, au centre de Hozémont, via le hameau de Rouvroy.
