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26 mars 2011 6 26 /03 /mars /2011 08:51

 

Samedi 19 mars  2011

Belgique – Province de Limbourg – GENK

Termien (Genk) – Maten - Diepenbekerbos - Termien

Longueur de la promenade: 10.1 km.

Balisage : triangle rouge 

Pas de dénivellation

 Itinéraire

Ma famille est en vadrouille, qui à gauche, qui à droite, et l’après-midi est si belle que je décide d’en profiter seul, et d’entreprendre une promenade qui m’avait déjà tenté voici quelques semaines, mais qui avait avorté suite à une panne de voiture.

Je prends donc la route de Genk et, arrivé dans cette ville-champignon, cherche le vieux moulin à aube (Slagmolen) dans le quartier de Termien. Après quelques hésitations, je finis par le trouver. En face, se trouve un grand parking, totalement vide, où je laisse ma voiture.

Le moulin en question est un bâtiment classé, qui a moulu le grain jusqu’en 1955, puis s’est arrêté, avant d’être restauré et transformé en café-restaurant. Je me demande si ce dernier est encore en activité. En tous cas, tout est fermé, et bien fermé. La roue à aube mise à part, le bâtiment n’a pas grand cachet, mais c’est le seul immeuble ancien dans ce quartier de villas et de pavillons coquets. Il se situe juste à côté de l’entrée de la réserve naturelle « De Maten », oasis de verdure et de tranquillité dans une région très industrialisée.

  Slagmolen

Une série de promenades sillonnent la réserve, et je choisis la plus longue, balisée d’un rectangle rouge sur fond hexagonal blanc. Je la suivrai dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, mais elle est parfaitement fléchée dans les deux sens. En gardant les yeux ouverts, aucun risque de se tromper.

Je longe tout d’abord deux étangs, où des grèbes huppés, des cormorans, des foulques et plusieurs espèces de canards s’ébattent. Comme ils sont assez éloignés et que j’ai oublié mes jumelles (suis-je bête !), je ne reconnais que les fuligules morillons, qu’on ne peut pas rater avec leur dos noir et leurs flancs blancs. Mais il y en a indéniablement d’autres. Entouré de roseaux, l’étang est un havre de paix, et une magnifique entrée en matière pour cette promenade qui, à ce moment, suit un sentier sablonneux, sinuant entre graminées et arbustes.

Etang

Après un bon kilomètre, j’oblique vers la droite, et un chemin herbeux m’amène à un quartier habité moderne. A un carrefour, je tourne à gauche, puis encore à gauche au carrefour suivant, et me revoilà dans la verdure.

La promenade oblique bientôt vers la droite, et traverse une succession de prés et de bosquets en une longue ligne droite. J’atteins finalement une petite route asphaltée qui, vers la gauche, se faufile entre deux grands étangs (moins visibles que les premiers derrière la végétation) jusqu’aux premières maisons du village de Maten, qui a donné son nom à la réserve. Je n’y entre pas, bifurque à gauche puis, peu après, à droite entre deux poteaux. Je traverse alors une grande lande à bruyères, fort terne en ce mois de mars, mais qui doit être superbe lorsque ces arbustes sont fleuris. En arrière-plan, encore un bel étang entouré de roseaux, sur fond de peupliers. Magnifique.

Bruyère

Après quelques pittoresques détours, l’étroit sentier rejoint une route asphaltée, la longe vers la gauche puis, juste avant la digue du canal Albert, tourne encore à gauche pour aboutir aux Augustinervijvers, ou étangs des Augustins. Superbes étangs, peuplés d’oiseaux d’eaux de toutes sortes, bien identifiables grâce à un panneau didactique et à une sorte de plate-forme d’observation camouflée, dont les parois de bois ont été percés de créneaux à la hauteur des yeux des adultes, mais aussi de ceux des enfants.

Oiseaux

Ce lieu magique vaut que je m’y arrête, et que j’essaie, sans grand succès (sacrées jumelles…) de distinguer les oiseaux les uns des autres.

Augustinervijvers

Au bout d’un quart d’heure, je reprends ma route, débouche sur une grande esplanade en terre battue, autre point de départ de promenades qui traversent la réserve. Je m’engage alors dans une allée qui, rectiligne, traverse un bois de conifères (Diepenbekerbos), jusqu’à une station d’épuration. Je la longe et, entre un ruisseau et une voie habitée, j’avance sur un chemin empierré, jusqu’au quartier d’Oud-Termien.

Ferme

La route devient asphaltée et, à un carrefour, je tourne à gauche pour retrouver la réserve. Je longerai désormais un petit ruisseau paresseux (le Stiemerbeek) sur un beau sentier ombragé,  jusqu’au moulin d’où je suis parti.

 

Encore une très bonne surprise dans le Limbourg belge, décidément très riche en coins pittoresques et protégés.

  

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