Lundi 5 avril 2010
Belgique – Province de Limbourg – TONGEREN
Mal (Tongeren) – Kasteel Scherpenberg – Blaar - Réserve Naturelle De Kevie- Mal
Longueur de la promenade: 6.7 km.
Balisage : Aucun
Dénivellation : aucune
Tongeren (Tongres en français) est la plus vieille ville de Belgique, puisqu’elle existait déjà du temps des Romains, alors qu’elle constituait une étape importante sur la voie reliant le nord de la Gaule à Cologne. Avant cela, elle fut même la capitale des Eburons, tribu gauloise qui donna bien du fil à retordre à Jules César.
C’est actuellement une ville de province, cossue sans démesure, et dominée par une très jolie basilique, au milieu d’un riche paysage de cultures vivrières et fruitières.
Il n’a guère fait beau cette semaine de Pâques, et à plusieurs reprises, j’ai dû annuler les promenades que j’avais prévues. Ce lundi matin, le soleil est de la partie, et on annonce une journée sans pluie. Il n’y a pas à hésiter et, comme mon après-midi est occupée, je pars en milieu de matinée.
Je gare mon véhicule à côté de l’église du village de Mal, sur le Geer (rivière dont le nom flamand est Jeker). J’emprunte pendant quelques centaines de mètres la route de la vallée, qui conduit à Nerem, et qui pour l’instant est chamboulée par d’importants travaux d’aménagements.
Je passe bientôt devant le magnifique château de Rosmeulen , pas très ancien mais superbement entretenu. Il est bien visible, tant que la haie d’arbustes qui en borde le parc n’a pas encore ses feuilles…
Un peu plus loin, j’atteins une sorte de longue place, où je tourne à droite, vers le terrain de football et, plus loin, sur une route bétonnée qui emprunte le tracé d’une ancienne ligne de chemin de fer. L’itinéraire est aussi plat que droit et j’y suis croisé ou dépassé par une multitude de cyclistes et de joggeurs, qui profitent du beau temps et d’un jour de congé pour s’adonner à leur loisir favori. Je suis frappé par la proportion de ceux qui ne répondent pas à mon salut…
Je passe à côté du château de Scherpenberg, plus ancien mais nettement moins joli que celui de Rosmeulen puis, peu après avoir traversé le Geer, je tourne à droite sur un sentier qui longe les prairies.
Aux carrefours suivants, je tourne encore deux fois à droite, et le chemin agricole m’amène bientôt aux premières maisons du hameau de Blaar, au bord de la réserve naturelle De Kevie . Il s’agit d’une zone humide, faite de prairies, de bois clairs et de bosquets en bordure de rivière, qui abrite une faune (insectes, amphibiens etc.) et une flore remarquables et bien préservées. Le rare trèfle d’eau (Menyanthes trifoliata) y pousserait, mais je ne l’ai pas vu (il est de toute façon trop tôt dans l’année). Par contre, j’admire les hampes rosées de nombreux petasites (Petasites hybridus), composées du premier printemps.
Quelques dizaines de mètres après le joli moulin de Blaar, je bifurque à droite dans un charmant sentier qui me fait traverser la réserve en zigzags. De partout, des cris d’oiseaux s’élèvent des buissons et des hautes herbes. Le chemin, déjà bien agréable, doit encore être plus joli en fin de printemps, lorsque la végétation est à son apogée.
A la sortie de la réserve, je retrouve le Geer, que je longe désormais jusqu’à l’église de Mal.
Conclusion : jolie promenade, sans aucune difficulté, convenant particulièrement bien pour les familles accompagnées de jeunes enfants. Des panneaux informatifs (en néerlandais uniquement) jalonnent le sentier lors de son parcours dans la réserve De Kevie.
Blaarmolen
