Lundi 20 septembre 2010
Belgique – Province de Liège – SOLWASTER
Solwaster (Jalhay) – Maisonfagne – Vallée de la Statte - Solwaster
Longueur de la promenade: 8.0 km.
Balisage : partiel
Altitude minimale : 360 m
Altitude maximale : 525 m
Copyright IGN
Il fait un beau soleil et une température agréable lorsque je quitte la place de Solwaster pour descendre la route qui mène à Jalhay. Au bout d’une bonne centaine de mètrs, au niveau d’un ancien puits, je prends sur la droite et remonte une petite route bordée de jolies maisons ardennaises. La côte est assez dure, en tout cas lorsque les muscles sont encore froids.
Le chemin amène à un carrefour en croix, où je continue tout droit, puis sur un plateau, d’où la vue sur la contrée alentour est assez imposante. Toujours sur l’asphalte, j’avance à travers prés, et j’atteins le lieu-dit « Maisonfagnes », une grosse maison perdue dans la campagne, et transformée en restaurant.
Je la dépasse et, au carrefour suivant, où trois chênes immortalisent trois amis de la fagne (leurs noms sont gravés sur des panneaux de bois, au pied des arbres), je tourne à gauche. Je marche maintenant sur une autre route asphaltée qui, bien qu’elle traverse une belle forêt, est toute droite et assez monotone. Je dépasse le « monument des Anglais », commémorant des parachutistes largués pendant la seconde guerre mondiale et, quelques centaines de mètres plus loin, j’emprunte à gauche un chemin empierre qui, toujours dans le bois, descend régulièrement jusqu’à un carrefour, où je me repose quelques minutes sur un banc. Peu avant ce carrefour, par un petit sentier sur la droite, j'ai pu admirer une "pierrière", qui s'est probablement formée suite au retrait d'un glacier ancien (?)
Je repars bientôt vers la droite et, après avoir traversé un petit ruisseau, je tourne à gauche dans un sentier où j’entame la plus jolie partie de la promenade : je vais en effet longer ce ruisseau de Statte, très sauvage, pendant plusieurs kilomètres. Le sentier n’est pas facile : à tout moment, il faut faire attention où l’on met les pieds, pour ne pas trébucher sur de grosses pierres ou un entrelacs de racines. Mais la vallée encaissée est magnifique et, pour tout dire, féerique.
On dépasse tout d’abord la cascade des nutons (petits génies des bois dans le folklore local), puis le trou des sotais (nom wallon de ces farfadets) qui rappelle la légende d’un de ces nains, amoureux éconduit d’une fille du village, et qui s’en vengea cruellement lorsqu’il se vit délaissé. On longe encore le rocher de Bilisse, imposante langue de pierre sculptée par les intempéries. Le soleil est déjà bas à l’horizon, ce qui ternit un peu les photos que je prends, mais pare çà et là la forêt de couleurs extraordinaires.
Pour ne pas s’égarer, il faut grosso modo toujours marcher à la droite du ruisseau, sauf après le rocher de Bilisse, où le sentier, mieux tracé, le traverse plusieurs fois sur des ponts de bois.
Je finis par atteindre un carrefour, à l’orée du bois. Y empruntant le chemin de gauche, je retrouve peu à peu les habitations de Solwaster, et le puits fleuri, d’où j’aperçois mon véhicule.
Conclusion : Bien qu’elle traverse de très beaux paysages, la promenade sur des routes asphaltées est un peu monotone dans sa première partie. Mais le ruisseau de Statte, et le magnifique sentier qui en suit le cours, récompense le promeneur au-delà de toute espérance.
