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31 octobre 2011 1 31 /10 /octobre /2011 10:01

Dimanche 16 octobre 2011

Belgique – Province du Brabant flamand– TESTELT

Testelt (Scherpenheuvel-Zichem) – Worp – Zichem - Testelt

Longueur de la promenade : 8.1 km

Altitude minimale : 16 mètres

Altitude maximale : 46 mètres

Balisage : triangle rouge sur fond blanc

   

GPSies

Le temps est encore une fois magnifique et très lumineux lorsque je quitte le parking situé à côté de la grande église de Testelt, où j’ai laissé mon véhicule. Les abords de cette église sont bien aménagés, et valent une photo.

Testelt église

Je prends la route d’Averbode, traverse le chemin de fer et, deux cents mètres plus loin, tourne résolument à droite dans une petite rue qui m’amène à la lisière d’un bois. Ce bois tapisse une colline, appelée Voortberg, que la promenade, très bien balisée, escalade et parcourt en tous sens, et du sommet de laquelle on a une vue sur le village plongeante de Testelt, assez inhabituelle dans ce plat pays.
Voortberg

Après quelques bifurcations à gauche et à droite, je « redescends de la montagne » et atteins un chemin empierré, au bord duquel se trouve un banc qui me permet un petit arrêt, chemin que je prendrai ensuite vers la droite.

Après quelques centaines de mètres, j’oblique à gauche, et je quitte le chemin pour traverser des prés humides, qui constituent la réserve du « Demerbroeken». Je rejoins bientôt la rivière Hulpe, que je vais longer sur un chemin herbeux, à travers la réserve. Très belles vues à droite et à gauche, où le clocher de l’abbaye  d’Averbode, patrie du Père Damien, se détache au-dessus des arbres.

Demerbroeken

Ce joli chemin finit par me conduire au hameau de Worp, où je rejoins une grand-route, que je vais emprunter vers la droite sur cinq cents mètres environ. Après avoir traversé le chemin de fer, je tourne une nouvelle fois à droite, dans un chemin empierré grâce auquel j’atteins bientôt les rives du Demer. Je suis la rivière, cette fois vers l’aval, passe à proximité du centre et de l’église du village de Zichem, qui se dressent de l’autre côté de l’eau, puis retrouve un milieu (un peu moins) humide sur plusieurs kilomètres, le long du Demer.

Hulpe

Aux premières maisons de Testelt, la route devient asphaltée, et me conduit à un vieux moulin à eau, à côté d’une superbe villa du 19ème siècle. Je suis dès lors à deux pas de l’église et de mon véhicule.

Vieux moulin

Par beau temps, une superbe région que cette promenade sans aucune difficulté permet de découvrir.

 

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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 19:09

Samedi 15 octobre 2011

Belgique – Province de Liège – BATTICE

Battice (Herve) – Fastré – Charneux - Battice

Longueur de la promenade : 7.3 km

Altitude minimale : 212 mètres

Altitude maximale : 320 mètres

Balisage : partiel

GPSies

L’après-midi est très claire et très ensoleillée, lorsque je me mets en route à Battice . Je laisse ma voiture au bord du RaveL au bout de la rue de Forges-les-Eaux, et descends à travers prés, en passant par un échalier. Dès le départ, je profite d’un superbe point de vue sur tout le plateau de Herve, des hauteurs de Julémont au cimetière américain de Henri-Chapelle. Les grands espaces m’accompagneront pendant pratiquement toute la promenade.

Pays de Herve

Je me dirige vers un groupe de petites maisons de pierres, en contrebas, où je retrouve une petite route, que je suis vers la droite et le hameau de Bouxhmont. Après un virage, je tourne à gauche dans une route qui conduit à une villa isolée, au bord d’un ruisseau. Juste avant la barrière d’entrée, il faut se glisser sur la droite, entre deux haies, dans un sentier qui permet de franchir le ruisseau, puis de remonter à travers prés, d’un échalier à l’autre, jusqu’au faîte de la colline. Le parcours est très agréable. Même s’il n’est pas clairement visible, il s’agit d’un chemin public, et les propriétaires des prés ont d’ailleurs bien soin de maintenir les échaliers qui permettent de passer de l’un à l’autre en bon état. J’atteins une petite route, juste à côté de la voie d’accès à une belle demeure isolée. Je la suis vers la gauche, sur la ligne de crête qui sépare les communes de Herve et Thimister. J’atteins le hameau de Fastré, et une grand-route que je traverse. La rue que bordent de belles villas modernes aboutit assez rapidement à un rond-point, où elle se prolonge par un chemin de terre, entre les prés.

De part et d’autre, le panorama est magnifique. Au niveau d’un banc qui permet de l’admirer, je quitte le chemin, et dégringole vers la gauche, à travers prés (plusieurs échaliers successifs) vers un groupe de maisons, dans une petite vallée. Arrivé à une petite route, je tourne à gauche, puis à droite au carrefour suivant.  
Charneux

La route remonte un peu, jusqu’à l’entrée du village de Charneux  et, juste en face d’une demeure ancienne et fortifiée, j’oblique à gauche, passe un échalier et traverse un grand pré. Je rejoins une route étroite, qui m’amène au hameau de Warimont. Nouvelle grand-route, que je suis vers la gauche, jusqu’à une chapelle, où j’emprunte, toujours à gauche, un petit chemin d’où, une nouvelle fois, la vue est superbe, cette fois sur la gauche. Dans le fond d’un vallon, une jolie fermette isolée attire inévitablement le regard.

Ferme

Le chemin me conduit à un carrefour, où je rejoins le RaveL (ancienne ligne de tram) qui, vers la gauche encore, me permet de rejoindre mon véhicule.

Promenade des grands espaces, à faire par beau temps ; par un hiver enneigé, c’est probablement encore plus beau.

Croix

 

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19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 22:53

Samedi 8 octobre 2011

Allemagne – Land de Rhénanie du Nord-Westphalie – Düsseldorf

Düsseldorf-Kaiserswerth – D-Wittlaer – D-Kalkum – D-Kaiserswerth

Longueur de la promenade : 10.1 km

Altitude minimale : 24 mètres

Altitude maximale : 44 mètres

Balisage : « A1 », avec un crochet.

GPSies

d kaiserswerth a2

Kaiserswerth  fait partie de la banlieue nord de Düsseldorf, une banlieue où les villas cossues sont bien plus nombreuses que les maisons ouvrières. Ce n’est déjà plus tout à fait la ville, pas encore la campagne.

En fait, la localité, très ancienne, s’est établie autour d’un palais, qui existait déjà au 8ième  siècle de notre ère, et qui surveillait et protégeait le Rhin. Ce palais a progressivement été transformé en château, dont les ruines actuelles (Kaiserpfalz) datent de Frédéric Barberousse (13èmesiècle). Au 17ème siècle, la ville a été entourée de fortifications et d’un fossé, qui existe toujours.

Je commence ma promenade à la Klemenzplatz, à la sortie d’une station d’un métro qui conduit à Düsseldorf en une petite demi-heure.

Je descends grâce à un escalier dans le fossé, que je vais suivre sur la gauche pendant trois ou quatre cents mètres. Je remonte ensuite, par un autre escalier, jusqu’aux abords de la vieille ville, sur l’ancien chemin de ronde des fortifications (qui, à cet endroit, n’existent plus). Je le suis vers la gauche, et ai bientôt mon attention attirée par un vieil arbre, à demi-écroulé, et soutenu par deux pilastres de béton. Pourquoi avoir pris tant de soin d’un arbre qui, en lui-même, n’est même pas beau ? Un panneau me fournit l’explication : il s’agit d’un mûrier, un des seuls de la région, qu’un fabricant de soieries avait planté là au début du siècle dernier, pour nourrir ses élevages de vers à soie…

Le chemin continue et atteint bientôt les ruines, encore très imposantes, du Kaiserpfalz, qui dominent le Rhin.

Kaiserswerth 

De là, la promenade fait une incursion vers la vieille ville, et plus particulièrement vers la basilique Saint Suitbert , d’époque et de style roman tardif, édifiée sur les restes d’un couvent fondé par le saint en question, aux environs de l’an 700. La basilique, en pierres jaunes, est non seulement jolie : elle jouxte une ravissante placette, entourée de maisons anciennes, et couronnée de vieux arbres. Un endroit qui incite au repos, et à la méditation.
St Suidbert

La promenade rejoint ensuite la rue principale de la vieille ville puis, sur la gauche, les rives du Rhin. Ici, et sur toute la longueur de la traversée de Düsseldorf (ou à peu près), le fleuve est canalisé d’un seul côté seulement, l’autre berge remontant en pente douce vers une plage, des prairies, des cultures etc. qui sont régulièrement recouvertes par les eaux. A Cologne, le fleuve est majestueux mais dompté, alors qu’ici, je le trouve plutôt paresseux, et incontestablement plus beau.
Rhin

Je vais le longer pendant une heure environ, vers l’aval, croisant de nombreux promeneurs sur mon chemin, et dépassant une jolie maison, appelée « Haus Werth », dont on se demande pour quelle raison elle a été bâtie à cet endroit.

J’atteins ainsi les premières maisons de Wittlaeret là, la promenade oblique carrément vers la droite, dans un sentier étroit qui dépasse d’abord la jolie église romane du village, puis suit le fond des jardins de toute une série de magnifiques villas. La vue à droite, sur les prairies et plus loin sur le Rhin, est très pittoresque, et parfaitement « campagnarde ». J’atteins une petite route, la traverse, et continue sur un autre sentier qui longe cette fois le Schwarzbach, petit affluent du Rhin. J’arrive bientôt à un moulin, appelé « Eindrunger Mühle », qui est toujours en activité.

Je tourne à droite, sur une étroite route asphaltée  qui traverse des champs. Au prochain carrefour, je prends à gauche, puis encore à gauche un peu plus loin. Dans un champ de betteraves, face à moi, de curieux buissons aux « fruits » mauves attirent mon attention : ils appartiennent à l’espèce « Nicandra physalodes »,  parente de la pomme de terre et encore plus du Physalis (« lanterne chinoise »), et proviennent de graines qui accompagnaient celles des betteraves, probablement récoltées dans les pays chauds.

Je pénètre dans un quartier habité et, vers la droite, je suis une route bordée de jolies maisons anciennes, jusqu’à l’entrée du château de Kalkum. Depuis mon départ, le ciel s’est chargé de nuages et maintenant, il pleut très fort. J’entre donc dans le parc du château, et m’abrite sous un de ses arbres séculaires.

Le château  de Kalkum, de style classique, est un très vaste bâtiment en stuc rose, flanqué de quatre tours carrées, et entouré d’un fossé rempli d’eau. Le parc qui l’entoure est planté d’arbres de différentes espèces, dont certains sont particulièrement majestueux, et l’ensemble a vraiment grande allure.
Kalkum

Bien que la pluie ait fini par cesser, je m’y attarde quelque peu, puis, franchissant la haie, retrouve un petit sentier qui conduit aux premières maisons de Kaiserswerth.

La traversée de la petite ville me ramène à mon point de départ.  

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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 20:59

 

Vendredi 7 octobre 2011

Allemagne – Land de Rhénanie du Nord-Westphalie – Mettmann

Hellenbruch (Mettmann) – Neandertal (Erkrath – Diepensiepen - Hellenbruch

Longueur de la promenade : 8.9 km

Altitude minimale : 84 mètres

Altitude maximale : 144 mètres

Balisage : « A1 », avec un raccourci.

GPSies

Je suis pendant trois jours à Düsseldorf pour des raisons professionnelles, qui me laissent cependant suffisamment de temps pour randonner dans la région.

C’est à une vingtaine de kilomètres à l’est de cette grande ville que furent découverts, en 1856, les restes d’un de nos ancêtres. Par un heureux hasard, la vallée dans laquelle ces vestiges furent mis à jour s’appelait Neandertal , la « vallée de l’homme nouveau », car elle avait été ainsi baptisée en l’honneur d’un pasteur ami de Luther, Joachim Neumann, dit Neander (Neumann, comme Neander, signifie « homme nouveau ») qui, parait-il, y avait trouvé l’inspiration pour ses cantiques.

C’est aux abords de cette vallée que m’a conduit mon premier périple.

Mettmann se trouve dans l’extrême Nord-ouest du Bergisches Land, une région vallonnée qui couvre une bonne partie de la rive droite du Rhin, entre Bonn et Düsseldorf.

Je pars de Hellenbruch, un lieu-dit situé entre Mettmann et la ville voisine d’Erkrath , où un grand parking, contigu à une maison de repos, est ouvert aux randonneurs. Cette maison est bâtie sur le site d’une ancienne forteresse médiévale, dont il ne reste pratiquement rien.

Je traverse le petit ruisseau qui baigne le jardin du domaine, et arrivé à un T, suis la branche de droite. La promenade est balisée du signe « A1 ». Une trentaine de mètres plus loin, je dégringole vers la droite dans un sentier qui va longer le ruisseau en question pendant une demi-heure environ. Ce sentier est très agréable, mais il est à peu près parallèle à une grand-route (de l’autre côté du ruisseau) et donc assez bruyant.

Hellenbruch

J’atteins bientôt le hameau de Neandertal, composé de quelques maisons/cafés/restaurants, et surtout d’une énorme rotonde abritant le musée de la préhistoire. Je suis prêt à parier que sa visite est passionnante, mais je n’en ai pas le temps. De plus, le temps n’est pas très sûr (c’est un euphémisme…) et je voudrais terminer ma randonnée avant la pluie.

Homme

A un grand parking, je prends à gauche la route asphaltée, puis empierrée, qui longe la vallée d’une rivière, la Düssel, laquelle a donné son nom à Düsseldorf.

Arrivé à une maison, qui est en fait une dépendance du musée et présente un atelier de l’âge de la pierre, je quitte la route, pour bifurquer vers la droite dans un sentier qui remonte fortement, et en sinuant, jusqu’au plateau, à l’entrée du village de Millrath. Je suis dans une réserve naturelle, et le paysage, tant en forêt qu’en lisière, est très agréable.

Pendant un bon kilomètre, je longe un parc à gibier, lui aussi sensé montrer au public les animaux auxquels étaient confrontés l’homme de Neandertal. Au loin, je vois des aurochs, ou du moins les bovidés qui en descendent, et un peu après, je me retrouve nez à nez avec quelques bisons très placides. Malgré le temps incertain, il y a beaucoup de promeneurs sur cette partie du parcours.

Bisons

Je quitte le chemin qui fait le tour du parc, vers la droite, et un sentier pentu m’amène à une jolie rivière, puis à une colline et enfin de nouveau dans la vallée de la Düssel , que je vais longer vers l’amont. Il parait que le martin-pêcheur et le merle d’eau ou cincle plongeur ont élu domicile en ces lieux, mais je ne les verrai pas. J’atteins deux jolies maisons à colombages, dont une est le lieu de rendez-vous du club de marche local.

Maison

Là, comme le temps presse un peu, je quitte la promenade « A1 », et en même temps la vallée de la Düssel, pour remonter sur le plateau par le chemin d’accès au hameau.

Je croise alors une voie rapide, qui contourne la ville de Mettmann, et que je dois traverser très prudemment. Je la longe vers la gauche en empruntant une piste réservée aux piétons et aux cyclistes, et prends la première petite route à droite, au milieu des cultures. Je suis alors sur une promenade balisée « A4 ».  Lorsque la route oblique vers la gauche, je tourne à droite dans un chemin herbeux qui m’amène à quelques maisons. Là, je retrouve une autre route asphaltée mais très calme et la promenade « A1 », qui désormais suivra le même trajet que l’ « A4 » et qui, vers la gauche, m’amène en pente douce à un ruisseau, où un banc bienvenu ménage une jolie vue sur un paysage champêtre.

Lisière

Je tourne une dernière fois à gauche et, longe le ruisseau qui me ramène à mon véhicule.

Une très jolie promenade, qu’on peut aisément combiner avec une visite du musée de la préhistoire de Neandertal ou, pourquoi pas, avec quelques heures de shopping à Düsseldorf.

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15 octobre 2011 6 15 /10 /octobre /2011 20:48

Vendredi 30 septembre 2011

Belgique – Province de Liège – HONSFELD

Honsfeld (Büllingen) – Frankental – Buchholz- Honsfeld

Longueur de la promenade : 12.7 km

Altitude minimale : 513 mètres

Altitude maximale : 637 mètres

Balisage : Rectangle jaune

GPSies

C’est par un soleil radieux que je quitte le centre du village de Honsfeld qui abrite deux églises, une ancienne assez petite, et une beaucoup plus récente, très grande et en pierres. On est très catholique dans cette région…

Avec la promenade balisée d’un rectangle jaune, je passe devant l’école et, à un carrefour, continue tout droit pour traverser bientôt un petit ruisseau. Un peu plus loin, j’atteins le bout du village, et le chemin, faisant un coude vers la droite, quitte son revêtement de bitume. Je traverse des prés, avec sur la droite une belle vue sur le village que je viens de laisser derrière moi.

 

HonsfeldA un carrefour, près des terrains de football, je tourne à gauche, et me voilà résolument parti dans la campagne. Le chemin traverse de grandes étendues de prairies très vertes, jusqu’à une petite route, où j’oblique à gauche. Cent mètres plus tard, je la quitte vers la droite, et entre en forêt.

Le chemin empierré est large et ondule lentement entre de hauts arbres, jusqu’à une clairière où est bâti un grand entrepôt, et où je rejoins, puis traverse une route de campagne. Belle vue, à cet endroit, sur toute la campagne qui s’étale devant moi, jusque dans l’Eifel allemand. Je pense que l’on ne doit pas être loin de la ligne de partage des eaux entre le Rhin et la Meuse.

Paysage

Je retrouve la forêt, et descends lentement, dans un environnement qui commence à sentir l’automne, jusqu’à une fourche où, choisissant la branche de droite, je quitte la promenade balisée en jaune, puisque jusque dans la vallée du Frankenbach.

Croisement

J’y aboutis à une petite route asphaltée, très peu fréquentée, que je suis sur quelques centaines de mètres vers la droite, le long du ruisseau bordé de prairies humides. J’arrive à un carrefour, et un petit pont me permet de traverser le ruisseau. Juste après, je le remonte vers la gauche, lentement. Le chemin n’est plus asphalté, et le paysage traversé est idyllique.

Frankental

En cette fin de septembre, la végétation est évidemment assez avancée, mais des épervières  orangées, typiques de ces hauts plateaux, parviennent encore à fleurir.  Lorsqu’il s’approche de la source du rû, le chemin devient plus raide, et les prairies font place à une forêt plus épaisse. La source en question a été brièvement canalisée, et l’eau pure s’en écoule d’un petit tuyau, en bordure du chemin. Elle est fraîche et limpide à souhait, et elle est bien sûr potable.

Epervière orangée

Encore plus haut, je rejoins une route transversale, à l’entrée du hameau de Buchholz, complètement isolé au milieu d’une clairière. Un hôtel, maintenant fermé et à vendre, a été bâti là. Je me souviens d’y avoir logé une nuit, il y a plus de vingt ans, au cours d’une randonnée de plusieurs jours. Nostalgie…

Je prends la route vers la gauche et, au carrefour suivant oblique à droite. Je passe une ancienne voie de chemin de fer sous un petit pont, et bifurque tout de suite après vers la gauche. Un sentier humide longe pendant très longtemps la forêt, jusqu’à sa lisière. Il se transforme là en chemin empierré, et à une fourche, je continue vers la gauche. Traversant les prairies, ce chemin, après avoir rejoint une route, me ramène au centre du village de Honsfeld, et à mon véhicule.

Très jolie promenade, un peu longue, mais sans aucune difficulté. Paysage bucolique et varié.

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6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 06:02

Dimanche 25 septembre 2011

Belgique – Province de Liège – ROBERTVILLE

Robertville (Waimes) – Lac – Outrewarche - Robertville

Longueur de la promenade : 5.4 km

Altitude minimale : 495 mètres

Altitude maximale : 550 mètres

Balisage : Varié

GPSies

Il fait un temps magnifique et, avant d’aller rechercher notre fils qui est à un camp de scouts, nous nous décidons, mon épouse et moi, pour une petite balade dans les environs du Lac de Robertville.

De l’église du village, nous suivons la route assez fréquentée (surtout le week-end quand il fait beau !) qui conduit à Waimes, jusqu’au moment où elle atteint le lac  de barrage. Nous traversons celui-ci sur le pont dit « de Haelen ». De part et d’autre, la vue est superbe, et de nombreux plaisanciers ont profité du beau temps pour sortir leur canoë ou leur bateau à voile.

Juste après le pont, nous tournons à gauche sur un petit sentier qui longe le lac (balisage : rectangle bleu) et nous suivons sa berge pendant un bon kilomètre. Dans les prairies du bord de l’eau, de nombreux champignons ont élu domicile, dont des cèpes de Bordeaux, que nous cueillons avec délice, et qui agrémenteront notre repas du soir.

Lac

Nous atteignons un camping, où le sentier se transforme en petite route, et quitte pour un temps la rive du lac. Lorsqu’elle fait une courbe vers la gauche, nous abandonnons cette route, pour plonger en forêt, où un autre sentier nous ramène à la berge.

Un peu plus loin, un pont romantique traverse le lac, qui est devenu étroit à cet endroit. Nous l’empruntons et, juste après, plutôt que de suivre la route, nous obliquons à gauche dans une sente qui remonte fièrement le versant. Au pied de celui-ci, un banc bien placé nous permet un pique-nique bienvenu.

Pont

La sente arrive bientôt au village d’Outrewarche, où nous retrouvons l’asphalte. Juste en face, la vue sur la haute vallée de la Warche est superbe.

Nous remontons tout le village, qui abrite quelques maisons passives assez curieuses, passons un carrefour et, au suivant, tournons à gauche pour nous retrouver presqu’immédiatement dans un paysage herbager et bucolique (balisage : croix jaune). Le chemin, en légère descente, traverse de grandes étendues de prairies clôturées de haies.

Campagne

La route sur laquelle nous sommes fait un crochet à gauche, mais nous, nous continuons tout droit, par un chemin empierré qui descend lentement jusqu’au ruisseau de Quareu. Au carrefour juste avant l’eau, nous tournons à gauche, et suivons le chemin, qui bientôt s’asphaltera (sur la droite, le long des méandres du joli ruisseau, la construction d’une petite route qui sera probablement bordée de maisons promet de dénaturer passablement ce joli site), jusqu’à retrouver le village de Robertville, à quelques pas de l’église d’où nous sommes partis.

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1 octobre 2011 6 01 /10 /octobre /2011 09:50

Vendredi 23 septembre 2011

Allemagne – Land de Rhénanie du Nord-Westphalie – Herzogenrath

Herzogenrath (Kreis Aachen) – Pley – Burg Wilhelmstein - Herzogenrath

Longueur de la promenade : 6.9 km  

Altitude minimale : 111 mètres

Altitude maximale : 165 mètres

Balisage : « A1 »

GPSies

 A 10 kilomètres au d’Aix-la-Chapelle, dans la banlieue Nord, et à la frontière avec la Hollande, Herzogenrath est une petite ville résidentielle, majoritairement composée de pavillons coquets entourés de jardinets. Elle est traversée par une petite rivière, la Wurm qui, en amont (c’est-à-dire vers Aix-la-Chapelle), coule à travers une vaste zone verte, classée réserve naturelle. C’est là que ma promenade s’est déroulée.

Presqu’au bout de la Waldstrasse, se trouve un parking tranquille, où je laisse mon véhicule. Je suis la rue jusqu’à ce qu’elle se termine en impasse, et laisse place à un étroit sentier au fond des jardins. Ce sentier entre en forêt, devient chemin, et atteint un carrefour, non loin duquel se trouve un banc abrité, d’où l’on peut admirer les prairies bordant la rivière.

Wurmtal

Devant moi se présentent quatre chemins : je prends le deuxième à partir de la droite, balisé du signe A1, et indiqué par le panonceau « Karbonroute/Pley ». Il sinue pendant environ deux kilomètres dans la jolie forêt qui forme un des versants de la rivière, puis rejoint un autre carrefour, en lisière, et au bord du village de Pley. J’y entre, jusqu’à une place herbeuse où une élégante petite chapelle trône sous un imposant tilleul (monument historique).

Pley 2

A cet endroit, la promenade (toujours bien balisée) tourne à droite, dans une rue qui se transforme rapidement en un sentier qui dévale le versant, jusqu’à une petite route asphaltée le long de la Wurm.

Je prends cette route à gauche, passe près d’un étang et d’une villa isolée, et atteint une grand-route. Continuant tout droit, je me retrouve rapidement sur un parking.

Là, je quitte la promenade A1, pour m’offrir un détour vers les ruines du château de Wilhelmstein. Un sentier en pente raide y conduit, vers la gauche.

Il ne reste plus grand-chose du château : une poterne extérieure et une grosse tour à demi ruinée, mais ces deux éléments laissent présager qu’il était imposant. Un panneau apposé à l’entrée explique qu’au Moyen-Âge, le cours de la Wurm constituait ici la frontière entre les terres de l’archevêché de Cologne et celles de la principauté de Liège. Le château a été bâti pour surveiller cette frontière. En passant sous la poterne, on peut entrer dans la cour, au fond de laquelle se trouve une grande estrade utilisée pour des représentations musicales ou théâtrales à l'air libre, ainsi qu'un sympathique restaurant, avec une terrasse ombragée. Comme il fait chaud et que je ne suis pas pressé, je m’attable et m’offre une bonne bière fraîche.

Wilhelmstein

Au bout d’un quart d’heure, je repars et redescends au parking d’où je viens. J’y retrouve le balisage « A1 », qui me dirige vers la gauche, et me fait traverser la grand-route pour entrer dans un paysage mi- bocager, mi- forestier. Le sentier que je suis longe la Wurm sur la rive opposée à celle de l’aller. Il est étroit, d’abord assez vallonné, puis beaucoup plus plat, au plus près de la rivière. Le paysage est superbe, et fait oublier qu’on est somme doute dans la banlieue d’une grande ville.

Wurm 2

Je traverse l’une ou l’autre fois la rivière sur de petits ponts rustiques, passe à côté d’une maison qui, semble-t-il, a été le siège d’une petite mine de charbon, et finis par atteindre un grand pont de bois. Le sentier « A1 » file vers la droite, et emprunte des escaliers pour remonter dans la forêt. Je le quitte, oblique à gauche, et continue de longer la rivière pendant un certain temps. Peu à peu, le sentier s’élargit, s’élève et progresse le long d’un talus, qui est celui du chemin de fer. Je continue tout droit, dépasse un carrefour et quitte bientôt l’ombrage des bois. Devant moi, la ville d’Herzogenrath s’étend dans la verdure. A un autre carrefour, je tourne à droite, redescend lentement vers la rivière, la traverse et remonte l’autre versant, au bord des prés. Je me retrouve ainsi à l’étoile de chemins d’où je suis parti, tout prêt du banc abrité. Je tourne à gauche et retrouve ma voiture par le sentier de l’aller.

Une promenade extrêmement agréable par beau temps.

 

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26 septembre 2011 1 26 /09 /septembre /2011 22:01

Dimanche 18 septembre 2011

Belgique – Province de Limbourg – Genoelselderen

Genoelselderen (Riemst) – Membruggen – Molenbeemd – Genoelselderen 

Longueur de la promenade : 8.2 km

Altitude minimale : 71 mètres

Altitude maximale : 110 mètres

Balisage : Partiel

GPSies

Ma promenade commence au centre du village de Genoelselderen , à quelques kilomètres de Tongres. Je laisse ma voiture sur la petite place, et remonte le chemin qui longe le parc du château . Celui-ci s’enorgueillit de posséder des vignobles , et d’en tirer du vin qui, parait-il, n’est pas trop mauvais. Le chemin traverse le village, passe devant l’église, puis j’oblique à droite sur une route bétonnée bientôt bordée de hauts talus arborés. Je tourne une nouvelle fois à droite, puis encore une fois quelques centaines de mètres plus loin. Me voici dans la riche campagne de Hesbaye, intensivement cultivée, mais ici, une partie de la terre a été réservée à la vigne, qui s’étend sur plusieurs hectares. Coup d’œil assez paradoxal.

Vignoble

Le chemin de remembrement m’amène à un carrefour en T, où je tourne à droite, puis à gauche un peu après sur une voirie empierrée. Je continue tout droit au carrefour suivant, puis emprunte sur la droite un petit sentier entre les clôtures. Depuis quelque temps, je suis dans les prairies qui bordent le village de Membruggen . Le sentier fait un coude vers la gauche, et rejoint une route bordée de belles villas, où je tourne encore une fois à droite. Me voici bientôt sur la grand-rue du village. Je la prends vers la droite et, vingt mètres plus loin, j’oblique carrément à gauche dans une venelle qui perd bientôt son asphalte, et longe le fond des jardins, dans un paysage verdoyant de prairies et de haies.

Membruggen

Le ciel, qui était parsemé de trouées bleues à mon départ, s’est fort obscurci, et il commence à pleuvoir. Les nuages noirs qui planent au-dessus de ma tête me font craindre le pire, mais finalement, ce ne sera qu’une petite ondée, suffisamment vite interrompue pour que je ne sois même pas vraiment mouillé.

Mon agréable chemin de campagne aboutit finalement à un parking en terre battue, au bord d’une route nationale, et à l’entrée de la réserve naturelle du Molenbeemd. Juste avant la route, je prends sur la droite un sentier qui pénètre dans la réserve, et va la traverser sur toute sa longueur en longues ondulations. Cette réserve est en fait une zone humide qui couvre les deux rives du ruisseau Molenbeek. La végétation y semble assez riche mais, en cette fin de saison, elle est plutôt en mauvais état. Cependant le parcours , en plein milieu de la verdure et parfois sur des caillebottis, est bien plaisant.

Molenbeemd

Le sentier s’élargit, devient herbeux, et rejoint une route à l’entrée de Membruggen. Je la prends vers la gauche, elle oblique à droite, et atteint un carrefour, où je continue tout droit dans un chemin qui passe derrière les maisons du village.

Je traverse deux autres carrefours, et me voilà dans la campagne cultivée, sur une petite route d’où, vers la gauche, j’ai une vue sur un bois touffu au bord duquel est bâtie une petite chapelle, tandis qu’à droite, je peux admirer au loin les magnifiques bâtiments blancs du château de Genoelselderen. Après être encore une fois tourné à droite, j’aboutis devant sa façade, précédée d’un parc arboré et d’un grand étang ou barbotent toute une série de canards, et même un cygne noir. La vue en est tout simplement magnifique.

Château

Maintenant, ma voiture est toute proche, et je la rejoins après une promenade très agréable, dans une région peu connue, qui semble avoir beaucoup à offrir.

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25 septembre 2011 7 25 /09 /septembre /2011 22:02

Vendredi 16 septembre 2011

Belgique – Province de Liège – FRAIPONT

Fraipont (Trooz) – Banneux (Louveigné) - Fraipont

Longueur de la promenade : 7.1 km

Altitude minimale : 103 mètres

Altitude maximale : 304 mètres

Balisage : Aucun

GPSies

Ce fut une promenade imprévue, tellement imprévue que j’avais laissé mon appareil photo sur mon bureau, ce qui fait que, malheureusement, son compte-rendu ne sera pas illustré.

Je pars de la place de Fraipont , un peu à l’écart de la grand-route qui longe la Vesdre. Il y a quelques jolies maisons sur cette place, mais elles ne sont guère mises en valeur, et c’est dommage.

Je traverse le chemin de fer sous un pont et, de l’autre côté, quitte la route pour m’engager tout droit dans un petit sentier qui longe une petite zone humide et d’où, sur la gauche, on a une belle vue sur une très jolie maison de maître entourée de son parc. Je rejoins la route au hameau de Haute-Fraipont, et l’emprunte à droite. Elle décrit un coude, après lequel je tourne à droite dans une route asphaltée beaucoup plus étroite qui remontre entre les haies vers quelques maisons isolées, où, atteignant la forêt, elle se transforme en chemin d’exploitation pierreux et assez boueux. Ce chemin grimpe fortement dans un bois calme et sauvage. A un carrefour en T, je prends à gauche et continue à grimper très rudement, en suivant plus ou moins (plutôt moins que plus) un ruisseau. Au-dessus de la colline, je rejoins une grand-route, à proximité du Centre de Rééducation (entendez : maison de correction) de Fraipont.

Je tourne à droite, jusqu’à une petite chapelle désaffectée, à quelques pas du cimetière de Banneux. Le village du même nom est visible à quelque distance. Pour éviter de marcher trop longtemps sur une grand-route fréquentée, j’oblique à gauche dans un sentier qui traverse une friche, et me permet d’atteindre une petite route grâce à laquelle, vers la droite, je dépasse un terrain de football pour retrouver la grand-route quelques centaines de mètres plus loin.

Un peu après, à la station supérieure d’un calvaire, je la traverse. Me voilà dans un chemin empierré qui, en descente constante, d’abord à travers prés, puis dans la forêt, parcourt les différentes stations de ce calvaire et m’amène dans la vallée du ruisseau de Havegné ; en fart de calvaire, on ne retrouve plus que des niches en pierre de taille, les tableaux naïfs à la gloire de la Vierge qui les ornaient ayant presque tous disparus.  

Le sentier longe encore le ruisseau pendant quelques centaines de mètres, puis il entre dans une propriété privée, ce qui m’oblige à le quitter, à traverser l’eau et à regagner Fraipont par une route asphaltée assez large, mais heureusement peu passante.

Une belle promenade, même si je me serais bien passé du dernier kilomètre d’asphalte.

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20 septembre 2011 2 20 /09 /septembre /2011 20:21

Mardi 13 septembre 2011

Belgique – Province de Liège – Visé

Visé – Dalhem – Richelle - Visé 

Longueur de la promenade : 7.2 km

Altitude minimale : 83 mètres

Altitude maximale : 135 mètres

Balisage : Aucun

GPsies  

Je pars du haut de Visé, et plus précisément des dernières habitations de la rue de Mons, à l’endroit elle sort de la ville. Sur la droite, je m’engage dans une petite rue, qui longe des garages, et qui se transforme en chemin d’exploitation non asphalté quand elle atteint la campagne. Je suis ce chemin pendant un gros quart d’heure au milieu des cultures, jusqu’à ce que j’aperçoive la route asphaltée qui relie Visé et Dalhem, à deux cent mètres devant moi. Je me trouve à ce moment à un petit carrefour, et bifurque vers la gauche. Bientôt, le chemin pierreux se met à descendre, il traverse des vergers et se faufile entre des talus boisés, pour atteindre la vallée de la Berwinne;  de là, on a une très belle vue sur le village de Dalhem. Continuant tout droit, j’en atteins les premières maisons et, à un carrefour, je tourne à gauche dans la rue du Chafour.

Je traverse la rivière et, juste après, oblique à droite pour la longer plus ou moins, à travers prés (plusieurs échaliers). C’est un parcours très pittoresque.

Ferme Berwinne

J’atteins peu après le centre de Dalhem, et une route asphaltée, que je prends vers la droite jusqu’à un rond-point, où je me dirige vers la gauche.

Au bout de deux cent mètres environ, je bifurque encore à droite dans une cour, au fond de laquelle un petit pont permet de traverse un ruisselet. De l’autre côté, je choisis le sentier de droite, qui m’amène dans un pré, où il disparait. Qu’à cela ne tienne : j’escalade, vers la gauche, le versant à travers les prairies, en suivant la clôture au plus près, et divers échaliers me permettent aisément de passer d’une parcelle à l’autre. Ne pas oublier de se retourner en grimpant : la vue sur le vieux village de Dalhem, qui est bâti sur un éperon et apparait à travers les hauts arbres, est superbe.

Dalhem

Finalement, j’atteins un petit chemin herbeux, puis pierreux, qui en rejoint un autre et m’amène à un carrefour à quatre branches, près d’une maison.

Je tourne à droite, à angle droit, puis c’est tout droit pendant deux bons kilomètres, entre champs de maïs et vergers de basses-tiges diverses, le long du village de Richellequi s’étale sur la gauche, jusqu’à un carrefour avec une voie bétonnée et très étroite. Je la suis vers la droite, traverse une grand-route au bout de cent cinquante mètres (sympathique restaurant en bord de voirie) ; le chemin fait un coude vers la gauche, mais je continue tout droit (échaliers) à travers prés, jusqu’à une cité de maisons sociales, en bordure de Visé. J’y pénètre, bifurque directement à droite, et me retrouve sur mon chemin de campagne du départ, à trois cents mètres de mon véhicule.

 Seneçon jacobée

Seneçon jacobée en bordure d'un champ de maïs, entre Visé et Dalhem

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