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3 novembre 2012 6 03 /11 /novembre /2012 22:39

Dimanche 30 septembre 2012

Belgique – Province de Liège – Sougné-Remouchamps

Sécheval (Aywaille) – Deigné – Hautregard (Theux) - Sécheval

Longueur de la promenade : 9.8 km

Altitude minimale : 171 mètres

Altitude maximale : 359 mètres

Balisage : partiel.

GPSies

Devant le chantoir de Sécheval, où un ruisseau s’engouffre dans la roche pour alimenter plus loin les célèbres grottes de Remouchamps, il y a un petit parking, bien encombré de matériaux de construction en ce dimanche après-midi, mais où il reste cependant assez de place pour ma voiture.

Je traverse la grand-route et m’engage dans le « Pazè des Gades », qui la longe. Quand il fait mine de la rejoindre, j’oblique à droite dans un sentier encaissé, qui fait un coude vers la droite et retrouve une petite route asphaltée. Je la suis vers la gauche, en légère descente puis oblique une nouvelle fois à droite dans un autre sentier, qui atteint bientôt le lieu-dit Hassoumont. Sur une autre route asphaltée, je me dirige vers Deigné, dépassant sur mon chemin un hêtre au pied duquel une plaque gravée précise qu’il a été planté là en 1984 par 500 membres de la famille Reginster, originaire de l’endroit…

Reginster

Deigné est « un des plus beaux villages de Wallonie », mais le panorama qu’on en a, d’à peu près n’importe où qu’on l’aborde, est irrémédiablement gâché par une série d’abominables étables aux toits de tôle, qui ne se trouvent pas à proprement parler dans le hameau, mais que l’œil, quelque effort qu’il fasse, ne peut pas éviter. Je le traverse jusqu’à l’église, et bifurque à droite pour remonter vers le cimetière. Pratiquement devant l’entrée, j’oblique à gauche, et un chemin herbeux m’amène à une petite route qui, vers la gauche, monte dans la forêt. Je traverse celle-ci en une longue ligne presque droite, longeant à l’occasion le « Monde sauvaged’Aywaille », un zoo en plein air.

Laie en forêt

Tout au-dessus du plateau, je sors du bois, et tourne un peu après vers la droite dans un chemin caillouteux. Il m’amène aux premières maisons du hameau de Hautregard, pittoresque au milieu des prairies.

J’arrive à un petit carrefour, où un banc me permet de me reposer un peu. J’oblique alors carrément vers la droite et, un peu plus loin, à l’orée du bois, encore une fois à droite. Je me retrouve dans la forêt de tout à l’heure, que je vais retraverser, cette fois en descente. Mais si, à l’aller, elle était essentiellement constituée de feuillus, elle est ici plantée de conifères assez bas, qui la rendent sombre et stérile. Pas assez cependant pour en exclure les cervidés, puisqu’un chevreuil et son petit déboulent tout d’un coup, quelques mètres devant moi.

Mon chemin, qu’autant que possible j’ai suivi en ligne droite, débouche finalement sur une magnifique clairière, le long d’un ruisseau. Non seulement l’endroit est idyllique, mais il regorge de Coprins chevelus , ces délicieux champignons qu’il faut manger jeunes, parce qu’ils ne tardent pas à produire une encre noire assez peu ragoûtante. Par chance, il y en a de tous âges et, dans le cabas qui a contenu mon pique-nique, j’en ramènerai plusieurs kilos ( !), tout à fait comestibles.

Vallée 2

Tout en bas dans la vallée, un sentier à droite me permet de rejoindre un chemin empierré, qui me ramène finalement à quelques mètres de mon véhicule.

Vallée

 

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7 octobre 2012 7 07 /10 /octobre /2012 15:05

Dimanche 16 septembre 2012

Belgique – Province du Limbourg – Werm

Werm (Hoeselt) – Schalkhoven – Sint Huibrechts Hern – Vrijhern - Werm

Longueur de la promenade : 9.3 km

Altitude minimale : 69 mètres

Altitude maximale : 122 mètres

GPSies


Ma promenade de ce beau dimanche après-midi commence à l’église de Werm, sur un grand parking où ma voiture à toute la place dont elle désire pour m’attendre. Juste en face, je m’engage dans la Torenstraat puis, au premier carrefour, oblique à gauche dans l’Onderstraat et à droite au bout de celle-ci. Je me retrouve sur la grand-route reliant Hoeselt à Tongres, et je la traverse.

Werm est un village résidentiel sans attrait particulier mais, comme chaque fois que je randonne dans cette partie de mon pays, je suis surpris par la richesse des habitations, et par l’entretien dont les jardinets qui les entourent font l’objet.

De l’autre côté de la grand-route, je me retrouve sur une petite route qui quitte le village et aboutit à un carrefour agrémenté d’un bosquet et d’une jolie chapelle.

Chapelle

Je poursuis tout droit et, lorsque cette route campagnarde s’incurve vers la gauche, je prends en face de moi un chemin agricole, qui bientôt atteint un petit bois. A sa lisière, plusieurs panneaux accrochés à un gros arbre indiquent que la chasse y est interdite, que l’accès au bois est libre et qu’il abrite un mémorial à une unité d’aviation des Etats-Unis, le tout surmontant un drapeau belge peint à même l’écorce... Sympathique, mais un peu loufoque, car il ne passe pratiquement personne à cet endroit.
 Verboden JachtJe ne prends pas le chemin empierré qui conduit au mémorial, mais le sentier creux sur la gauche, lequel  longe le bois plus qu’il ne le traverse. J’aboutis à une étendue cultivée, et franchis un petit ruisseau.
CampagneJuste après, je garde ma gauche et, par un chemin asphalté, me retrouve à l’entrée du village de Schalkhoven , où je rejoins une route plus importante. Je la suis vers la gauche, longe un parc, passe à côté d’une jolie maison de maître (à droite) et admire à ma gauche une ferme châteauassez imposante.

Ferme chateau

Je quitte bientôt la grand-route vers la gauche dans la Steenbergstraat, qui traverse des champs, puis une surface boisée,  jusqu’à un carrefour en T, au coin duquel est bâtie une chapelle moderne, devant laquelle un banc me permet de prendre ma collation.

Ainsi revigoré, je me permets un détour d’un demi-kilomètre environ vers la gauche, jusqu’au château de Hardelingen, qui n’est vraisemblablement pas ancien (en tout cas dans son état actuel ), mais est entouré d’un très beau parc. Je reviens sur mes pas, jusqu’à la chapelle et, en continuant tout droit, je traverse le village de Sint-Huibrechts-Hern. En son centre, se dresse une grosse église en pierre marneuse, à laquelle on a ajouté (ou reconstruit) un transept moderne à très grands vitraux (on dirait plutôt des vitrines). C’est tout à fait original, mais peu à mon goût…

Cette église est bâtie au coin d’un carrefour, que je traverse en ligne droite ; aux dernières maisons du village, je m’engage tout droit dans la Repenstraat, qui perd rapidement son asphalte, et se transforme en chemin, puis en sentier, qui sinue en grands angles droits (ou presque droits) à travers les vergers, les bosquets et les champs. Cette portion du trajet est jolie comme tout ! A un petit carrefour, il faut prendre à gauche, puis à droite sur la colline un peu plus loin.

Sentier

J’arrive finalement à une petite route, dans le hameau de Vrijhern. Je la suis tout droit, jusqu’à ce qu’un échalier à gauche me permettre d’atteindre un autre sentier bucolique qui, toujours serpentant, remonte une colline boisée.
BuissonsJ’atteins bientôt un très ancien ermitage (Kluis), composé d’une chapelle en briques, de deux bâtiments à colombages et d’un petit calvaire, le tout dans un ravissant écrin de verdure.  Je m’y arrête quelque temps, car l’endroit a un charme fou.

Kluis

Je le quitte finalement à regret, par l’entrée carrossable empierrée, et retrouve une route asphaltée et, sur la gauche, une grand-route.  Je la longe pendant 50 mètres, puis m’engage à droite dans un petit chemin qui descend. Quand il rejoint un chemin agricole, je l’emprunte vers la gauche, franchis une route un peu plus large et, lentement, dans un petit fond de vallée, me retrouve à Werm, que je dois encore parcourir dans toute sa longueur pour récupérer mon véhicule.

Très jolie promenade, alternant agréablement campagne cultivée, vergers et bosquets. La portion comprise entre Sint-Huibrechts-Hern et l’ermitage isolé est particulièrement plaisante.

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3 octobre 2012 3 03 /10 /octobre /2012 19:23

Dimanche 9 septembre 2012

Belgique – Province du Luxembourg – Grand-Halleux

Grand Halleux (Vielsalm) – Rond Chêne – Ennal – Tigeonville – Grand Halleux

Longueur de la promenade : 11.2 km

Altitude minimale : 311 mètres

Altitude maximale : 528 mètres

Balisage : varié

GPSies

Nous partons en famille de l’église de Grand-Halleux, dans la vallée de la Salm, à quelques kilomètres au nord de Vielsalm.  Nous remontons la grand-route sur deux cents mètres environ, puis prenons à gauche la route de Petit-Thier. Lorsqu’elle s’incurve vers la gauche, nous continuons tout droit, et escaladons la colline. Le panorama sur la vallée à droite vaut le coup d’œil.
Grand HalleuxNous atteignons un carrefour, et en suivons la branche de droite, pour descendre jusqu’au tranquille hameau de Hour, que nous traversons. Au carrefour suivant, nous restons sur notre gauche, et remontons bientôt jusqu’à l’orée de la forêt. Nous longeons une superbe propriété, agrémentée d’un grand parc et d’un étang, puis nous enfonçons dans le bois. Le chemin monte en continu. Nous prenons à droite à une clairière qui sert de dépôt de troncs coupés, puis à gauche à la fourche suivante, et enfin à droite. Nous débouchons sur un chemin forestier plat qui, vers la gauche, nous amène au carrefour du Rond Chêne, avec table de pique-nique (malheureusement occupée, nous nous y serions volontiers arrêtés).

Légèrement vers  la gauche, nous empruntons un sentier étroit (et balisé), qui continue à monter doucement en forêt. Nous traversons un carrefour et, au suivant, nous tournons à gauche. Le chemin forestier descend rapidement jusqu’à une route, qui est celle qui relie Grand-Halleux à Petit-Thier. Nous la suivons (toujours en descente) pendant quelques dizaines de mètres, puis obliquons à droite dans un chemin étroit, qui atteint la lisière du bois, puis traverse les prés (belle vue sur Grand-Halleux vers la gauche). 
Ennal
A un nouveau carrefour, nous prenons à droite la petite route qui descend vers le hameau d’Ennal, qui dégage un charme certain, et dont la plupart des habitations semblent tenir lieu de seconde résidence. Quelques-unes sont particulièrement pittoresques, dont celle, sur la droite, qui propose des gîtes ruraux.  Au centre du hameau, nous tournons à gauche, passons devant un petit muséeconsacrée à un épisode local de la bataille des Ardennes et, aux dernières maisons, à droite dans un chemin herbeux qui descend d’abord vers le ruisseau de Tigeonville puis, avant de l’avoir atteint, fait un coude vers la gauche. La vallée formée par ce ruisseau, et ses deux rives, sont particulièrement photogéniques, avec leur alternance de bosquets et de prairies parsemées d’habitations.
ValléeNous traversons une route, et un chemin asphalté nous conduit au hameau de Tigeonville (quelques maisons) que nous dépassons, en longeant toujours le ruisseau de loin.  Un peu avant d’atteindre son  confluent avec la Salm(qu’on ne voit cependant pas), nous remontons à gauche un chemin empierré, qui passe à côté d’une belle propriété, puis déambule jusqu’à un bosquet, au bord duquel se dresse une haute croix de pierre (appelée croixde Tigeonville). Nous continuons encore tout droit, et le chemin redescend vers Grand-Halleux, où nous débouchons non loin de l’église.

Grand Halleux 2

Promenade assez longue, mais pas très difficile (aucune montée raide) et extrêmement variée (forêt, prairies, ruisseau, villages pittoresques) dans une magnifique région. A recommander.

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28 septembre 2012 5 28 /09 /septembre /2012 19:00

Jeudi 6 septembre 2012

Belgique – Province de Liège – La Gleize

La Gleize (Stoumont) – Borgoumont – Moulin du Ruy – La Gleize

Longueur de la promenade : 8.2 km

Altitude minimale : 238 mètres

Altitude maximale : 377 mètres

Balisage : rectangle rouge.

GPSies

C’est de nouveau par une très belle après-midi que je pars du village de La Gleize, qui domine la vallée de l’Amblève, et où un parking le long de la grand-route m’a permis de laisser mon véhicule. Je me dirige vers Stoumont et, au niveau du restaurant « Le Vert du Pommier », je prends la route de droite, puis celle de gauche un peu plus loin (statue mariale sur une souche d’arbre).

Statue marialeLa route devient un sentier, empierré pour éviter qu’il ne soit trop boueux. Je longe une cité et entre en forêt. Je traverse le ruisseau de Nabonru à gué (une passerelle attend d’être placée) et remonte par un chemin pierreux et encaissé jusqu’à un carrefour, où je tourne à droite. Le joli chemin traverse forêts et friches, et ménage de très belles échappées, sur la droite, vers la vallée de l’Amblève et le viaduc du chemin de fer. Au niveau d’un gué, il faut tenir sa droite, sans faire trop attention à la signalisation, qui est un peu maladroite et inciterait à remonter sur la gauche.

Vue vallée

Le chemin finit par atteindre le hameau de Borgoumont, autrefois célèbre dans la région, car il abritait un sanatorium pour tuberculeux, qui s’est peu à peu transformé en résidence pour invalides de guerre, puis en centre d’accueil pour demandeurs d’asile.

Je traverse la rue principale et descend jusqu’à un ruisseau, que je franchis aussi. Le chemin remonte lentement entre forêts et pâturages (belle vue sur le versant opposé de la vallée du Roannay), puis redescend jusqu’à un ruisseau plus large, le Roannay.

RoannayIl tourne à gauche sans le traverser, remonte un peu puis, à travers pré, atteint une propriété privé, qu’il contourne par la gauche. J’arrive à Moulin du Ruy, pittoresque hameau qui renferme de jolies maisons à colombages. A la route, j’oblique à droite, traverse la rivière et, directement après, emprunte le petit chemin asphalté à droite.

Il longe le ruisseau du Roannay, qu’il traverse d’ailleurs un peu plus, loin, pendant environ deux kilomètres en passant à côté d’une aire de pique-nique.

Vallée du Roannay

Au lieu-dit « Pont du Roannay », la promenade quitte la route vers la droite, et remonte lentement à travers la campagne jusqu’au village de La Gleize, mon point de départ.

La région est absolument magnifique, et la promenade, sans difficulté, convient aux familles.

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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 09:24

18 au 20 août 2012

 

Allemagne – Land de Hesse – Odenwald et Bergstrasse

 

Par un chaleur insupportable à certains moments, et surtout à certains endroits, nous avons passé quelques jours dans une région du sud du Land de Hesse, qui s’appelle la Bergstrasse . Ce nom lui vient bien sûr d’une route ancienne et  importante, qui relie les villes de Darmstadt et de Heidelberg. Mais il est également attribué à tout un cercle (Kreis), que la route en question traverse du Nord au Sud, mais qui en déborde largement, aussi bien dans la vallée du Rhin, vers l’Ouest, qu’à l’Est, dans une forêt dénommée Odenwald.

Cette forêt, qui prolonge la Forêt-Noire au Nord, sans être aussi élevée et aussi dense qu’elle, s’effondre subitement dans la vallée du Rhin, un peu comme les Vosges de l’autre côté du fleuve. Le versant, assez abrupt, jouit d’un climat très doux, qui le fait surnommer « la Riviera allemande ». Il est parsemé de villages et de petites villes, qui se distinguent par une proportion impressionnante de villas très cossues, de style italien plutôt qu’allemand.

C’est également dans cette région que la tradition situe plusieurs épisodes de la légende des Nibelungen , qui met en scène le fameux Siegfried, Brunhilde, les Walkyries et tutti quanti, et a servi d’exemple à ceux qui, en des temps moins propices, ont voulu exalter la valeur guerrière des Allemands.

Pour rappeler cette tradition, la cercle de la Bergstrasse est traversé par une promenade de plusieurs jours, dénommée Nibelungensteig , et qui relie le village de Zwingenberg, au bord de la plaine du Rhin, à la ville d’Erbach. Une autre promenade de plusieurs jours, l’Alemannenweg , dont le nom rappelle que la contrée fut habitée par les Alamans, après le départ des Romains, la sillonne également du sud-ouest au nord-est.

Nous logeons à l’hôtel « Poststuben », confortable sans être grandiose, dans le village d’Auerbach , au bord du quartier des villas. Autant dire que cet hôtel est particulièrement tranquille, et permet un repos bienfaisant après la promenade. On y mange très bien, tant le matin que le soir.

 Ruine Auerbach

Notre première randonnée débute à quelques mètres de l’hôtel, au pied de la colline et, à travers la forêt, nous amène d’abord à un château en ruine, du même nom que le village. Construit en grès rouge, il est très largement restauré, et domine toute la vallée du Rhin, sur laquelle on a une vue saisissante.

Vue du château Un panneau informatif nous apprend que ce château a été bâti au 12ème siècle par les comtes de Katzenelnbogen, et qu’il surveillait la frontière méridionale de leurs possessions. Quand leur lignage s’éteignit trois cents ans plus tard, la terre passa au landgrave de Hesse puis, de là, au Land dont elles forment toujours la limite.

Certaines pièces du château ont été transformées en restaurant, dont nous aurons l’occasion de goûter la cuisine (roborative) le lendemain soir. Du château, la promenade, bien décrite ici , nous conduit, toujours en forêt, à une vallée, à l’entrée du village de Hochstädten, et à une fontaine ancienne, elle aussi en pierres rouges, dénommée « Goethe-Brunnen ». C’est fou le nombre d’endroits  que ce brave Goethe, poète préféré des Allemands, a pu visiter dans son pays, et le nombre de fontaines ou d’arbres où il s’est reposé!

Remontant l’autre versant de la petite vallée, le chemin atteint un « ermitage », en fait un pavillon de chasse ou plutôt un local où les nobles du coin s’arrêtaient pendant leurs promenades. Ce joli bâtiment, construit en bois, à la particularité d’avoir quatre façades recouvertes d’écorce (de différentes essences d’arbres, si je me souviens bien) sur toute leur surface.

EremitageOn remonte ensuite sur une crête, et on longe un vignoble (eh oui !) jusqu’à une petite hutte, idéale pour le pique-nique. Très belle vue sur les confins de l’Odenwald.

OdenwaldPuis on redescend et on atteint rapidement le parc du château de Fürstenlager , tout en pente, aménagé en 1790 par les landgraves de Hesse, et planté de nombreuses espèces exotiques, qui ont bien profité du climat très doux de la région. On traverse tout le parc, jusqu’à un « village » (qui rappelle un peu celui de Marie-Antoinette à Versailles) et à un étang magnifiquement situé. Comme il a fait très chaud et que nous avons soif, nous profitons du café (« Biergarten ») installé dans le parc pour nous désaltérer, avant de rejoindre en une demi-heure le centre ancien d’Auerbach, et de là notre hôtel.

FürstenlagerCe fut vraiment une belle promenade, extrêmement variée.

Longueur : 7.9 km

Dénivellation : 125 – 334 mètres

GPSies

 

 Le second jour, nous décidons de parcourir une partie du Nibelungensteig. Nous gagnons la gare de Zwingenberg en voiture (c’est un arrêt plutôt qu’une gare), puis le village de Reichenbach_(Lautertal) par les transports en commun (train puis autobus, fréquents, ponctuels et rapides).

Du village, qui est dans une vallée, nous remontons un sentier très abrupt le long de la « Felsenmeer », littéralement la mer de rochers. Depuis le haut de la colline, sur plus d’un kilomètre, des milliers d’énormes rochers arrondis ont dévalé à la fin de la dernière période glaciaire, formant comme une gigantesque traînée dans la forêt. Le phénomène n’est pas rare en soi mais ici, il est particulièrement impressionnant par son amplitude.

FelsenmeerNous sommes dimanche et le site, très touristique, est envahi par les promeneurs et par les familles. La foule s’éclaircit néanmoins à mesure qu’on s’élève, et c’est presque seuls que nous atteignons, tout en haut, la tour Ohly, au sommet laquelle on ne peut plus accéder.

Une longue et magnifique descente en sous-bois nous conduit ensuite aux abords du village de Balkhausen , où nous profitons d’une table de pique-nique idéalement située pour nous restaurer. La vue de cet endroit, sur un paysage verdoyant de toutes parts, est tout simplement superbe. Nous traversons une route (la promenade les évite soigneusement) et entamons l’ascension du Melibokus , le plus haut « sommet » de la Bergstrasse, à  517 mètres d’altitude. On le voit de très loin.

MelibocusNous nous réjouissons d’arriver au sommet, car il fait vraiment très chaud, et nos réserves de liquide sont presqu’épuisées. Selon notre guide, une auberge  y est installée, où nous prendrons  une collation bien méritée.

Vallée du Rhin

Vue depuis le sommet du Melibokus


Catastrophe ! l’auberge, ou plutôt l’aubette, est bien là, mais elle fermée pour vacances annuelles. En plein mois d’août… Nous en sommes dès lors réduits à parcourir les quatre kilomètres qui nous séparent encore de notre but en croquant des mûres (heureusement rafraîchissantes) et en nous partageant les quelques centilitres d’eau (chaude !) qui nous restent. Par chance, le chemin descend continuellement, et se déroule très principalement en sous-bois, ce qui nous épargne les rayons cuisants du soleil.

Nous atteignons enfin Zwingenberg , joli village moyenâgeux où nous avions laissé notre voiture.

Encore une promenade splendide, parfaitement balisée, et qu’on peut parcourir dans les deux sens. Une nouvelle fois, beaucoup de variété.

Longueur : 13.2 km

Dénivellation : 98 – 522 mètres

GPSies

 Signalisation

    Prenanthes purpurea

 

 

Prenanthes purpurea, une plante commune au sud de la Loire. Sa présence ici est signe de la clémence du climat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Troisième et dernier jour. Nous gagnons en voiture la petite ville de Lindenfels , perchée sur un éperon au cœur de l’Odenwald (à une trentaine de kilomètres d’où nous logeons).
LindenfelsUn grand parking accueille notre véhicule, et nous commençons notre périple par la traversée de la localité, proprette et bien restaurée. Nous dévalons ensuite la colline dans un paysage bocager et plaisant, atteignons le village d’Ellenbach, et remontons sur la colline de l’autre côté (le pays est une véritable succession de montagnes russes de faible altitude) par un large chemin qui serpente dans la forêt.

Tout là-haut, nous retrouvons le Nibelungensteig, plus loin qu’où nous l’avons emprunté hier, et nous le suivons vers la droite.

Nouvelle descente, jusqu’à une aire de pique-nique assez curieuse puisqu’en plus des bancs, barbecues, et huttes habituels, elle comporte un pédiluve, sorte de petite piscine alimentée par l’eau d’un ru, où mon épouse et mon fils se trempent les pieds gonflés par la chaleur torride et moite avec délectation.  Comme je n’ai jamais été un grand fan de l’eau, je les regarde et cela suffit à mon bonheur…

Aire de pique-niqueUn peu plus bas, on traverse le village fleuri de Schlierbach, qui fait déjà penser aux contreforts germaniques des Alpes, puis on remonte vers Lindenfels.

SchlierbachA quelques centaines de mètre de notre point d’arrivée, l’orage, qui couvait depuis une heure ou deux, se déclare et nous arrose copieusement de grosses gouttes rebondissantes qui nous détrempent jusqu’à l’os en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.

Nous avions imaginé de terminer notre séjour par une visite à une pâtisserie, mais, jugeant que nous ne sommes décidément plus présentables, nous reprenons notre véhicule pour un voyage de retour sans histoire.

GPSies

Longueur : 10.3 km

Dénivellation :  210 – 500 mètres  

 

Impatiens noli-tangere (à gauche) et Impatiens parviflora (à droite) poussent côte à côte le long du Nibelungensteig

 Impatiens parvifloraImpatiens noli-tangere

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4 septembre 2012 2 04 /09 /septembre /2012 22:06

Jeudi 9 août 2012

Belgique – Province de Liège – Plainevaux

Plainevaux (Neupré) – Rosière – Fechereux (Esneux) – Roche aux Faucons - Plainevaux

Longueur de la promenade : 8.4 km

Altitude minimale : 85 mètres

Altitude maximale : 241 mètres

Balisage : partiel.

GPSies

 Il fait très beau en cette fin d’après-midi, lorsque je pars du nouveau cimetière de Plainevaux, un peu en dehors de la localité, où quelques places de parking sont disponibles. Je remonte vers le village, et oblique rapidement à gauche dans un sentier recouvert de gravillons, qui est aussi accessible aux deux roues. Il m’amène à une petite route, que je prends à gauche et, au carrefour suivant, je continue tout droit. J’entre dans le hameau de Strivay, atteins une route plus fréquentée, que j’emprunte tout droit, en descente, sur quelques centaines de mètres. Une stèle en pierre , ornée d’une plaque en bronze, commémore l’héroïsme du baron de Menten de Horne, premier officier belge tué (à cet endroit) pendant la première guerre mondiale. Juste après une grotte dédiée à la Vierge Marie, je tourne à gauche dans la rue de Rosière. Cette route étroite, mais asphaltée, me conduit d’abord à une ferme, puis elle descend en faisant deux grandes boucles et en entrant en forêt, jusqu’à la ferme de Rosière, un très ancien bâtiment bâti par les moines de Signy l’Abbaye (Ardennes françaises) au bord de l’Ourthe, qui servit ensuite de guinguette pour les vacanciers du dimanche qui y arrivaient d’Esneux à pied, et est actuellement transformé en manège. Très belle vue sur la rivière et ses rives.

Rosière

Juste avant l’entrée de la ferme, j’oblique à gauche dans un sentier qui longera l’Ourthe sur plusieurs kilomètres. Accidenté, parfois même aventureux, ce magnifique sentier est balisé du sigle des GR®. En sous-bois poussent à cet endroit l’un ou l’autre buisson de belladone (Atropa belladona L.), une plante dont les fruits, semblables à des cerises noires, sont aussi appétissants que toxiques (en fait, c’est sans doute la plante la plus toxique de nos régions, d’autant que ses baies sont – paraît-il – savoureuses…). Par de nombreuses trouées, on a de magnifiques respectives sur les rochers qui surplombent le méandre de la rivière (Roche aux Faucons).

Belladone fruit

Au bout du sentier, j’atteins un terrain de camping, puis le hameau de Fêchereux, dont le centre est resté ancien, et où un panneau m’explique qu’à cet endroit, la rivière était jadis traversé par deux gués, un pour les charrois remontant d’Ardenne en Hesbaye, et un pour ceux suivant l‘autre direction. Je rejoins une petite route qui remonte à flanc de colline, puis oblique à gauche dans un sentier beaucoup plus abrupt, qui me conduit à son faîte. A un carrefour, un panneau nouvellement placé m’indique la direction de la Roche-aux-Faucons, que j’atteins grâce à un splendide sentier de crête, que j’avais déjà emprunté au cours de l’hiver 2011. De ce rocher panoramique, la vue est évidemment encore plus belle quand, comme aujourd’hui, le soleil luit.

Roche aux faucons 1

Roche aux Faucons 2

Je rejoins bientôt une route, que je ne fais qu’effleurer, pour prendre un sentier qui, en ligne droite, me ramène aux abords de Plainevaux et à son cimetière.

Splendide promenade, un peu sportive mais extrêmement riche en sensations.

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27 août 2012 1 27 /08 /août /2012 00:17

Vendredi 3 août 2012

Belgique – Province de Liège – Membach

Membach (Baelen) –Meyerskopf – Chêne du Rendez-Vous - membach

Longueur de la promenade : 8.9 km

Altitude minimale : 235 mètres

Altitude maximale : 375 mètres

Balisage : partiel.

GPSies

L’Hertogenwald  est une immense forêt qui s’étend au sud de la rivière Vesdre, jusqu’aux Hautes Fagnes. Elle tire son nom du fait qu’aux temps anciens, elle constituant la réserve de chasse des ducs de Limbourg, qui régnaient sur la région.

Jusqu’aujourd’hui, je ne m’y étais que rarement promené, et j’ai voulu réparer cette lacune.

Départ de la chapelle Saint Quirin, sur la route qui relie Eupen à Limbourg par Goé, à l’embranchement de la rue de Membach . Cette jolie chapelle est garnie d’une porte sculptée, moderne et du plus bel effet.

chapelle st quirin

Je tourne le dos à la rue de Membach, et rejoins le pont qui traverse la Vesdre. De l’autre côté, je bifurque à gauche, passe devant une grosse maison qui pourrait être forestière ( ?), et entre en forêt. J’emprunte pendant plusieurs kilomètres un magnifique chemin empierré, qui décrit une grande boucle en suivant d’abord la Vesdre, puis un de ses petits affluents. Un panneau d’information m’explique que ce sentier suit le tracé d’une ancienne voie de chemin de fer construite par les Allemands pendant la première Guerre mondiale, laissée en activité par après, et qui permettait l’acheminement du bois coupé dans l’Hertogenwald. Les deux cours d’eau sinuent en contrebas du chemin, dans de magnifiques vallées étroites, qui constituent une réserve naturelle.

forêtInsensiblement, le chemin s’élève, pour atteindre un plateau (Meyerskopf) et un embranchement. J’emprunte la branche de gauche qui, toujours dans une très belle forêt, rejoint une route asphaltée, dite du « Trou du Loup ». Elle n’est accessible qu’à la circulation des forestiers, et je n’y rencontrerai aucun véhicule à moteur. Je la prends vers la droite, et suit un trajet quasiment rectiligne, monotone malgré le charme de la forêt, jusqu’au carrefour du Chêne du Rendez-Vous. Un autre panneau m’y explique que le rendez-vous en question était celui des chasseurs, et que ledit chêne a dû être abattu à la fin du 20èmesiècle, parce qu’il menaçait de s’effondrer sur la chaussée. En fait de chaussée, celle-ci est plutôt étroite, et interdite à la circulation depuis plusieurs années.

Au carrefour en question, j’oblique à droite ; c’est une nouvelle fois une route asphaltée que je suis, mais celle-ci ondule agréablement et descend vers une charmante petite vallée. Lorsqu’elle l’a atteinte, elle longe le ruisseau qui l’a formée, jusqu’à la Vesdre, que je traverse sur le pont du départ. Je suis arrivé.

vesdre

Jolie promenade forestière, surtout dans sa première partie. Le tronçon asphalté, qui constitue environ la seconde moitié du trajet, est beaucoup plus fastidieux, quoique non dénué d’agrément.

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16 août 2012 4 16 /08 /août /2012 09:35

Dimanche 29 juillet 2012

Allemagne – Land de Rhénanie du Nord-Westphalie – SCHMIDT

Schmidt (Nideggen) – Mestrengermühle – Kumbachtal - Schmidt

Longueur de la promenade : 9.8 km

Altitude minimale : 264 mètres

Altitude maximale : 488 mètres

Balisage : varié

GPSies

Notre fils étant à un camp de scouts, c’est donc à deux que, ma femme et moi, nous entreprenons la randonnée d’aujourd’hui.

Le village de Schmidt est perché entre la vallée de la Kyll, au Nord, et celle de la Rur, qui s’élargit en lac de barrage, au sud. Il a beaucoup souffert de la contre-offensive américaine qui a suivi la bataille des Ardennes, en 1945, si bien qu’il a été complètement reconstruit après la guerre. On n’y trouve donc pas de ces maisons à colombage qui font le charme des villages de l’Eifel, ce qui ne l’empêche pas d’être propret, et même coquet.

Schmidt

Nous garons notre véhicule sur le grand parking à proximité de l’église, et commençons notre promenade en traversant le joli parc  juste à côté. Nous arrivons à une rue, que nous traversons, pour prendre en face la Kommerscheidterstrasse. Nous passons sous la grand-route qui contourne le village et obliquons ensuite dans la première à gauche. Cette route étroite remonte dans la campagne, parallèlement à la grand-route, jusqu’à un carrefour, où nous tournons à droite. La vue du haut de cette éminence est fantastique et porte jusqu’aux abords de Cologne. Au carrefour suivant, nous continuons tout droit dans un chemin de campagne, qui rejoint la lisière de la forêt puis, en une large courbe, la vallée d’un petit ruisseau charmant.

Forêt Nous la suivons, traversons le ruisseau puis, un peu plus loin, quittons le chemin principal pour le retraverser.  Nous continuons à descendre, et le chemin se rétrécit en un sentier qui est régulièrement barré par de gros troncs d’arbres arrachés par un orage tout récent (les arbres portent encore leurs feuilles, et elles sont à peine flétries). Finalement, nous atteignons une maison isolée (ses habitants ont dû avoir chaud pendant cet orage)  sur la rivière Kyll. De l’autre côté de la rivière, nous tournons à droite, et empruntons un sentier qui longe l’ancien bief d’un moulin, le Mestrenger Mühle, que nous atteignons peu après.

Mestrenger Mühle Il est transformé en un pittoresque café-restaurant qui, en ce dimanche après-midi, est bien fréquenté. Nous traversons la cour du café et tournons peu après à droite pour retraverser la Kyll sur un petit pont où une sculpture rappelle qu’en 1945, au milieu des combats féroces qui se déroulaient dans la région, un médecin allemand, le Dr.Stüttgen , a pris l’initiative de conclure une trêve avec l’unité américaine qu’il avait en face de lui, puis soigner et évacuer les blessés des deux camps. Ce héros a d’ailleurs été honoré par le gouvernement américain après la guerre.

KallbrückeAprès le pont, le chemin tourne à gauche puis nous obliquons à droite au carrefour suivant pour arriver à une clairière où s’élèvent deux maisons dont la tranquillité ne pourra jamais être perturbée.  Le chemin fait une courbe vers la gauche, arrive à une fourche, dont nous empruntons la branche de droite, puis à une autre, où nous allons à gauche. A travers la forêt, puis par une succession de clairières, nous longerons désormais, à quelque distance, le Krumbach, qui coule dans une superbe vallée.

Kumbachtal Le chemin pierreux remonte lentement mais sûrement. Après 2 kilomètres, il se recouvre d’asphalte, continue à monter, passe devant une aire de pique-nique bien placée, puis atteint les premières maisons du village de Schmidt. Nous tournons une dernière fois à gauche et remontons lentement vers l’église, but de cette magnifique promenade.

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11 août 2012 6 11 /08 /août /2012 23:15

Mardi 24 juillet 2012

Belgique – Province de Limbourg – WIDOOIE

Widooie (Tongeren) – Vechmaal (Heers) – Bommershoven (Borgloon) - Widooie

Longueur de la promenade : 9.6 km

Altitude minimale : 74 mètres

Altitude maximale : 104 mètres

Balisage : partiel.

GPSies

Avec mon fils, qui marche maintenant plus vite que moi, je pars de la salle des fêtes du village de Widooie, à quelques kilomètres de Tongres, en fin d’après-midi. Nous faisons quelques pas vers le centre de ce petit bourg très isolé dans la campagne, puis nous tournons à gauche pour traverser un ruisseau. Juste après, nous obliquons encore à gauche et passons bientôt devant le parc (plutôt une grande étendue herbeuse) d’un très beau châteaude style mosan en briques rouges entrecoupées de moellons jaunâtres, probablement en pierre marneuse. Il appartient actuellement à la famille de Schaetzen van Brienen, qui l’habite.

Chateau de Widooie Après un bosquet, nous tournons une nouvelle fois à gauche, dans un chemin herbeux, qui continue à longer le périmètre du château, que nous pouvons donc admirer sous différentes facettes. Ce chemin borde ensuite un bois marécageux (qui doit être assez riche en faune et en flore), fait un coude à droite, puis un autre à gauche, enfin un dernier à droite, avant d’atteindre une route bétonnée.

sentier Nous la suivons vers la droite et, au milieu des cultures et de petits vergers, elle nous amène aux premières maisons du village de Vechmaal . Nous n’y entrons pas, mais obliquons à droite dans un autre chemin de remembrement. Au carrefour suivant, nous prenons à gauche, puis à droite après un verger dans lequel nous avons l’occasion de goûter de délicieuses cerises rouge foncé un peu acides, très désaltérantes en cette chaude soirée. La route, bétonnée mais très peu fréquentée, traverse de grandes étendues de cultures, longe un autre verger puis arrive à une petite chapelle, où nous nous asseyons quelques minutes pour nous restaurer.

Nous empruntons ensuite le chemin presqu’en face de la chapelle qui, dans l’ombre des peupliers, nous conduit à l’entrée de Bommershoven . Une fois encore, nous n’entrons pas dans le village mais, à un petit carrefour au bord duquel s’élève une magnifique maison fleurie, nous tournons à droite. Le chemin s’avance d’abord entre de hautes rangées d’arbres, puis atteint  un plateau et traverse un carrefour. Un peu plus loin, juste avant un fossé rempli d’eau, il s’arrête brusquement.   Pas moyen de franchir le fossé. Nous en sommes réduits à traverser un pré sur la gauche puis, le long d’une haie, à rejoindre la grand-route qui relie Tongres à Borgloon. Nous la suivons vers la droite pendant cent mètres, espérant avoir accès au chemin qui longe le fossé entre de hauts arbres. Pas de chance ! C’est un chemin privé, dont l’accès est strictement interdit. Qu’à cela ne tienne ! Nous continuons sur la grand-route et, deux cents mètres plus loin, obliquons vers la droite sur une route qui traverse un petit bois. De l’autre côté de celui-ci, nous tournons une dernière fois vers la gauche et, en longeant ce petit bois, nous retrouvons bientôt le village de Widooie et notre point de départ. Plusieurs faisans, lièvres et perdrix ont croisé notre chemin tout au long du périple.

Une promenade avec beaucoup de béton et d’asphalte, mais qui traverse néanmoins de jolis paysages hesbignons, et une belle zone humide à la sortie de Widooie.

cultures

  

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10 août 2012 5 10 /08 /août /2012 23:24

Lundi 23 juillet 2012

Belgique – Province de Liège – Saint Jean Sart

Saint Jean Sart (Aubel) – Rullen (Fourons) – Chapelle Ste Anne – Saint Jean Sart

Longueur de la promenade : 8.3 km

Altitude minimale : 139 mètres

Altitude maximale : 259 mètres

Balisage : partiel.

GPSies  

Je pars en fin d’après-midi du centre du village de Saint-Jean-Sart, bâti sur les flancs de la cuvette d’Aubel, à un jet de pierre de l’abbaye du Val Dieu. C’est un des plus typiques de ce pays de Herve, où j’aime tant de randonner. Je remonte la rue principale et, un peu avant les dernières constructions, j’oblique à gauche dans un sentier profondément encaissé qui, entre les haies, monte assez fortement vers les prairies. Presque au sommet de la colline, et un peu sur la gauche, un ancien poste d’observation militaire, datant d’avant la dernière guerre, est aux trois quarts enterré dans un pré. Il est accessible grâce à un échalier et de son toit, sur lequel une table d’orientation est installée, le panorama est absolument fantastique ; sur 270°, il englobe tout le pays de Herve, et porte jusqu’aux Hautes Fagnes et au début des Ardennes, de l’autre côté de Liège.

AubelOn a par ailleurs le village de Saint Jean Sart à ses pieds.

St Jean Sart Le sentier rejoint une route, que je prends vers la gauche et qui m’amène à un tilleul pluricentenaire, qui tient encore debout après avoir été gravement mutilé par la foudre. Ici, je suis dans la commune de Dalhem, et je traverse la grand-route qui, à gauche, conduit à Visé. Je me retrouve sur un chemin agricole, au milieu d’un verger de basses-tiges. A la fin de ce verger, j’atteins un carrefour, où je tourne à droite. Le chemin herbeux n’est presque plus visible, mais il longe un talus et conduit à une maison isolée, en restauration. J’y rejoins une route asphaltée étroite qui, tout droit, me mène en quelques ondulations descendantes au hameau bilingue de Rullen. Très jolies vues sur la campagne verdoyante. Peu après la ferme Brabant, j’oblique à droite, et remonte, grâce à une route asphaltée encore plus étroite que la précédente, vers quelques maisons dispersées dans la campagne. Après la dernière, l’asphalte disparait, et un chemin herbeux me permet, en deux virages, d’atteindre la grand-route de Visé. Je la suis pendant trois cents mètres environ vers la droite et, juste après une maison, tourne à gauche vers le hameau du Bois de l’Oé. J’en dépasse les quelques maisons, et, tout droit, redescends par un sentier bordé de hautes haies vers la vallée de la Bel, affluent de la Berwinne. Je rejoins un autre sentier, et fais un petit crochet sur la gauche, jusqu’à la chapelle Sainte-Anne, à côté de laquelle une table de pique-nique est installée. Je m’y repose un peu, en profitant de la jolie vue sur la vallée et sur le bourg d’Aubel . La chapelle est pratiquement vide, et un panonceau indique que des voleurs y ont sévi.

Chapelle Ste Anne

Je reviens sur mes pas, puis continue tout droit le sentier qui longe la rivière à flanc de coteau, jusqu’à une petite route, où je tourne à gauche. Juste après une fermette isolée, à ma droite, une série d’échaliers me permettent de traverser une grande prairie, en contournant une exploitation agricole par la gauche. Je retrouve une autre route asphaltée, que j’emprunte encorevers la gauche. Elle me ramène à Saint Jean Sart. Au niveau d’un tournant, un dernier échalier évite un grand détour, en autorisant la traversée d’un pré et l’accès direct à au centre du village.

BétoineLa bétoine (Stachys officinalis) fleurit au bord des près au dessus de Saint-Jean-Sart

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