Vendredi 23 avril 2010
Belgique – Province de Liège – OUFFET
Ouffet – Himbe - Ouffet
Longueur de la promenade: 5.4 km.
Balisage : Varié
Altitude minimale : 239 m
Altitude maximale : 287 m
Cartographie IGN
Je pars de la grand-place d'Ouffet, vaste quadrilatère planté de marronniers, au centre duquel trône un imposant monument aux morts.
Je me dirige vers l’église, qui domine un peu le village, et est construite en face d’une grosse tour carrée, très ancienne et pratiquement dépourvue de fenêtres. Elle assurait très certainement la protection des habitants du village pendant les périodes troublées d’invasions et de guerres.
Je continue tout droit et, après un virage à angle droit, tourne, emprunte sur la droite un sentier recouvert d’asphalte qui longue le parc du château.
Très belle vue sur le château, son par cet l’église du village, que j’immortalise sur une jolie photo.
Je rejoins le hameau de Petit-Ouffet, et la route qui le traverse. Je la prends sur la droite et, après les dernières maisons, j’emprunte, toujours à droite, une petite route asphaltée qui me conduit à travers champs et par delà un ruisseau, au hameau de Himbe.
Sous le couvert du petit bois qui protège le ruisseau, des centaines de pieds de muguet montrent leurs feuilles, mais bien peu, je crois, fleuriront.
Himbe est un hameau composé d’un joli château, ou plutôt d’une grosse maison de campagne entourée d’un parc dans lequel est bâtie une petite chapelle. Le tout est précédé d’un petit bois, véritable oasis de verdure au milieu des cultures. A côté, ancienne dépendance du château, une grosse ferme en pierres grises, et un haras. Un endroit empreint d’une sérénité et d’une douceur de vivre dont je profite un moment.
Face au mur du parc, je tourne à droite dans un chemin de terre qui redescend vers le ruisseau. J’aurais voulu longer celui-ci vers l’aval, ma carte indiquant la présence d’un chemin, mais celui-ci est privé. Il est d’ailleurs « barré » par une clôture, qui protège davantage les cultures des ravages des sangliers, qu’il n’empêche le passage.
Respectant néanmoins cette propriété privée, je continue sur le chemin, qui remonte puis redescend à travers champs, jusqu’à une grand-route. Au carrefour, je tourne une dernière fois à droite, non pas sur la grand-route en question, mais sur un chemin de campagne qui, en longeant une butte, me ramène lentement au centre d'Ouffet.
Conclusion : la région en elle-même n’est pas magnifique, mais elle comporte certains coins charmants, qui m’ont largement payé de mon effort.