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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 19:57

Dimanche 15 janvier 2012

Belgique – Province de Liège – CHAUDFONTAINE

Chaudfontaine – Ninane – Bois les Dames - Chaudfontaine

Longueur de la promenade : 5.0 km

Altitude minimale : 77 mètres

Altitude maximale : 223 mètres

Balisage : une promenade  du syndicat d’initiative de Chaudfontaine, balisée d’un rectangle jaune, suit à peu près le même parcours, mais en sens inverse.

GPSies

 

Au centre de Chaudfontaine, en face des thermes et du casino, une grande place permet de se parquer aisément. En son centre se trouve le syndicat d’initiative et le complexe « Source O Rama », et un peu plus loin, au pied de la colline, la jolie Maison Sauveur, en pierres grises.

Maison Sauveur

Du parking, je me dirige vers cette maison et entreprend de gravir la colline par un sentier étroit, qui serpente en pente douce. Il est marqué des signes d’un GR. Au bout d’une dizaine de minutes, les marques partent vers la gauche, mais je remonte à droite pour atteindre le sommet et le village de Ninane.

Le sentier rejoint une route qui, entre les maisons, aboutit à la rue du Centre, que je prends vers la gauche sur trois cents mètres environ. A hauteur d’un carrefour, je tourne à droite, vers un sentier encaissé qui fait une courbe vers la gauche et descend dans un vallon. J’atteins une forêt, et traverse un ruisseau sur un pont de bois.

SentierJuste après, je remonte à droite un sentier étroit et peu visible, le long de ce ruisseau. Il s’en éloigne peu à peu, pour remonter sur la gauche et rejoindre une vaste pelouse, dite calaminaire. On appelle ainsi les terrains riches en métaux lourds, principalement le zinc, sur lesquels la végétation, et principalement les arbres et arbustes, peinent à se développer. Ces pelouses sont caractérisées par une flore particulière, où l’on note surtout la présence de graminées et de deux jolies plantes à fleurs : la pensée calaminaire (Viola calaminaria) et le tabouret bleuâtre (Thlaspi caerulescens), qui sont présents ici mais dont, en ce mois de janvier, on ne voit évidemment rien.

Pelouse calaminaire

Le sentier atteint un croisement, où je tourne à droite, puis un autre, d’où l’on a une belle vue sur la vallée de la Vesdre et son versant opposé.

Vue sur la vallée

Je prends la branche de gauche, puis celle de droite un peu plus loin et, toujours traversant cette pelouse, qui couvre plusieurs hectares, je redescends dans un vallon, en surplomb d’un ruisseau, par un sentier pierreux un peu acrobatique. Au fur et à mesure que la nature du terrain change, les arbustes, puis les arbres réapparaissent.

Je me retrouve au niveau de la Vesdre, non loin d’un complexe de terrains de football. Nouveau carrefour, où je prends vers la gauche, pour remonter dans la forêt par un chemin d’exploitation.

Celui-ci m’amène à une sorte de rotonde en bois, où l’on peut s’asseoir à l’abri quand il pleut, et où un panneau explicatif donne au promeneur des renseignements très intéressants sur le biotope que je viens de traverser.

Après une petite pause, je redescends vers la droite, dans la forêt, jusqu’à un autre ruisseau. Je le longe quelque peu, puis le traverse et remonte de l’autre côté. Encore quelques centaines de mètres, et j’atteins le Pont du Diable (belle vue à gauche et à droite), sorte d’arcade en pierres au-dessus du sentier.

Pont du Diable

J’oblique vers la gauche, et le chemin me ramène en une dizaine de minutes à Chaudfontaine.

Très belle promenade, un peu difficile tant à cause des montées et descentes continuelles que de l’âpreté de certains sentiers. Les paysages traversés sont vraiment très beaux, et inhabituels.

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18 janvier 2012 3 18 /01 /janvier /2012 23:05

Mercredi 11 janvier 2012

Belgique – Province de Liège – BEN-AHIN

Ben (Huy) – Solières – Gives - Ben

Longueur de la promenade : 10.0 km

Altitude minimale : 72 mètres

Altitude maximale : 228 mètres

Balisage : partiel

GPSies  

L’église du petit village de Ben, en pierres calcaires, est bâtie au bord d’une placette minuscule, au fond d’un cul-de-sac. Elle fait face à un haut bâtiment de style flamand, assez mal entretenu, et actuellement à vendre.

Ben

C’est de là que part ma promenade. Tournant le dos à la Meuse, je rejoins une route transversale qui, vers la gauche, rejoint au bout de quelques centaines de mètres le bord du fleuve. Je longe celui-ci en direction de Huy avec, à ma gauche et de l’autre côté de l’eau, le village de Bas-Oha surmonté de son église en moellons et, légèrement à ma droite, les ruines du château de Beaufort, juché sur un rocher.

Eglise de Bas Oha

Je dépasse ce château, et atteins la grand-route Huy-Namur, que je traverse. Juste à côté d’un café, je m’engage dans un chemin mal asphalté, qui s’enfonce entre de hautes parois rocheuses. Contournant le rocher de Beaufort, il longera le ruisseau de Solières pendant de longs kilomètres, en perdant rapidement son recouvrement d’asphalte. Cette partie de la promenade est extrêmement pittoresque. En cette saison, c’est véritablement la « vallée du bout du monde ».  Le chemin (balisé) passe d’abord au large d’une maison blanche totalement isolée, puis s’enfonce en sous-bois, un peu en surplomb du ruisseau. Il est bordé de monnaies du pape (desséchées, mais parfaitement reconnaissables à ce qui reste de leurs fruits) et de buis plus hauts que moi, qui doivent avoir plusieurs dizaines d’années, si j’en juge par la lenteur de la croissance de cet arbuste.

  

BuisMonnaie du pape

 

Un sentier plus étroit permettrait de longer le ruisseau au plus près, mais je n’ai pas jugé utile de le suivre, car il est beaucoup plus acrobatique que le chemin sur lequel je me trouve, et n’apporte pas grand-chose de plus au charme du paysage traversé. A un moment donné, on peut voir sur la gauche, dominant le ruisseau d’une trentaine de mètres, plusieurs grottes, dont une appelée Trou-Manto et une autre « caverne des Romains », à très large ouverture. Je ne serais pas étonné d’apprendre qu’elle servit jadis d’abri à nos ancêtres de la préhistoire, tant elle semble bien se prêter à cet usage.

Caverne des romains

Après plusieurs larges courbes, le chemin semble vouloir quitter la forêt. Sur la gauche, une ferme couronne une succession de prairies. J’atteins un carrefour de sentiers, celui de gauche descendant vers le ruisseau pour le traverser. Je prends résolument à droite, et remonte une colline à travers un bois de pins, puis de feuillus. Je traverse un chemin plus large, atteint le sommet de la colline, et redescend, toujours en ligne droite, de l’autre côté. Je croise une route asphaltée, près des premières maisons du hameau de Solières. Très belle vue en face sur la campagne boisée.

Solières

Continuant tout droit dans un sentier herbeux en forte descente, j’atteins une autre route carrossable, que je vais suivre jusqu’à un petit carrefour. A cet endroit, je monte en face de moi une sente herbeuse qui me conduit à l’orée d’un petit bois, qui est en fait un lotissement de villas. Je traverse une route, puis une seconde, suivant toujours un sentier étroit. Il descend et, lorsqu’il atteint le bout du bois, je tourne à droite dans un autre sentier qui me conduit à quelques maisons. Rejoignant une route carrossable, je la prends vers la gauche, puis vers la droite et, passant devant une grosse maison de repos pour personnes âgées, j’atteins la grand-route Huy-Namur, à l’entrée du village de Gives. Je la traverse, rejoins la Meuse, et suit son cours vers l’aval jusqu’à me retrouver au niveau de l’église de Ben, mon point de départ.

Scolopendre

 Phyllitis scolopendrium, une fougère, aux abords du ruisseau de Solières

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13 janvier 2012 5 13 /01 /janvier /2012 23:05

Dimanche 8 janvier 2012

Belgique – Province de Limbourg – MOULAND

Mouland (Fourons) – Withuis – Mesch (Pays-Bas) - Mouland

Longueur de la promenade : 5.7 km

Altitude minimale : 57 mètres

Altitude maximale : 90 mètres

Balisage : partiel

GPSies

Il a fait laid pendant toutes les vacances de Noël et demain, c’est la rentrée. Malgré le ciel menaçant, nous décidons donc de faire une petite promenade en famille, ce dimanche après-midi.

Nous partons de la place de Mouland, village de l’entité des Fourons. Laissant l’église derrière nous, nous prenons la route à droite, puis la Bijsstraat à gauche, et nous nous retrouvons dans la campagne. Nous laissons une rue à droite, puis un autre à gauche, et suivons tout droit un chemin de terre qui traverse la campagne, puis longe vers la droite l’autoroute Liège-Maastricht. Nous passons en territoire hollandais et au bout d’un kilomètre, atteignons la grand-route au hameau de Withuis (restaurant). Nous la traversons et par une petite route asphaltée, nous dirigeons vers le village de Mesch. A notre gauche, une très belle ferme, ancien moulin, est bâtie le long d’un ruisseau (la Voer).

Meschermolen

Aux premières maisons du village, nous obliquons vers la droite, et retrouvons la campagne, où un chemin empierré nous permet de  revenir en Belgique. Pratiquement tout le long de la frontière, les bornes qui délimitent les deux pays, et datent de l’indépendance du pays, ont été conservées.

Borne

Nous retrouvons la grand-route, la traversons et regagnons les abords de Mouland par une rue bordée de très belles maisons. Lorsqu’elle s’incurve vers la droite, nous prenons carrément à gauche un chemin qui atteint bientôt une jolie petite chapelle entourée d’un parterre de verdure.

Chapelle

 Là, nous tournons à droite, jusqu’à une route, au coin d’une belle maison qui offre des chambres d’hôte. En face, se trouve un bâtiment ancien, dont un des côtés a été aménagé en salle de réception. Nous suivons ici une promenade balisée de poteaux blancs et, traversant la route, contournons de bâtiment par un sentier étroit. Il traverse la rivière (Berwinne) sur un petit pont, et remonte l’autre versant en s’encaissant entre de hauts arbres. Sur le plateau, il pleut un peu, et nous profitons d’un bel arc-en-ciel, car le soleil luit faiblement à l’horizon.

Arc en ciel

Atteignant un carrefour, nous tournons à droite et redescendons vers la vallée. Nous prenons à droite à un carrefour en T, retraversons la grand-route, puis la Berwinne, et nous retrouvons dans le village de Mouland, où nous n’avons plus qu’à rejoindre l’église.

 

Lierre

 Les fruits du lierre sont mûrs

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28 décembre 2011 3 28 /12 /décembre /2011 19:04

Mardi 27 décembre 2011

Belgique – Province de Limbourg – MAASMECHELEN

Grande boucle dans la Mechelse Heide

Longueur de la promenade : 7.5 km

Altitude minimale : 52 mètres

Altitude maximale : 94 mètres

Balisage: triangle rouge

GPSies

Nous profitons de la seule journée annoncée sèche cette semaine pour nous promener ensemble, mon fils et moi. Comme il a beaucoup plus tout le mois de décembre, le sol est complètement détrempé, et nous optons pour un revêtement sablonneux, qui laisse filtrer l’eau, en espérant ne pas trop y enfoncer. Nous nous rendons donc en Campine, et plus précisément à Maasmechelen, petite ville commerciale le long de la Meuse, à deux pas de la Hollande.

Sur la route d’As, juste après les dernières maisons de la localité, il y a un grand complexe touristique, appelé « Salamander» et, tout à côté, un vaste parking pour les promeneurs qui ont décidé d’arpenter la « Mechelse_Heide», vaste étendue inhabitée qui borde la ville et fait partie du Parc National de la Haute Campine.

C’est de là que nous partons en début d’après-midi. Nous choisissons la promenade marquée d’un triangle rouge, la plus longue, qui fait une grande boucle autour de la réserve naturelle, et nous la suivons dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Elle est parfaitement balisée, et on peut donc s’y aventurer sans la moindre carte, comme nous l’avons fait.

En sortant du parking, nous prenons à droite un chemin forestier qui longe un moment la grand-route, puis s’en écarte pour s’enfoncer dans un magnifique bois de pins.

En légère montée, il atteint au bout de deux kilomètres environ une falaise, qui plonge vers un lac, lequel est en fait le déversoir d’une sablière en exploitation. La vue porte loin, et vaut la peine qu’on s’arrête un peu.

Sablière

Quelques centaines de mètres plus loin, la promenade oblique franchement vers la droite et dévale vers la sablière, en franchissant deux barrières successives. La forêt a fait place à une vaste lande, recouverte de bruyère et d’autres buissons, qui doit être particulièrement photogénique au mois d’août, lorsque cette espèce est en fleurs. Nous suivons sur la gauche, pendant une bonne centaine de mètres, le chemin d’exploitation de la carrière, passons entre deux déversoirs, sur lesquels j’espérais, mais en vain, voir des oiseaux d’eau, puis remontons vers la droite au sommet de l’autre versant.

L’étroit sentier traverse une autre étendue de lande, et atteint un carrefour où un banc nous permet de reprendre quelques forces.

Lande

Nous obliquons à gauche et suivons un vallon arboré jusqu’à une zone humide, que nous dépassons.

Le chemin retrouve les bois majestueux, traverse une petite route interdite à la circulation automobile, frôle les premières villas (et quelles villas, on dirait « Dallas ») de Maasmechelen, et, continuant en large courbe vers la gauche, rejoint finalement, et après quelques changements de direction,  le parking d’où nous sommes partis.

Une balade magnifique, malgré le temps assez maussade, et parfaitement adaptée aux familles. Nous y avons d’ailleurs croisé de nombreux promeneurs, joggeurs et cyclistes de tous âges.

NB : le grand panneau informatif à l’entrée de la réserve, et son site internet, annoncent pour cette promenade une longueur de 10 km, mais en réalité, elle n’en fait que 7.5.

 Tyromyces

 

Deux curieux champignons rencontrées au cours de notre promenade: le premier (à gauche) est sans doute du genre Tyromyces, et le second (ci-dessous) s'appelle Tremella mesenterica.

Tremella mesenterica

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18 décembre 2011 7 18 /12 /décembre /2011 22:25

Vendredi 9 décembre 2011

Allemagne – Land de Rhénanie du Nord-Westphalie – ZWEIFALL

Zweifall (Stolberg) – Vicht – Schlangenberg - Zweifall

Longueur de la promenade : 9.2 km

Altitude minimale : 222 mètres

Altitude maximale : 334 mètres

Balisage : varié

GPSies

Zweifall est un gros village devenu résidentiel, qui dépend de la ville de Stolberg, à une quinzaine de kilomètres d’Aix-la-Chapelle, et se blottit le long de la rivière Vicht, tout entouré de grandes forêts.

Le long de la route d’Aix-la-Chapelle, juste à côté du cimetière et d’une chapelle, il y a un petit parking où je laisse mon véhicule.

Je me dirige vers le village, traverse le pont qui enjambe la rivière, et, en suivant la randonnée balisée par l’Eifelverein d’un triangle noir plein (Hüttenweg), je tourne à gauche vers l’église protestante, qui est un joli monument classé. Peu après, la petite route asphaltée quitte le village et longe la rivière entre prés et bosquets. Il fait beau, et le chemin est facile.

PrairiesAu bout de quelques centaines de mères, il se transforme en un petit sentier qui conduit en sous-bois à un hameau. J’y retrouve l’asphalte, remonte un peu à flanc de colline puis, entre les maisons, finis, toujours sur le Hüttenweg, par rejoindre grâce à une volée d’escaliers une route transversale un peu plus fréquentée à l’entrée du village de Vicht.

 Je tourne à gauche (en quittant le chemin balisé), et suis cette rue jusqu’à la grand-route, que je prends vers la droite sur environ 500 mètres. J’atteins ainsi la place de l’église, assez vaste, et un petit parc au milieu duquel une chapelle a été édifiée en commémoration des victimes de la guerre.

Juste après ce parc, à gauche, il y a une venelle qui s’appelle « Eichsdelle », et qui amène à l’entrée du cimetière, curieusement établi sur un mamelon boisé. Je m’y engage. Je suis maintenant la « Kupferroute », qui serpente autour de Stolberg.

Kupferroute

 Entre la haie du cimetière et une propriété privée, un sentier humide, qui se transforme plus haut en chemin forestier, remonte lentement dans la forêt, et atteint un  grand carrefour de chemins, près duquel sont installés plusieurs bancs. Je continue tout droit, pour bientôt aborder une vaste zone dénudée, pratiquement exempte de toute végétation arbustive. Elle couvre plusieurs hectares de creux et de mamelons, et sa particularité végétale est due au fait que le sous-sol, à cet endroit, est très riche en métaux lourds, le cuivre, le plomb et le zinc principalement. Ces éléments, présents naturellement « empoisonnent » le sol, dit « calaminaire», inhibent la végétation habituelle, mais permettent par contre la croissance  de plantes particulières, comme la pensée calaminaire (Violacalaminaria) ou le tabouret bleuâtre (Thlaspicaerulescens).

Steppe

La promenade oblique vers la droite, et contourne en une large boucle le Schlangenberg, permettant ainsi d’arpenter toute cette curieuse pelouse. Il y a aussi moyen de grimper au sommet de la colline, d’où la vue est, parait-il, très belle, mais le soleil descend déjà lentement vers l’horizon, ce qui m’oblige à me dépêcher un peu.

Schlangenberg

Je finis par quitter la steppe, et me retrouve en lisière de forêt, près d’une cabane appelée « Rita-Hütte ».

De là, le chemin remonte assez fortement sous de hautes frondaisons jusqu’à une autre cabane, dénommée Martins-Hütte, en face de laquelle se trouve un petit oratoire édifié par des pèlerins. La Kupferroute continue tout droit, sur un chemin empierré devenu plat, lequel rejoint une route asphaltée au bout d’un petit kilomètre.

Soleil en forêt

En l’empruntant vers la gauche, je me retrouve bientôt à l’entrée du village de Zweifall, non loin de mon véhicule.

Une promenade très jolie, qu’en hiver on peut aussi faire dans l’autre sens, pour ne pas avoir presque constamment le soleil dans les yeux…

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2 décembre 2011 5 02 /12 /décembre /2011 21:30

Jeudi 24 novembre 2011

Belgique – Province de Liège – TIEGE

Tiège (Jalhay) – Balmoral (Spa) – Lac de Warfaaz - Tiège

Longueur de la promenade : 6.9 km

Altitude minimale : 297 mètres

Altitude maximale : 380 mètres

Balisage : partiel

GPSies

Je parque ma voiture près du rond-point de Tiège , là où aboutit la bretelle de l’autoroute, et me dirige pendant quelques dizaines de mètres vers Spa, sur la grand-route. Il fait très beau, peut-être un peu frisquet, mais je suis habillé chaudement. Trop chaudement même, j’aurai l’occasion de m’en rendre compte…

Je laisse à droite la première route asphaltée, qui va vers Arbespine, et prends un peu plus loin et toujours à droite, le chemin de campagne entre les prés. A la fourche qui suit presque aussitôt, je reste sur la droite, et descend lentement cet agréable chemin jusqu’à un petite route asphaltée, que j’emprunte vers la gauche, pendant deux bons kilomètres. Elle est heureusement très peu fréquentée, et ménage de belles  échappées sur les prairies et les bosquets.

Vers Tiège

Je longe finalement un terrain de golf, après lequel la route oblique vers la gauche, pour passer devant la « Croix Brognart », du nom d’un échevin spadois assassiné là au 17ème siècle, et devant les locaux (comprenez la magnifique villa) du club de golf.

La petite route continue presque tout droit en forêt mais, à un carrefour, j’oblique carrément à gauche dans une jolie allée en sous-bois, pour quitter un peu l’asphalte. Cette allée rejoint un peu plus loin la route que je viens de quitter, laquelle aboutit bientôt à la grand-route de Spa, au lieu-dit Balmoral, juste à côté de l’hôtel Radisson.

Allée

Je traverse prudemment cette grand-route (trafic intense) et, entre une villa et un kiosque en bois, m’engage dans un petit sentier qui descend en serpentant dans le bois, pour aboutir quelques centaines de mètres plus bas au bord du lac de Warfaaz. Ce lac est très petit, très touristique, et bordé, sur un côté du moins, de jolis hôtels-restaurants.

Warfaaz-copie-1

Je prends à gauche le chemin qui longe le lac, jusqu’à son extrémité où, suivant un GR®, je continue tout droit par un petit sentier très pittoresque, qui surplombe un ruisseau.

J’atteins un étang et, quittant le GR®, je remonte légèrement à gauche par un autre sentier, moyennement abrupt, qui m’amène en lisière de forêt ; je chemine alors entre le bois et les jardins et parcs des riches hôtels et villas de Balmoral, jusqu’à une petite route asphaltée, que je suis vers la gauche et qui remonte jusqu’à la grand-route, à deux cents mètres de mon véhicule.

Une très belle promenade assez variée, et pas difficile du tout.

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26 novembre 2011 6 26 /11 /novembre /2011 18:03

Mardi 15 novembre 2011

Belgique – Province de Namur – SPONTIN

Spontin (Yvoir) – Crupet (Assesse) – Durnal - Spontin

Longueur de la promenade : 14.6 km

Altitude minimale : 166 mètres

Altitude maximale : 299 mètres

Balisage : partiel

GPSies

Par une journée d’automne un peu froide, mais très ensoleillée, je pars de la gare de Spontinen milieu de matinée, et je prends la direction du village. Je passe à côté du majestueux château, entouré de douves alimentées par la rivière (le Bocq) et précédé d’une robuste ferme de la même époque. Le tout forme un ensemble harmonieux, très bien mis en valeur. Un martin-pêcheur aux couleurs électriques file devant mes yeux le long du rivage.

Spontin château

Je traverse le village et, au carrefour, prends à droite la route de Durnal. Elle traverse le Bocq , et oblique vers la gauche. Je la quitte bientôt pour remonter une rue qui longe le cimetière du village. Lorsqu’elle fait mine de le contourner, je la quitte, pour continuer tout droit dans un chemin herbeux. Une chaîne en barre l’entrée, laquelle est également assortie d’un panneau d’interdiction d’entrer, mais il ne faut pas y faire attention : le chemin en question est emprunté par une promenade balisée du syndicat d’initiative de Spontin. Il longe une carrière, puis redescend lentement vers une petite route, que je prends vers la droite, et qui passe à côté des bâtiments de l’usine d’embouteillage des eaux minérales de Spontin, qui n’est plus en activité pour l’instant.

En peu de temps, j’atteins une route plus large, que je suis de nouveau vers la droite, jusqu’à un carrefour, ou j’oblique à gauche vers Durnal. Après une centaine de mètres, je quitte cette route, toujours à gauche, par un chemin recouvert de feuilles, qui traverse un petit bois. Lorsqu’il en sort, j’oblique à droite dans un autre chemin qui traverse les champs, en montée, jusqu’à retrouver la route. Je la traverse et, continuant à monter, j’emprunte un chemin empierré qui, en ligne droite, me conduit au sommet de la colline. Cette partie de la Famenne est formée d’une succession presque parallèle de collines et de dépression, orientées d’est en ouest. Ce n’est qu’un moutonnement à perte de vue, et les panoramas, sur les collines, sont souvent très généreux.

Une route asphaltée suit le faîte de la colline : je la suis vers la gauche et, aux premières maisons du village, au niveau d’une chapelle désaffectée, je tourne à droite dans un chemin d’exploitation qui ne tarde pas à redescendre vers la vallée voisine, celle du ruisseau de Vesse. J’atteins le hameau d’Inzefis, et une ferme, où je rejoins d’une route étroite, que j’emprunte pour suivre la vallée vers la gauche.

Inzefis

Au bout d’un quart d’heure, j’entre dans le village de Crupet, niché dans la verdure. Je rejoins une grand-route, tourne à gauche, puis immédiatement à droite, et atteins le splendide château-donjon, beaucoup plus petit que celui de Spontin, mais infiniment plus gracieux, et lui aussi entouré d’eau.

Crupet château

Comme il est midi, je m’assieds sur un banc (la promenade en est avare, il faut en profiter), juste en face de l’édifice, et je déguste mon pique-nique. Derrière moi, les cloches de l’église sonnent l’angélus…

Après avoir admiré le château sous toutes ses coutures, je repars et, au bout de quelques centaines de mètres, bifurque carrément à gauche dans un sentier (emprunté par un GR®), qui remonte vers le haut du village ; j’atteins l’église, gracieuse elle-aussi, et en pierres grises.

Crupet église

Vers la gauche, juste avant une grosse maison qui propose des chambres d’hôtes, une petite rue permet de quitter les lieux habités ; elle devient presqu’aussitôt sentier, qui s’encaisse entre les buissons, lesquels forment au-dessus de lui un arceau de verdure. C’est pittoresque en diable !

Crupet village

Le sentier remonte sur la colline, traverse un bois de feuillus, et redescend de l’autre côté vers un hameau, où il rejoint le bitume. Je tourne à droite, puis à gauche entre deux maisons, et un nouveau sentier me permet, à travers prés, de remonter, une nouvelle fois et lentement, vers le village de Durnal.

Je me dirige vers l’église et, quand je l’ai atteinte, tourne à droite vers un nouveau quartier.

Y-a-t-il un service d’urbanisme dans la commune d’Yvoir ? On pourrait en douter, à voir ce nouveau quartier fait de constructions disparates et polychromes, dont aucune ne respecte l’architecture traditionnelle locale. Prises une à une, ces habitations sont plutôt réussies, mais entassées ainsi, sans goût, les unes à côté des autres, elles forment un ensemble franchement moche.

On peut d’ailleurs en dire tout autant de la plupart des fermes du village (et de la région en général), où la beauté des bâtiments originaux est presque toujours dénaturée par l’accolement d’affreuses étables de béton, au toit en tôle ondulée… Un vrai gâchis !

Je me hâte donc de m’éloigner de Durnal, village gâté par le modernisme, en descendant un chemin autrefois rural, jusqu’à une route, où j’oblique à droite. Cent mètres après, je prends à gauche un chemin rural, qui me conduit à travers champ vers un petit bois pentu, qu’il dévale rapidement. A la route, je tourne à gauche, et atteins le hameau de Chansin, ou se trouve l’ancienne gare de Dorinne-Durnal.

Le train qui la dessert, qui suit la vallée du Bocq de Ciney à Purnode (« cheminde fer du Bocq »), ne roule plus que pour les touristes, essentiellement le week-end. Aujourd’hui, tout est désert et la gare elle-même, beau bâtiment en pierres du pays, ne semble pas habitée.

Bocq

Juste après le pont qui enjambe la voie de chemin de fer, je tourne à gauche, et la longe jusqu’à une maison isolée, avant laquelle je prends à droite un chemin d’exploitation qui remonte lentement dans le bois. Arrivé au faîte de cette nouvelle colline, sur un genre de petite place, je tourne une dernière fois à gauche, et un sentier étroit et pittoresque me permet de redescendre dans la vallée, et d’atteindre les premières maisons de Spontin. Il ne me reste plus qu’à traverser le village, pour retrouver mon véhicule.

Une très jolie promenade, faite de montées et de descentes, et agrémentées par les splendides châteaux de Spontin et de Crupet.

 

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19 novembre 2011 6 19 /11 /novembre /2011 10:23

2 au 5 novembre 2011

France – Alsace – Départements du Bas-Rhin et du Haut-Rhin

Nous nous rendons pratiquement chaque année en Alsace, souvent aux environs de la Toussaint. L’Automne y noie le vignoble et la forêt de coloris superbes, et notre plaisir est chaque année renouvelé.

Depuis très longtemps, nous logeons à la chambre d’hôtes de l Altenberg , à Neubois, non loin de Sélestat. Ce village a l’avantage d’être central, ce qui nous permet d’atteindre rapidement les endroits, toujours différents, où nous faisons nos randonnées, toutes basées sur l’excellent balisage du Club Vosgien, le plus ancien club de promeneurs de France.

Cette année, comme nous sommes partis quatre jours, nous en avons effectué quatre, respectivement à Saverne (pendant le voyage de l’aller), à Ribeauvillé, à Wintzenheim (près de Colmar) et à Triembach au Val.

Mercredi 2 novembre 2011 : Etang de Ramsthal (Saverne - Bas-Rhin) – MF Schweizerhof – Grotte Saint Vit – Greifenstein – Etang de Ramsthal.

GPSies

Longueur : 7.5 km

Altitude minimale : 190 mètres

Altitude maximale : 458 mètres.

Balisage : varié (voir plus bas).

L’étang de Ramsthal se trouve à la sortie de Saverne, sur la route de Lutzelbourg. C’est un étang de pêche, au bord duquel se trouve un parking, mais ce 2 novembre, on n’y voit aucun pêcheur…

Rimsthal

Nous remontons tout d’abord le ruisseau qui alimente l’étang, en suivant en sous-bois la promenade balisée d’un triangle rouge, jusqu’à la Fontaine Mélanie . Une source y jaillit dans un petit édicule de pierre décoré de carreaux émaillés.

Fontaine

Nous tournons à gauche et remontons dans la forêt (triangle jaune), vers la source des Bavarois, puis jusqu’à la maison forestière de Schweizerhof, complètement isolée dans une grande clairière. A proximité est installée une aire de pique-nique et de jeux, complètement déserte aujourd’hui, où nous nous reposons un peu.

Schweizerhof

A la maison forestière, nous avons rejoint un chemin d’exploitation qui, vers la gauche, nous amène à travers de très beaux bois à la grotte Saint Vit  (balisage bleu/blanc/bleu). Dans une anfractuosité naturelle de la roche est installée une chapelle, à laquelle on accède par un petit sentier qui sillonne dans une sorte de jardin alpin très bien entretenu, ce qui est fort curieux car l’endroit est à l’écart de tout. De la chapelle, une longue corde permet de faire tinter une cloche protégée, beaucoup plus haut, par un petit toit pointu. Mon fils ne s’en prive pas, non plus que d’autres promeneurs que nous croisons dans ces lieux charmants. La vue sur la vallée doit être très belle, mais il fait brumeux, et nous n’en profitons guère. Sur la colline voisine, nous devinons les contours du château de Haut-Barr, emblème de la ville de Saverne.

Grotte

De la grotte, le balisage « rectangle rouge » nous conduit alors aux ruines du château de Greifenstein, moins grand que celui du Haut-Barr , mais néanmoins impressionnant avec ses deux tours de grès rouge, à demi ruinées, dominant la vallée.

Greifenstein

Après un nouvel arrêt, nous redescendons vers l’étang de Ramsthal (direction Saverne) par un sentier assez escarpé en forêt.

Très belle entrée en matière pour notre séjour en Alsace.

Jeudi 3 novembre 2011 : Ribeauvillé (Haut-Rhin) – ND de Dusenbach – 3 Châteaux - Ribeauvillé

Longueur : 8 kilomètres

Altitude minimale : 264 mètres

Altitude maximale : 646 mètres

Balisage : varié (voir plus bas)

GPSies

Ce deuxième jour, nous sommes à Ribeauvillé , sous-préfecture du Haut-Rhin et petite ville typiquement alsacienne situé à la limite du vignoble et de la forêt.

Ribeaupierre

Nous partons du parking qui jouxte le lycée, tout en haut de la ville.

Nous longeons tout d’abord le mur de ce lycée (croix jaune), en descente, jusqu’à atteindre une grand-route, que nous suivons vers la droite et qui, au bout de quelques centaines de mètres, nous amène à la sortie de la ville. Nous obliquons alors vers la droite dans un sentier (triangle bleu) qui remonte lentement en sous-bois, dans un superbe paysage rocheux, jusqu’à l’ermitage Notre-Dame de Dusenbach, qui consiste en une église et quelques bâtiments conventuels nichés tout au fond d’une combe, c’est-à-dire d’une vallée encaissée. Un lieu extrêmement pittoresque, et parfaitement propice à la méditation.

Dusenbach

Juste avant l’entrée de l’ermitage, nous tournons à droite, en direction du Carrefour du Cerisier noir, où un chemin forestier très chaotique et extrêmement pentu nous conduit en une bonne demi-heure. Nous aboutissons à un chemin carrossable, en bien meilleur état que le précédent, que nous suivons vers la droite (balisage rouge/blanc/rouge), après nous être restaurés, car il est midi.

Une chasse au sanglier est organisée dans ces bois. Son périmètre est, à distance régulière, « garni » de chasseurs en surplis orangé fluorescent, qui veillent sans doute à ce qu’aucun incident ne se produise. Une fois de plus (ce n’est guère la première fois que nous rencontrons des chasseurs), nous sommes surpris que la zone de chasse ne soit pas temporairement fermée au public, ce qui est toujours le cas en Belgique. Ici, on peut passer partout, ce sont les chasseurs qui doivent faire attention. Nous nous demandons si cette façon de procéder est bien prudente. Certaines des « sentinelles » sont bienveillantes, alors que d’autres se montrent visiblement agacées, car nous ne sommes pas les premiers promeneurs à les perturber aujourd’hui. « Il y a plus de monde ici que sur la grand-place de Ribeauvillé », nous dit l’un d’eux avec un sourire jaune. En contrebas, des rabatteurs s’époumonent pour effrayer les sangliers et, de temps à autre, nous entendrons un coup de feu. Heureusement, nous ne ferons que longer la zone de battue, et nous ne nous attarderons pas.

Au premier carrefour après celui du Cerisier noir, à hauteur d’un oratoire, nous tournons légèrement à droite, en direction des « 3 châteaux ». Le premier que nous rencontrons, tout en haut de la colline, est celui de Haut-Ribeaupierre . Il est en si mauvais état qu’un panneau interdit d’y accéder : des pierres risquent de se détacher de ses murs lépreux.

Haut Ribeaupierre

Nous ne nous y attardons donc pas, et redescendons par un joli sentier qui zigzague en sous-bois (rectangle rouge), jusqu’à l’imposant château de Saint-Ulrich , qui est, lui, très bien restauré. C’est une bâtisse formidable, établie sur un éperon rocheux qui devait vraiment être inaccessible du temps où il était habité. La vue sur la vallée, et jusqu’à la Forêt Noire au-delà du Rhin,  y est également fantastique.

Saint Ulrich

Vallée du Rhin

Un sentier sans grande dénivellation nous emmène ensuite au château de Giersberg, qui est plus petit, mais tout aussi bien situé. Un panneau didactique nous explique qu’il appartenait initialement au possesseur du château de Saint-Ulrich, mais que ce dernier y a ensuite installé un vassal, avec lequel il n’a pas tardé à entrer en conflit… Nous imaginons les deux châtelains, s’observant comme des chiens de faïence, et se menaçant à trois cents mètres (à vol d’oiseau) de distance… Bonjour l’ambiance !

Du Giersberg, nous suivons le chemin balisé d’une croix jaune, qui descend lentement vers le vallon du Luetzelbach et, avant d’atteindre ce ruisseau, oblique franchement à droite, se transforme en sentier, et suit le cours d’eau en surplomb, jusqu’au lycée de Ribeauvillé, but de cette magnifique promenade.

Rochers

Vendredi 4 novembre 2011: MF Aspach (Wintzenheim – Haut-Rhin) – Hohlandsbourg – Pflixbourg – MF Aspach

Longueur: 7.8 km

Altitude minimale: 280 mètres

Altitude maximale: 627 mètres

Balisage : varié (voir plus bas)

GPSies   

Pour cette troisième randonnée, nous partons de la maison forestière d’Aspach, qui fait partie de la commune de Wintzenheim, et se trouve dans la vallée du Fecht, à proximité de la route qui relie Colmar à Munster, et de l’arrêt de chemin de fer de Walbach.

Aspach

Contrairement à certaines, perdues au milieu des bois, cette maison forestière est bâtie en lisière de forêt.  Nous la quittons en suivant un chemin d’exploitation (triangle rouge) qui, par une grande boucle, remonte lentement vers la Fontaine des Dames. La route est longue, mais nullement difficile, et elle traverse une superbe châtaigneraie, dont les fruits jonchent le chemin. Nous prenons le temps d’en récolter une bonne quantité, qui agrémenteront les longues soirées d’hiver au coin du feu.

Après une heure environ, bien à l’aise, nous atteignons la Fontaine des Dames, décorée d’une petite pierre sculptée, auprès de laquelle se trouvent une table de pique-nique, et un chalet où, à mon avis, les grands marcheurs peuvent loger.

Fontaine de la Dame

Fontaine de la dame 2

Après un arrêt qui nous permet de nous restaurer, nous prenons vers la gauche un sentier qui rejoint bientôt le GR® 532 (rectangle jaune : attention, en Alsace, le balisage classique des GR® est remplacé par celui du Club Vosgien). Celui-ci débouche sur une route asphaltée, qui monte vers les ruines de la forteresse de Hohlandsbourg . Il s’agit bien d’une forteresse plutôt que d’un château, vaste quadrilatère flanqué de quatre tours massives, mais pas très hautes, qui fait l’objet de très importants travaux de restauration et sera dédié au tourisme (c’est déjà le cas en été mais, à cette période de l’année, tout est fermé, et les ouvriers du bâtiment y travaillent d’arrache-pied). Nous faisons le tour des fortifications, vraiment impressionnantes, puis redescendons en pente raide, par un sentier sinueux (toujours rectangle jaune) qui nous amène à une petite route et à un parking. Nous continuons tout droit, la descente s’atténue et le sentier se dirige vers le château de Pflixbourg, qui domine la vallée de la Fecht.

Avant de l’atteindre cependant, nous tournons à gauche dans une sente très étroite qui, toujours en descente et à travers une sombre forêt, contourne la motte du château (triangle bleu), pour aboutir à un ruisseau perdu dans la végétation, juste avant lequel nous rejoignons un chemin empierré. Nous l’empruntons pendant quelques mètres vers la gauche puis, à droite, le traversons pour loger la lisière de la forêt.

Nous rejoignons bientôt une route, qui nous ramène en peu de temps à la maison forestière d’où nous sommes partis.

Promenade très tranquille, avec ambiance de grande forêt, surtout dans sa première partie. Plus fréquentée du côté des châteaux.

Samedi 5 novembre 2011 : Triembach au Val (Bas-Rhin) – MF Ungersberg – Albéville – Triembach au Val

Longueur : 9.1 km

Altitude minimale : 256 mètres

Altitude maximale : 539 mètres

Balisage : varié (voir plus bas)

GPSies

Nous sommes aujourd’hui dans le Val de Villé, à quelques kilomètres seulement de notre chambre d’hôtes, sur les pentes de l’Ungersberg. Le village de Triembach-au-Val, du centre duquel nous partons, est en pleine effervescence : les habitants installent des sapins, des troncs, des sculptures sur bois aux quatre coins de la localité. Nous apprendrons qu’en fait, ils préparent Noël. Chaque année, c’est un des 17 villages de la vallée qui est chargé d’organiser une grande fête pour tous les autres, et tous rivalisent d’ingéniosité, car toute la vallée sera présente.

Triembach

Du village, nous suivons la promenade balisée d’un rectangle jaune, qui chemine à plat, à travers une riante campagne, sur une voie asphaltée tout d’abord, puis sur un chemin de terre. Nous aboutissons à une petite route, que nous suivons vers la gauche, pénétrant dans le bois.

Ici aussi, une chasse au sanglier est organisée, mais ses participants sont nettement plus placides que ceux que nous avons rencontrés l’avant-veille.

Nous atteignons un banc à un carrefour et, après une collation, prenons résolument à droite dans un chemin (croix bleue) qui monte en forêt.

A un carrefour, nous obliquons à gauche (croix jaune) sur un autre chemin très défoncé et extrêmement raide. Il nous fait suer et souffler pendant un bon quart d’heure, jusqu’au moment où il atteint un replat.

Ungersberg

Encore quelques centaines de mètres d’une marche moins fatigante, et nous rejoignons une route asphaltée qui, vers la gauche, nous amène à la maison forestière de l’Ungersberg.

Nous la dépassons et, après la clairière qui l’abrite, prenons à gauche un chemin jonché de feuilles qui descend lentement vers Albéville, et son village de vacances, faits de chalets vieillissants et tous semblables, qui entourent une infrastructure de restaurant, piscine et Dieu sait quoi encore d’autre. 100 % artificiel, et totalement mort en cette saison !

Le seul avantage de l’endroit et que ses pelouses désertées regorgent de champignons (coulemelles et bolets) que nous récoltons, puisque nous rentrons ce soir à la maison, et que nous pourrons les traiter avant qu’ils ne gâtent.

D’Albéville, une route, puis un chemin de terre nous amènent le long d’un petit aérodrome (croix rouge), puis dans un bois très calme, jusqu’à un carrefour au lieu-dit « Auf der Schrann ». Nous obliquons vers la gauche (croix bleue) et un peu plus loin, manquons presque une nouvelle bifurcation à gauche (le chemin tout droit nous aurait conduit à Villé), à partir de laquelle un petit sentier très pittoresque nous ramène aux abords de Triembach au Val.

Vraiment une très belle boucle !

Panneau

      

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12 novembre 2011 6 12 /11 /novembre /2011 15:43

Vendredi 28 octobre 2011

Belgique – Province de Liège – GLONS

Glons (Bassenge) – Sluizen (Tongeren) – Diriksberg - Glons

Longueur de la promenade : 9.0 km

Altitude minimale : 83 mètres

Altitude maximale : 144 mètres

Balisage : absent

GPSies

Je pars de l’église de Glons , construite en moellons gris, et suis la rue Saint-Laurent, jusqu’à un petit pont, qui me permet de traverse le Geer. Immédiatement après, je tourne à gauche, dans la rue Saint-Pierre, qui se continue par le Thier Saint-Laurent. Belle vue sur le village de Glons et la vallée où il est bâti.
Glons Je longe le chemin de fer, et le traverse bientôt sous un pont. Je suis devant un petit monument qui commémore deux résistants abattus à la fin de la Deuxième Guerre Mondiale ; je tourne à droite, remonte devant une chapelle dédiée à la Vierge des Pauvres et, par un chemin creux, arrive à un plateau cultivé, et à un carrefour. Je prends à droite, un chemin de remembrement d’où on peut voir, au loin, la basilique de Tongres. Tout droit au prochain carrefour, et le chemin redescend bientôt dans la vallée, en traversant un petit bois, pour arriver à la gare de Glons. Au rond-point, j’oblique à gauche, puis presque immédiatement à droite dans un sentier qui traverse le chemin de fer sous un pont décoré d’une vigne vierge flamboyante en cette saison. Je tourne à gauche, jusqu’à une ferme, puis à droite et une nouvelle fois à gauche.

pont

Au carrefour suivant, j’emprunte la branche de droite, qui sort du village et se dirige à travers prés vers celui de Sluse (Sluizen). Après environ cinq cents mètres, je quitte la route, pour m’engager dans un chemin bétonné parallèle, interdit aux voitures Sous la frondaison, il me conduit à un nouveau carrefour, où, vers la droite, j’atteins le village de Sluse. Je tourne successivement deux fois à gauche, puis à droite, dans un sentier étroit qui se dirige droit vers l’église du village, en retraversant le Geer. Cette église , dont la tour est romane, et dont le reste a été reconstruit dans le même style au 19èmesiècle, est assez remarquable, non seulement par son architecture, mais aussi par sa position dominante, sur une petite « motte » surplombant la rivière.

Sluizen église

Mon sentier passe à ses pieds, puis atteins la grand-route Visé-Tongres.

Je l’emprunte vers la droite, tourne à gauche au premier carrefour, puis à droite au suivant. Un chemin creux me permet de remonter sur le plateau marneux (Diriksberg). Je tourne une nouvelle fois à gauche et traverse une vaste plantation d’arbres fruitiers, qui viennent d’être récoltés. Félicitation aux cueilleurs : en tout et pour tout, je ne trouve plus qu’une seule belle pomme sur les arbres, et elle est excellente…

Je tourne encore deux fois à droite, dans une campagne qui serait monotone si les vues sur le lointain n’étaient pas vastes et variées, traverse une nouvelle succession de vergers, au bord desquels je récolte quelques jeunes coprins, qui agrémenteront le repas du soir, et redescend lentement, encore dans un chemin creux, vers la vallée du Geer.

Je me retrouve finalement au bord de la grand-route Visé-Tongres, et, quand je l’ai traversée, il ne me reste plus que deux ou trois cents mètres pour atteindre mon véhicule.
douce amère 
  Les fruits de la douce-amère (Solanum dulcamara L.) sont appétissants mais toxiques

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7 novembre 2011 1 07 /11 /novembre /2011 22:26

Dimanche 23 octobre 2011

Belgique – Province de Liège – FERRIERES

Saint Roch (Ferrières) – Rouge Minière – Férot – Saint Roch

Longueur de la promenade : 8.7 km

Altitude minimale : 199 mètres

Altitude maximale : 355 mètres

Balisage : absent

GPSies

Nous partons du petit parking qui fait face au collège Saint Roch, un établissement scolaire installé au beau milieu de la forêt. De tout temps, cette école a joui d’une excellente réputation mais on n’y fait plus preuve, paraît-il, de la même sévérité qu’auparavant.

Saint Roch

Nous nous dirigeons par la route vers Ferrières  et, après deux ou trois cents mètres seulement, nous obliquons vers la gauche dans un sentier à travers bois. Il n’est pas très visible, mais il est balisé de la double barre rouge et blanche des GR®. Il n’est donc pas possible de s’égarer. Après quelques ondulations, le sentier aboutit à un carrefour, où nous tournons à droite, dans un chemin empierré et très calme qui nous conduit au pittoresque hameau de Rouge-Minière. Sur la placette, un monument a été dressé en commémoration de celui qui, au 19èmesiècle, y a amené l’eau potable.

fontaine

Nous empruntons la route asphaltée vers la gauche, et continuons tout droit lorsqu’elle oblique légèrement sur la droite.

Nous nous retrouvons au fond d’une cour, prolongée par un sentier qui dégringole un talus. Nous atteignons ainsi une petite route qui, vers la gauche, longe des prés humides et traverse le ruisseau du Pouhon.

Juste après, nous obliquons à droite dans un chemin d’exploitation qui longe ledit ruisseau, sous de hautes frondaisons. Le paysage est très joli par ici. Après un gros quart d’heure, nous quittons la vallée pour remonter vers la gauche, par un chemin assez défoncé qui rejoint bientôt la lisière de la forêt.

A un embranchement, nous tournons à droite, longeons le bois, et aboutissons au hameau de Férot , juste en face d’une imposante ferme fortifiée.

Ferot

Nous y rejoignons la grand-route, que nous suivons vers la droite, jusqu’à ce qu’elle traverse elle-aussi le ruisseau du Pouhon. Nous prenons alors à droite (on voit les restes d’un échalier), longeons le ruisseau puis une propriété clôturée et retrouvons la grand-route à 500 mètres d’où nous l’avons laissée.

Nous l’empruntons une nouvelle fois vers la droite, jusqu’au moment où nous apercevons un chemin empierré qui lui est tout d’abord parallèle. Nous nous y engageons. Je pense que ce chemin suit le tracé d’un ancien tram, mais je n’en suis pas certain. Quoi qu’il en soit, en s’éloignant de la grand-route, il nous ramènera en une grosse demi-heure à Saint-Roch, en traversant une vaste et pittoresque forêt, en pente très douce et en surplomb d’un ruisseau. Quel plaisir de se promener dans ces conditions !

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