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2 janvier 2010 6 02 /01 /janvier /2010 17:22

Jeudi 31 décembre 2009

 


Belgique – Province de Liège – TROOZ

 


Château de Banneux (Fraipont-Trooz) – Gué de Becoën– Trasenster – Château de Banneux


Longueur de la promenade: 6.7 km.

Balisage : Varié 

Altitude minimale : 124 m.

Altitude maximale : 308 m

 Itinéraire 2

Copyright IGN

J’ai promis une promenade à mon grand garçon avant la fin de l’année, mais le temps maussade m’a jusqu’à présent empêché de le satisfaire. Ce dernier jour de l’an, il fait franchement laid : il a plu la matinée et, en ce début d’après-midi, un épais brouillard est tombé sur notre région ; mais il ne pleut plus.

Nous nous décidons donc à partir, lui, moi, et son cousin un peu plus âgé. Nous nous rendons à Banneux, haut lieu d’apparitions mariales, et je gare mon véhicule devant le cimetière, à quelques centaines de mètres du village, sur la route de Nessonvaux. Toute notre promenade se déroulera sur la commune de Trooz, section de Fraipont, qui commence juste à cet endroit.

Nous prenons le chemin forestier qui longe le bois, au niveau d’une petite chapelle puis, à une patte d’oie, le chemin du milieu.

Bois de Fraipont
Il descend en forêt, et nous longeons le ruisseau du Fond des Trois Bois jusqu’à son embouchure dans la Vesdre. La forêt est profonde, dégoulinante d’humidité, mais le trajet est très agréable. Inutile d’espérer vois quelque animal que ce soit : les deux enfants babillent sans arrêt. Ils s’amusent bien, moi aussi d’ailleurs.

Arrivés à une maison très isolée dans une clairière, nous traversons, sur la droite, un pré en franchissant un échalier.

Un peu plus loin, nous prenons à gauche, toujours le long du ruisseau, et nous atteignons la Vesdre, au niveau du gué de Becoën, d’origine probablement romaine. La rivière est très haute, et on n’aperçoit qu’avec peine l’accès au gué. De l’autre côté, sur la colline, s’étend le hameau de Goffontaine.

Goffontaine
Nous tournons à gauche et, par sur une petite route, nous traversons deux fois la ligne de chemin de fer Liège-Aix la Chapelle.

En continuant tout droit, cette route nous amène au hameau de Trasenster, bâti à flan de colline. Nous aboutissons à une voie plus large, l’empruntons sur la droite jusqu’à l’épingle à cheveu et là, continuons tout droit sur un chemin forestier. Après une cinquantaine de mètres, nous bifurquons résolument sur la droite, pour emprunter un sentier qui escalade abruptement la colline. Nous prenons rapidement de l’altitude, pour atteindre tout en haut une hutte équipée d’un banc, et couverte de tags monstrueux.

La vue sur la vallée de la Vesdre doit être superbe de cet endroit, mais le brouillard assez épais empêche malheureusement d’en profiter pleinement.

La Vesdre
Nous continuons donc le sentier qui, à flanc de coteau et à une cinquantaine de mètres en deçà des prairies, traverse le bois de Fraipont, jusqu’à une petite route, qui nous suivons sur la gauche. Nous longeons là le centre de rééducation de Fraipont, où le Ministère de la Justice place les jeunes délinquants. La section fermée est entourée de hautes grilles doubles, et évoque davantage une prison qu’un centre de rééducation.

Bientôt, nous atteignons la grand’route qui, sur la gauche, nous ramène à notre point de départ.

 

Conclusion : Très jolie région, qu’il conviendrait de revisiter par une belle journée de printemps, pour profiter du panorama de la vallée de la Vesdre. Nous n’avons pas regretté notre promenade.

 

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30 décembre 2009 3 30 /12 /décembre /2009 11:00

Lundi 28 décembre 2009


Allemagne – Région de Düren – WENAU


Wenau (Langerwehe) – Schevenhütte (Stolberg) – Wehebachtalsperre – Laufenburg - Wenau


Longueur de la promenade: 18 km, soit environ 5 heures, avec les arrêts

Balisage : varié, mais pratiquement sans défaut. 

 Itinéraire 3

Le temps aujourd’hui n’est pas très avenant. De lourds nuages sombres plombent le ciel, parfois tachés de petits soins de ciels bleu, qui disparaissent rapidement. Mais on n’annonce pas de pluie et, comme les jours prochains il devrait encore faire moins beau, je me décide à partir, pour une longue promenade dans ma chère Eifel.

Je vais à Wenau, localité située à quelques kilomètres au sud de la sortie « Eschweiler-Ost », sur l’autoroute qui relie Aix-la-Chapelle à Cologne.

Wenau regroupe quelques maisons seulement, autour d’un vaste couvent de Prémontrés datant du Moyen-Âge, et sécularisé par Napoléon. Bien que très proche de la banlieue d’Aix-la-Chapelle, le village est enfoui dans les forêts, ce qui lui donne un aspect parfaitement bucolique.
Wenau

Je gare mon véhicule à proximité couvent, et entame ma promenade en remontant la route de Hamich. Après quelques centaines de mètres, je la quitte pour emprunter, sur la gauche, un chemin en sous-bois qui suit le cours le la rivière Wehe, et qui est balisé d’une coquille rappelant Saint Jacques de Compostelle. Je passe devant une maison forestière et, juste avant le pont sur la rivière, j’oblique à droite, pour suivre la flèche « Rundweg », c'est-à-dire chemin circulaire. Je ne tarde pas à atteindre Schevenhütte, un village sans grand caractère, que je traverse. A l’église, je prends à gauche puis, directement après, la route à droite qui remonte sur la colline. Je la remonte jusqu’au lieu-dit « Ellerberg », puis redescend, toujours tout droit, vers la vallée de l’Omerbach. Sur la droite, la vue, malheureusement gênée par la brume, s’étend sur la plaine d’Aix-la-Chapelle, parsemée de gros villages.

Schevenhütte
Vue de Schevenhütte dans la grisaille


Arrivé à l’Omerbach, je tourne à gauche et remonte le ruisseau sur deux kilomètres environ. A partir de là, toute ma promenade se déroulera dans les bois. Arrivé à un T, je tourne à gauche, et, au niveau d’un parking aménagé pour les véhicules des promeneurs, atteins une route peu fréquentée, que je traverse pour m’engager sur un chemin forestier ascendant, qui m’amène bientôt au lieu-dit « Weisser Stein » (pierre blanche). En fait de pierre, il s’agit plutôt d’un gros caillou au bord d’un carrefour. Je prends une nouvelle fois à gauche (direction  « Talsperre ») et après une longue descente, atteins le barrage du Wehebach, érigé en 1977 pour approvisionner en eau potable les habitants d’Aix-la-Chapelle et des environs. Contrairement au barrage de Rursee, situé à une quinzaine de kilomètres plus au sud, le lac n’est pas touristique du tout, mais néanmoins très joli. Malheureusement, il fait très gris, et je trouve l’endroit un peu triste. Je profite d’un banc (il y en a tout le long du parcours, signes de l’organisation germanique) pour me reposer et me restaurer.

Wehebachtalsperre
Je repars dès que j’ai mangé, car j’ai un peu froid, et suis la digue de soutien du barrage. Arrivé de l’autre côté, je suis les flèches « Schevenhütte » et remonte sur un chemin forestier d’où, après deux bifurcations, j’atteins une petite route départementale. Je la traverse, ainsi que le ruisseau qu’elle borde, et remonte sur l’autre versant. J’arrive bientôt sur une randonnée (n° 10a) de l’Eifelverein, le « Klosterweg». Je le prends sur la droite et, après un kilomètre environ, j’oblique à gauche sur le Friedrich-Wilhelm-Knopp Weg, autre randonnée balisée par l’Eifelverein (n° 5a).

Celui-ci me conduit à travers de magnifiques bois à la Franzosenkreuz, modeste croix de pierre érigée à la mémoire d’un officier français assassiné et enterré ici, en 1679. De là, je suis le ruisseau sur la gauche, jusqu’à atteindre l’embranchement de la route empierrée amenant au château de Laufenburg.

Franzosenkreuz
La Franzosenkreuz


Même si cela constitue un détour pour moi, et si je commence à sentir un peu la fatigue, je décide de monter jusqu’au château, bâti par les comtes de Limbourg au 12ème siècle, pour protéger le couvent de Wenau des attaques de l’archevêque de Cologne. Le château, d’allure très médiévale, a été complètement restauré au siècle dernier, et abrite actuellement un restaurant, qui est fermé le lundi. Je ne peux donc pas y entrer. Qu’à cela ne tienne ! Je prends quelques photos (pas facile, car on ne dispose pas d’un recul suffisant), puis retournant sur mes pas, redescend la route d’accès jusqu’à Wenau, que j’atteins après cinq heures d’une magnifique et très facile promenade (très bons chemins, aucun dénivelé trop important).

Laufenburg
Je n’aurai pas vu de gibier aujourd’hui (dans ces grands bois, il doit pourtant y en avoir), mais assez bien d’oiseaux : plusieurs espèces de mésanges (noire, charbonnière, huppée) et de rapaces, des grimpereaux des bois, des tarins des aulnes (il y en a beaucoup cette année, car je les ai régulièrement entendus au cours de mes promenades hivernales), une autre espèce de passereaux que je n’ai pas reconnue, mais qui menait grand tapage à la cime des arbres etc.

 

Talsperre

Le Wehebachtalsperre, vu à travers une plantation de jeunes sapins
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26 décembre 2009 6 26 /12 /décembre /2009 15:40

Mercredi 23 décembre 2009


Belgique – Province de Liège – LONTZEN


Astenet (Lontzen) – Lontzenerheide – Eyneburg - Astenet

 


Longueur de la promenade: 6.8 km, soit environ 2 heures.

Balisage : varié 

Altitude maximale : 211 m.

Altitude maximale : 253 m

 Itinéraire

Copyright IGN

Magnifique journée d’hiver, soleil éclatant, luminosité parfaite. Pas un nuage, où je suis en tout cas, car sur laFagne et l’Eifel, au loin, de lourds cumulonimbus laissent présager de grosses chutes de neige.

Je pars du centre d’Astenet, petit hameau de la commune de Lontzen, à une dizaine de kilomètres d’Eupen et d’Aix-la-Chapelle.
Chapelle d'AstenetUne chapelle à Astenet
 Le village abrite le joli château de Thor, maintenant transformé en hôtel, une chapelle de pèlerinage bien connue dans la région, et dédiée à Sainte Catherine de Sienne, l’émule de Saint François d’Assise, ainsi qu’une vaste maison de repos et de soins pour personnes âgées, appelée Katharinenstift, en mémoire du prénom de sa fondatrice, Katharina Rehm. Je remonte du village vers ladite fondation, et, à la suite d’un GR®,  je pénètre dans le grand parc qui l’entoure.
KatharinenstiftKatharinenstift à Astenet
Je le traverse puis, par un tourniquet, m’engage dans une prairie, enjambe le ruisseau de Lontzen et remonte sur l’autre versant, jusqu’à une ferme appelée Gippenhaag. A cet endroit, je rejoins une route asphaltée, que j’emprunte à gauche jusqu’au premier carrefour. Je tourne à droite, et suis une autre route asphaltée, beaucoup plus étroite, presque jusqu’au ruisseau suivant (la région est faite d’une succession de collines peu élevées, entre des ruisseaux). Au loin, par ce temps très clair, la vue porte jusque Hombourg, village qui domine toute la contrée.

A une sorte de déversoir, je tourne à droite et peu après, je me glisse dans un autre tourniquet, pour traverser un pré, puis le bois voisin. Le sentier, à cet endroit, est balisé d’un rectangle jaune.

J’aboutis à une sorte de haras aux bâtiments un peu hétéroclites, dont j’emprunte la drève d’accès. Je continue le chemin caillouteux qui la prolonge sur environ un kilomètre, profite sur la droite d’une belle vue sur La Calamine et les bois qui la dominent (et où se trouvent les « Trois Frontières) entre les Pays-Bas, l’Allemagne et la Belgique) et aboutis ainsi au château d'Eyneburg.

La CalamineVue sur La Calamine (Kelmis)
Bâti au 13ème siècle, reconstruit suite à un gigantesque incendie au 17ème siècle, le château est constitué d’une ferme, du logis seigneurial, d’une chapelle et d’une série de bâtiments construits autour d’une grande cour intérieure pavée. Il a grande allure. J’en franchis la porte cochère pour en admirer l’intérieur, et prendre quelques photos. Il y a moyen de s’y restaurer et de s’y désaltérer, mais je n’en ai pas le temps. En saison, quelques boutiques y proposent également des produits locaux aux touristes, mais aujourd’hui, elles sont toutes fermées.

EyneburgLe château d'Eyneburg
Je quitte le château par un chemin carrossable en pente, très verglacé, et, à un étang en contrebas, je prends à droite, pour emprunter un sentier qui remonte en lisière et à travers bois, jusqu’à une route asphaltée. Je la suis sur la gauche puis, après un grand tournant, je m’engage, à droite, dans un sentier encaissé qui conduit à des prairies, accessibles par un tourniquet. Il ne me reste plus qu’à les traverser pour retrouver Astenet et mon véhicule.

 

Conclusion : Très jolie région de prairies et de bosquets, ponctué de belles fermes, lesquelles, malheureusement, sont souvent dénaturées par des ajouts récents et mal intégrés.

 
Voir aussi: 

www.caterinavonsiena.be

www.trois-frontieres.be/F/chat_eyneburg

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24 décembre 2009 4 24 /12 /décembre /2009 14:44

Lundi 21 décembre 2009

 


Belgique – Province de Liège – FLEMALLE

 


Chokier (Flémalle) – Les Trixhes – Aigremont - Chokier

 


Longueur de la promenade: 6.4 km, soit environ 2 heures.

Balisage : Aucun 

  Itinéraire

                    Copyright IGN


Il a neigé hier, et la campagne est recouverte de ce qu’il convient traditionnellement d’appeler un « manteau blanc ». Je veux en profiter, sans faire un trop long déplacement (verglas et crépuscule précoce obligent).

Je me rends donc à Chokier, un village qui fait partie de la commune industrielle de Flémalle, mais qui a néanmoins su garder un cachet ancien, qu’on tente de préserver par force restaurations. Je gare mon véhicule sur une des nombreuses places disponibles dans le village et, par la rue Houlbouse, près de la magnifique église, je traverse le chemin de fer et entame l’ascension de la colline, sur une route complètement enneigée. Immédiatement, je me retrouve dans les bois. Je dépasse une grotte dédiée à la Vierge Marie, très jolie dans sa parure d’hiver,
Grotte
 puis le cimetière du village et, atteins le sommet, au quartier des Trixhes, ensemble de cités d’où émergent quelques bâtiments somme toute assez réussis. Sans entrer dans la localité, je tourne à gauche et, bientôt, j’emprunte, toujours à gauche, un petit sentier qui me permettra de cheminer en sous-bois, ou au bord des cultures, pendant deux ou trois kilomètres. Bien que la région soit très peuplée, je ne rencontre absolument personne. Le sentier, enneigé et apparemment peu fréquenté, est parfois difficile à trouver, mais il suffit, globalement, de marcher tout droit pour arriver à bon port. Je débouche finalement sur un chemin un peu plus large, que je prends à droite, puis à gauche au carrefour suivant.  Une bande de mésanges à longue queue papillonne dans les arbres dénudés, en gazouillant. Sur ma gauche, j’aperçois peu après le magnifique château d'Aigremont, qui domine la Meuse, et vers lequel je me dirige. De facture classique, peint en rouge, symétrique autour d’une cour intérieure fermée par une grille monumentale, attenant à une ferme de pierres grises, il a très fière allure. Je le longe de l’entrée principale à l’entrée latérale, où je peux l’admirer sous un autre éclairage, au fond d’une allée bordée d’arbustes (sans doute des ifs) taillés en cône.

Aigremont.
Bientôt, je reprends mon chemin à travers la campagne. Ce chemin se rétrécit peu à peu en sentier, qui finit par dévaler le versant d’un ruisseau, pour atteindre une route asphaltée, bordée de quelques maisons (on peut dire que leurs résidents habitent au calme…), route que j’emprunte à droite sur quelques centaines de mètres. Je remonte ensuite vers la gauche, sur un chemin, puis de nouveau carrément sur la gauche, par un sentier peu visible, qui grimpe sur la colline. Je suis de nouveau en sous-bois, mais cette fois à flanc de coteau, où la vue plonge sur la Meuse et les usines qui la bordent à cet endroit.

Peu après, j’atteins le château de Chokier, majestueux quand on l’admire de la vallée, beaucoup plus misérable vu de l’arrière, car assez mal entretenu. Il fait face à un grand jardin en gradins, tel qu’on les aménageait au XVIIème siècle, qui semble aujourd’hui laissé à l’abandon.

Du château, je redescends finalement une petite route verglacée, qui me ramène en une dizaine de minutes à Chokier

 Chokier coté cour

Château de Chokier, côté arrière.

Chokier falaise
Le même, vu de la vallée.

Conclusion : Belle balade, très proche de Liège, et qui permet de traverser des paysages inattendus à cet endroit, dans un calme absolu. Malgré qu’ils ne soient guère mis en valeur, les châteaux d’Aigremont et de Chokier sont superbes.

 

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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 08:54

Dimanche 13 décembre 2009

 


Belgique – Province de Limbourg – BILZEN

 


Munsterbilzen (Bilzen) – Munsterbos – Kasteel Groenendaal – Hoelbeek - Munsterbilzen


Longueur de la promenade: 11.7 km.

Balisage : partiel

Temps : d’abord couvert, puis beaucoup plus ensoleillé. Frais mais sain. 

Dénivellation : aucune

 Itinéraire

Copyright IGN

Cette fois, l’hiver est bien là. Il fait frisquet, le ciel est gris, mais on annonce l’arrivée du soleil dans l’après-midi, surtout au Nord de la Belgique. Nous décidons de faire une grande promenade en famille, dans la province du Limbourg, plus susceptible d’être sous le ciel bleu que les Ardennes.

Dès 11 heures du matin, nous prenons la direction de Bilzen, que nous traversons pour nous arrêter à Munsterbilzen, un village voisin, dont le nom est lié à un monastère (Munster) qui y fut fondé par Sainte Landrade, au VIIème siècle de notre ère.

Même si elles ont conservé quelques immeubles anciens, Bilzen et Munsterbilzen sont des localités qui ont grandi trop vite, coquettes et proprettes, mais sans âme, froides comme peuvent l’être certaines villes du Nord.

Nous entamons notre périple dans le parc situé au centre du village. Il est assez vaste et plutôt joli, avec plaine de jeux, étangs, canards et oies, mais il jouxte directement le parking d’une grande surface, ce qui n’est vraiment pas du meilleur effet…

Nous le traversons de part en part, atteignons la limite du village, et nous enfonçons dans le Munsterbos, un grand bois, principalement de hêtres entrecoupé de bruyères et traversé de ruisseaux paresseux qui serpentent dans les roseaux. Nous suivons à cet endroit une promenade balisée d’un losange rouge sur fond blanc.

Nous atteignons bientôt un carrefour, au coin duquel de trouve une curieuse chapelle dédiée à Saint Amor et, en outre, une table de pique-nique très bien venue, car il est un peu passé midi. Nous avons faim, et nous mangeons la copieuse collation qui alourdissait nos sacs.

St Amor
Requinqués, nous empruntons alors la branche de gauche du chemin, qui, en ligne droite, sort peu après de la forêt et nous amène à l’entrée d’un autre quartier de Munsterbilzen. Aux premières maisons, nous tournons à droite. Ce sont maintenant des chênes qui nous abritent, dont les glands tombés à terre alimentent les instincts guerriers de mon petit garçon…

Nous arrivons bientôt à un grand rond-point, au niveau duquel, sans nous engager sur la grand route, nous tournons de nouveau à droite, dans un chemin sablonneux qui s’enfonce une nouvelle fois en forêt. Nous y progressons depuis une dizaine de minutes, lorsque, dans une parcelle de grands pins, notre attention est attirée par un criaillement strident, qui vient du faîte des arbres. C’est un magnifique pic  noir (Dryocopus martius) qui nous fait l’honneur de nous saluer, et que nous pourrons longtemps admirer, alors qu’il vole Pic noird’un pin à l’autre, où qu’il en martèle le tronc à la recherche de sa pitance. Bien qu’il ne soit pas très proche (prudent, l’oiseau…), et que nous ne soyons pas très bien équipés dans ce domaine, mon fils parvient néanmoins à le prendre en photo. Peu après, au même endroit ou presque, nous apercevrons également un pic épeiche et un pic vert.

A la fin du chemin, nous obliquons légèrement sur la droite, pour emprunter pendant quelques centaines de mètres un sentier de planches, qui traverse un très joli sous-bois partiellement inondé où, parait-il, la flore et la faune piscicole sont particulières. Ce n’est pas en ce mois de décembre que nous pouvons nous en rendre compte...

Pont de bois
Nous rejoignons bientôt un chemin forestier, que nous suivons jusqu’à une chapelle moderne, dédiée aux membres de l’armée secrète de la dernière guerre mondiale. Nous la dépassons, pour traverser peu après le hameau de Heiken (quelques maisons dispersées dans la campagne) où nous quittons la promenade balisée et croisons une route assez fréquentée.

Après sa traversée, par un chemin caillouteux, nous arrivons bientôt en vue du magnifique château de Groenendaal, opulente demeure classique, symétrique, flanquée d’écuries et  bâtie dans un cadre enchanteur.  Un endroit tout simplement magnifique, où nous nous arrêtons un bon quart d’heure…

Etang

Groenendaal
Au bout du chemin qui longe l’étang du château , nous tournons à gauche, jusqu’à la ferme castrale, où nous devons hélas faire demi-tour, le chemin indiqué sur notre carte étant obstrué par des rondins. Nous décidons alors de le contourner en cheminant le long de la ligne de chemin de fer désaffectée toute proche. Le sentier n’est pas des plus aisés, mais il existe, même s’il y faut composer avec les ronces et les buissons qui l’envahissent.
Chemin de fer
Au bout d’un petit kilomètre, il nous conduit à un pont, dont nous devons descendre en dégringolant le talus, et de là, par une laie forestière, au bord des ruines du château de Jonckholt. A la vérité, en fait de ruines, on ne voit, du côté où nous sommes, qu’une motte de terre envahie de verdure. L’entrée de l’ancienne forteresse se situe du côté opposé, mais il ne reste pas grand-chose à voir (des fondations reconstituées qui ne dépassent pas le niveau du sol).

Nous débouchons sur une nouvelle route asphaltée, à l’entrée du village de Hoelbeek, et nous la prenons vers la droite, jusqu’à un carrefour (avec un banc) où nous la quittons pour continuer tout droit, et retomber peu après sur la ligne de chemin de fer désaffectée que nous avons laissée peu de temps auparavant, à peu près à l’endroit où nous nous y étions engagés.

Nous la longeons une nouvelle fois, mais dans l’autre sens, et elle nous ramène bientôt à l’entrée de Munsterbilzen, le long de grandes serres dédiées d’horticulture et remplies de pensées multicolores. Il ne nous restera pas qu’à traverser le village, et à retrouver notre véhicule, alors que le soleil est déjà bien bas à l’horizon.

 

Conclusion : Région peu fréquentée par les touristes. Belle promenade. Le Munsterbos et le château de Groenendaal valent à eux seuls le déplacement.

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10 décembre 2009 4 10 /12 /décembre /2009 09:35

Lundi 7 décembre 2009

 

Belgique – Province de Liège – ENGIS


Hermalle-sous-Huy (Engis) – Les Forges – Ombret – Hermalle-sous-Huy

 


Longueur de la promenade: 7.5 km, soit environ 2 heures.

Balisage  : Excellent  - Rectangle horizontal vert sur fond blanc 

Altitude maximale : 75 m.

Altitude maximale : 209 m

Promenade assez facile dans son ensemble, malgré quelques pentes.

 Itinéraire 7

Cartographie: © IGN


Il fait beau. Le ciel est drapé d’une fine couche de nuages, que le soleil, à certains moments, parvient presque à percer. Il ne pleuvra certainement pas.

Je pars de la place de l’Eglise à Hermalle-sous-Huy, en début d’après-midi. Bien que situé sur une grand-route, et bordé de bâtiments industriels qui le dénaturent un peu, le village garde un certain cachet, grâce à son beau château (pas en très bon état, malheureusement, mais l’entretien de tels colosses coûte tellement cher !) et aux quelques fermes et maisons anciennes qui le bordent.

A cent mètres de mon point de départ, j’ai la surprise de découvrir, au pied d’un vieux mur, quelques pieds de rue (Ruta graveolens L.) sans doute plantés, ou alors naturalisés, mais qui, probablement protégés du froid,  portent encore l’une ou l’autre fleur en cette arrière-saison.Ruta graveolens

Je longe la grand-route en direction de Huy pendant trois cents mètres environ puis, au grand tournant, je continue tout droit, et m’engage dans un sentier encaissé qui monte rapidement dans la forêt. Il s’agit d’un bois de feuillus assez clairs, parfois entrecoupés de quelques parcelles de résineux. Il est suffisamment vaste pour abriter du gibier : à plusieurs endroits, les sangliers ont défoncé le sentier et ses environs, pour en extraire les racines dont ils sont friands.

Le chemin, qui suit un GR®, se déroule, pratiquement droit et en très légère montée, jusqu’au sommet de la colline. Là, le GR® oblique vers la gauche, mais, pour ma part, je prends à droite, toujours dans cette très jolie forêt. Le calme est total, et les vues sont variées, car le peuplement forestier n’est pas dense.

Bois d'Hermalle
Bientôt, je redescends assez abruptement vers le ruisseau d’Oxhe, ou je rejoins la route nationale qui relie Amay au Condroz. Je l’emprunte vers la droite, sur un petit kilomètre. En face de moi, une très belle ferme castrale domine la vallée. J’atteins le hameau des Forges, où je tourne à gauche, traverse bientôt le ruisseau, puis le longe sur sa rive gauche, sur un sentier qui, le quittant, s’élève rapidement, pour aboutir aux premières maisons d’Ombret. De là, la vue sur la petite ville d'Amay et sa très belle église romane, est imprenable.

Tihange
Une nouvelle descente, et je rejoins la grand-route de Huy, que je traverse elle-aussi, pour remonter, par un chemin caillouteux, le Thier d’Olne, où les archéologues ont retrouvé les traces d’une implantation mérovingienne, puis carolingienne, désertée vers l’an 1000. Une fois encore, je suis en sous-bois.

Je m’assieds quelques minutes sur un banc (le seul de la promenade…) puis continue, de nouveau en descente, vers la ferme de Hottine. Avant de l’atteindre, du sommet de la colline, je profite encore d’une très belle vue sur Amay (à gauche) et, de l’autre côté de la Meuse, sur l’abbaye de Flône, ensemble de vastes bâtiments aujourd’hui reconvertis en école.

Abbaye de Flône
Bien qu’elle borde pratiquement la voie rapide, la ferme de Hottine, du début du XVIIIè siècle, vaut manifestement une photo, ne serait-ce qu’à cause de son portail monumental, et de sa parfaite symétrie.

Ferme de Hottine
Au bout du chemin, je tourne à droite, sur une autre voie vaguement carrossable qui, en deux kilomètres me ramène à Hermalle sous-Huy. Peu avant d’entrer dans le village, j’ai encore l’opportunité d’admirer la grande façade classique du château, beaucoup plus beau et moins austère de ce côté jardin.

 Chatau cour et jardinLe château de Hermalle, côté cour et côté jardin


Conclusion : Une très belle balade, parfaitement balisée, dans une région a priori peu touristique, mais qui recèle des richesses naturelles et architecturales qui méritent d’être découvertes.

 

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4 décembre 2009 5 04 /12 /décembre /2009 18:29

Mercredi 2 décembre 2009

 


Belgique – Province de Liège – MALMEDY

 


Malmédy – Ferme Libert – Bernister - Malmédy

 


Longueur de la promenade: 7.5 km, soit environ 2 heures.

Balisage : Rectangle vertical jaune sur fond blanc  

Dénivelé important.

 

Cartographie: IGN

Au lieu du beau temps que j’avais espéré, une grisaille humide et froide enveloppe la jolie ville de Malmédy , où je suis aujourd’hui. Vais-je renoncer à ma promenade ? Non, je ne suis pas allé si loin pour rien.

Je pars du parking devant la piscine, sur la route d’Eupen, et m’engage dans une allée de pins majestueux qui, m’amenant bientôt en pied de la colline, oblique à droite et la longe en légère montée pendant un petit quart d’heure. J’atteins une petite route, que je traverse vers un sentier en pente. Celui-ci m’amène rapidement à l’Ermitage Saint Antoine, charmante maison/chapelle chaulée, qui aurait été fondée en 1446, et est toujours occupée aujourd’hui par un père ermite.

 Je m’arrêt un instant pour profiter du calme des lieux, puis poursuis ma route en grimpant fortement dans le bois ; subitement, le sentier s’interrompt. Me serais-je trompé ? J’hésite un peu, consulte ma carte, et décide de continuer à travers bois, à flanc de coteau. Le passage n’est pas toujours facile, mais, de temps à autre, je suis aidé par des traces de gibier. Après 500 mètres environ de ce parcours sportif, j’atteins dans une grande clairière, ou plutôt dans grande coulée de prairies entre les bois. A grand coups de bulldozer, un piste de descente de VTT y a été aménagée en zigzags, du sommet jusqu’au fond de la vallée. Ce parcours est « balisé » par une clôture en rouleau de plastique blanc, qui claque au vent. A certains endroits, le sol a été creusé sur plus d’un mètre. A priori, je n’ai rien contre le VTT, qui peut-être une manière agréable d’explorer la nature, mais, quand il est prétexte à des aménagements qui la dénaturent à ce point, je le hais. L’endroit est positivement hideux.

Je le traverse en toute hâte, rejoins le chemin que j'aurais du prendre et atteins la Ferme Libert , haut lieu du tourisme familial. En ce milieu de semaine, l’endroit est calme et les animaux, domestiqués et parqués dans de très vastes enclos, sont paisibles.

A la ferme, je tourne a droite, et remonte la route asphaltée jusqu’au plateau, puis jusqu’au village de Bernister que je traverse tout droit dans son entièreté.

Aux quelques fermes anciennes et disséminées qui constituaient ce hameau se sont ajoutées toute une série de constructions modernes. Quelques propriétaires ont fait l’effort d’intégrer leur bâtiment au paysage, en utilisant des matériaux locaux, mais, dans la plupart des cas, il s’agit de « fermettes » telles qu’on en voit maintenant  partout.

A la sortie du village, j’oblique à droite et, en descente, arrive bientôt à un mémorial dédié à Guillaume Apollinaire , qui a résidé dans la région. Ce monument se présente sous la forme d’une grande colonne de pierre, sur les quatre côtés de laquelle le nom de l’écrivain à été gravé, et qui est elle-même entourée d’une série de colonnes plus basses, où l’on peut lire certaines de ses pensées. C’est original, mais pas vraiment joli. Je m’y arrête quelques minutes pour reprendre des forces, puis repars.
Désormais, et jusqu’à Malmédy, le chemin caillouteux que j’emprunte ne fait que descendre. A mi-pente, la vue sur la ville et sa magnifique cathédrale est superbe. Malheureusement, je m’apercevrais (trop tard) que les photos que j’en tire sont ratées…

Le chemin me conduit à Outrelepont, nom du quartier de Malmédy situé de l’autre côté de la Warche. Je traverse la rivière, évite le centre de la ville par la gauche et, en longeant le cimetière sur ses arrières, je me retrouve bientôt sur la route d’Eupen, que je suis jusqu’à mon véhicule.

 


Conclusion : La promenade en elle-même traverse de jolis paysages, mais le temps ne s’y prêtait guère : froid, humide, en un mot déprimant.

 De la promenade, vue sur le village de Bévercé.

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1 décembre 2009 2 01 /12 /décembre /2009 22:18

Lundi 30 novembre 2009

 


Belgique – Province de Liège – BASSENGE

 


Roclenge sur Geer (Bassenge) – Bassenge – Wonck – Roclenge sur Geer

 


Longueur de la promenade: 8 km, soit environ 2 heures.

Balisage : Croix orangée sur fond blanc  

 

Cartographie: IGN

Premier jour de temps sec, presque beau, après plus d’une semaine de grisaille. Je suis dans la charmante vallée du Geer, au nord de Liège, et j’ai décidé de m’y promener. Je pars de la place Louis Piron, à Roclenge, en tout début d’après-midi. Un kiosque aérien y fait face à l’imposante maison communale, le long de la rivière. Je remonte la rue Jean Derriks, et passe sous le pont du chemin de fer. La route, sinueuse, s’enfonce en sous-bois et, au deuxième lacet, je la quitte pour un sentier qui continue tout droit. Je surplombe, puis je longe les voies pendant un bon kilomètre. La végétation, à cet endroit, est assez luxuriante. Certaines plantes sont encore fleuries, comme le lamier maculé (Lamium maculatum (L.)L.) ou le Séneçon du Cap (Senecio inaequidens DC.), une invasive sud-africaine qu’on retrouve désormais partout, et qui semble bien se plaire sur le remblai des talus. La verge d’or (Solidago virgaurea L.) a également colonisé les buissons, mais elle est fanée, ce qui ne l’empêche pas d’arborer des panaches de fruits plumeux, à la manière des coiffures des janissaires.

A gauche, les panaches plumeux de la verge d'or. A droite, le séneçon du Cap.


J’atteins bientôt la grand-route de Visé, à l’entrée du village de Bassenge , et, en faisant très attention car elle est fréquentée, je la traverse pour m’engager tout droit dans le Thier Collard. De nouveau, je suis en sous-bois, mais le chemin, asphalté et recouvert de feuilles mortes, ne tarde pas à déboucher dans les champs. Ici, la fertile Hesbaye pointe le bout de son nez. Jusqu’à l’horizon, ce ne sont que cultures, parsemées çà et là d’un arbre vénérable. Au loin, un paysan arrache les betteraves sucrières, qui faisaient la richesse de la région.

A un croisement au milieu de la campagne, je prends à gauche, et redescend bientôt, encore en sous-bois, vers le village de Wonck. Son église, que je vois au loin, est construite, comme beaucoup d’autres ici (et aux Pays-Bas, de l’autre côté de la Meuse), en pierres marneuses, couleur ocre clair. Nous ne sommes pas loin de la Montagne Saint-Pierre et de ses falaises calcaires, et la vallée est truffée de carrières de sable et de marne, ainsi que de champignonnières creusées dans la falaise, elles mêmes colonisées par des tribus de chauves-souris.

Je traverse le Geer, et le village de Wonck, pour m’engager dans un chemin (très) creux qui remonte sur l’autre versant. Sur la droite, de larges terriers, appartenant probablement à des blaireaux, dont je connais la présence dans cette contrée. De chaque côté du chemin, les talus renseignent sur la géologie de la région, avec ses strates horizontales et successives de sable friable et de silex très dur, aux formes arrondies. Ces silex, très anciens, sont riches en gros vers fossilisés, appelés belemnites.

Je me retrouve de nouveau en rase campagne lorsque, au niveau d’un grand arbre solitaire, j’oblique vers la gauche. Le chemin aurait pu être rendu très boueux par les pluies abondantes des derniers jours, mais le sable poreux du sous-sol a filtré presque toute l’eau. Je marche à pied sec.


Deux petits kilomètres plus loin, j’atteins une route asphaltée, que je remonte jusqu’en surplomb de Roclenge. Sur le talus, la chélidoine (Chelidonium majus L.) refleurit. C’est pourtant une herbe printanière. En automne, les jeunes pousses sortent de terre, mais il est rare que cette croissance aboutisse à une floraison avant le printemps suivant. Un banc est installé au sommet de la colline, en bordure de route, mais la vue ne vaut pas la peine que je m’y attarde. Je redescends donc vers le village, que j’atteins environ deux heures après l’avoir quitté.

 

Conclusion : Jolie promenade sans aucune difficulté. La vallée du Geer est encore plus jolie au printemps, au moment de la floraison des arbres fruitiers.

 

La vallée du Geer. Dans le fond, Roclenge.
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22 novembre 2009 7 22 /11 /novembre /2009 20:52

Jeudi 19 novembre 2009

 

    Belgique – Province de Liège – PEPINSTER

 

    Soiron (Pepinster) – Froidbermont – Bouhaye - Soiron

 

    Durée de la promenade: un peu plus d’une heure et demie, soit environ 5.4 kilomètres.

Balisage : aucun. Voir www.soironvillage.be  

 

GPSies

Cartographie: IGN

Aujourd’hui, il fait très beau : ciel pratiquement bleu, grand soleil, température très agréable. Je pars du parking de l’école de Soiron, petit village du pays de Herve, et je m’engage sur la route qui monte lentement vers Olne. A droite, un magnifique château de style classique, entouré d’un splendide parc, ne se visite malheureusement pas. Après trois cents mètres environ, je prends à gauche la première route qui s’offre à moi. Je continue à grimper, et j’atteins au bout d’une dizaine de minutes une très jolie ferme isolée dans la campagne, au lieu dit Mohonthier.

 Je la dépasse, continue sur le même chemin, qui devient empierré lorsqu’il entre dans la commune d’Olne. A gauche et à droite, de grandes prairies entrecoupées de bosquets, paysage typique du pays de Herve. Au niveau d’une autre ferme (très mal entretenue, au point qu’on y passe sans intermédiaire du fumier au pas de l’entrée principale…), je tourne une nouvelle fois à gauche, jusqu’aux premières habitations de Froidbermont.

A cet endroit, le chemin est recouvert, sur deux ou trois mètres de large, d’une épaisse couche de boue molle et gluante, causée par la traversée répétée des troupeaux de vache, d’une prairie à l’autre. Pas moyen de passer sans se barbouiller jusqu’aux chevilles. J’hésite un moment à faire demi-tour, puis aperçois un large cep d’aubépine, coupé et jeté dans le fossé. Je le ramasse et m’en sers comme gué, en le lançant perpendiculairement au canal de boue. Il n’est pas suffisamment long pour l'enjamber complètement mais, en jouant aux équilibristes et avec un ou deux sauts de carpe, j’atteins l’autre « rive » sans trop d’encombres, et sans m’être irrémédiablement sali.

En tenant toujours ma gauche, j’aboutis bientôt à un chemin creux, qui descend fortement vers la route qui relie Soiron à Nessonvaux, et vers le ruisseau de Bola.

Je traverse route et ruisseau, et remonte l’autre versant de la très jolie vallée, par un autre chemin creux qui, après quelques virages, m’amène à Bouhaye, hameau de Soiron. A l’entrée de la localité, j’oblique de nouveau à gauche, dans un chemin agricole d’où la vue sur Soiron, maintenant tout proche, est ravissante et constante.


Ce chemin rejoint une route asphaltée d’où, au bout d’une bonne centaine de mètres, j’oblique encore à gauche dans un sentier reserré entre deux haies, qui m’amène à une prairie, traversée au moyen de deux échaliers. Je suis maintenant de nouveau dans le village de Soiron, dont je ne manque pas d’admirer, à mon aise, la splendide architecture (placette, maisons anciennes, magnifique église).

Après deux petites heures de balade, je rejoins mon véhicule, peu avant la sortie des écoliers.

 

Conclusion : Promenade assez courte, dans un paysage typique des régions d’élevage. Soiron, village de caractère parfaitement conservé,  mérite amplement de faire partie des « plus beaux villages de Wallonie».

 

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21 novembre 2009 6 21 /11 /novembre /2009 18:12

Mercredi 18 novembre 2009

 


Belgique – Province de Liège – COMBLAIN AU PONT

 


Oneux (Comblain au Pont) – Hoyémont – Chambralles - Oneux


Durée de la promenade: deux heures, soit environ 7.4 kilomètres.

Balisage : varié

  Cartographie: IGN


Départ du cimetière d’Oneux (un village qui domine Comblain-au-Pont, et en dépend), où j’ai garé mon véhicule, vers 13 heures. Je me dirige vers le village, typique de la région avec ses maisons de grès orangé. Au carrefour central, je continue tout droit, par la rue de l’Eglise, qui passe bien sûr devant l’église ; un peu plus loin, j’emprunte la branche gauche de l’Y ; la route grimpe régulièrement pendant un petit kilomètre.

Aux dernières maisons, je tourne à gauche, à angle droit (promenade du Syndicat d’initiative de Comblain, matérialisée par un losange bleu)  dans un sentier creux qui ne tarde pas à rejoindre un chemin pierreux, que je prends à gauche, puis à droite. La promenade continue à grimper, jusqu’à atteindre le plateau. Là-haut, le vent est fort et assez froid (je ne me départirai pas de mon pull-over ni de ma veste aujourd’hui), mais il vivifie. La vue est magnifique, tant à gauche, sur la vallée de l’Amblève et les hauteurs d’Anthisnes, que sur la droite, vers Xhoris et plus loin Saint-Roch. Je ne m’en rassasie pas, tant le paysage est varié. Quelques bruants jaunes s’envolent à mon approche, dans un gazouillement métallique.

Vue sur Fraiture, sur l'autre versant de l'Amblève


Continuant à cheminer, j’atteins bientôt Hoyémont, modeste hameau, où le chemin pierreux devient rue. Au centre, une chapelle sans grand cachet, mais bien située au bord d’une mare où s’épanouissent les massettes. Je m’assieds quelques instants sur un des bancs bordant la mare, puis repars.

Je suis depuis quelque temps le GR® 571, qui repart au milieu des prairies, par un autre chemin agricole. J’atteins bientôt une grosse bâtisse isolée, en réfection, qui porte bien son nom : Hurlevent. On est toujours sur le plateau mais maintenant,  la vue porte vers Aywaille, les carrières de Martinrive et la colline de Hautregard, au delà de Remouchamps.


Bientôt, le chemin se met à descendre, et atteint une petite route, où je tourne à gauche. Quelques centaines de mètres encore (en descente assez forte) et je suis au hameau des Chambralles, pittoresquement blotti dans un vallon.

Au centre du hameau, je prends encore à gauche, et suis désormais un chemin, qui parfois ressemble plutôt à un sentier, tant il est étroit, et qui, par prés et pas bois, sans grand dénivelé mais dans un environnement bucolique, m’amène une demi-heure en vue du cimetière d’Oneux, mon point d’arrivée.

 

Conclusion : Joli parcours en milieu semi-ouvert à ouvert. Vues magnifiques à 360° sur le plateau.


Les fruit (akènes) plumeux de la clématite (Clematis vitalba L.) 

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