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16 septembre 2011 5 16 /09 /septembre /2011 22:27

21 au 26 août 2011

Allemagne - Länder de Brandenburg et de Mecklenburg-Vorpommern

Carte Allemagne

Autour de Berlin s’étend le Land de Brandenburg qui, au Nord, jouxte celui du Mecklenburg . C’est, à quelques kilomètres seulement de la capitale, une des régions les moins peuplées d’Allemagne car, hormis la zone qui longe la mer Baltique, la terre y est ingrate. Contrairement au reste de l’Allemagne, on n’y rencontre pratiquement aucune grande ville, et les zones habitées sont séparées entre elles par de grandes étendues de forêts sablonneuses, très giboyeuses, et par une infinité de lacs de toutes dimensions, aux eaux bleues et limpides. Ce paysage presque plat rappelle la Suède, ou la Mazurie polonaise. Quand on s’éloigne un peu des grands-routes, les villages semblent figés dans le passé, avec leurs maisons basses en briques rouges, bâties autour d’une cour intérieure, et leurs rues garnies de gros pavés disjoints. Presque partout, des bâtiments grisâtres et interchangeables rappellent l’époque communiste, qui a paralysé le pays pendant 40 ans.

C’est aussi le pays des Junkers, ces hobereaux prussiens, grands propriétaires terriens, dont l’habitation est toujours le plus importante du village, et qui, au XIXème siècle, ont donné à l’empire allemand ses plus beaux fleurons, les von Bismarck, von Arnim, von Plotho et autres von Hindenburg.

Les premiers habitants du pays étaient des Slaves, ce qui se reflète dans les noms des villages, des hameaux et des lieux dits (nombreuses terminaisons en –itz, -ow, -in, qu’on ne retrouve pas ailleurs en Allemagne), et ce n’est qu’à partir du XVème siècle qu’ils ont progressivement été remplacés par des Allemands.

Le Nord du Brandenburg constitue ce qu’on appelle l’Uckermark, la marche (c’est-à-dire la bordure du pays) de l’Ucker, et c’est là que nous avons passé quelques magnifiques journées. C’est un lieu de villégiature idéal, accessible en moins d’une heure, pour les Berlinois, qui viennent y pratiquer la marche, mais surtout le vélo, le kayak ou le bateau, car les chemins sont peu fréquentés et sans déclivité, et les innombrables lacs sont reliés entre eux par un enchevêtrement de canaux qui rendent pratiquement illimitées les possibilité de circuits.

Nous logeons à Zechlinerhütte, à l’hôtel am See qui, comme son nom l’indique, est bâti au bord d’un lac, en l’occurrence celui de Schlaborn. Zechlinerhütte est un minuscule village à 6 kilomètre de Rheinsberg , une ville où le roi de Prusse Frédéric II, alors qu’il n’était que prince héritier, a eu l’excellente idée de bâtir un somptueux château , au bord d’un lac évidemment, et de l’entourer d’un gigantesque parc où il fait bon déambuler.

Chateau

Obélisque

Obélisque édifié à la gloire des généraux du roi Frédéric II. Toutes les inscriptions sont en Français (Frédéric II était très francophile).

 

Nous avons été gâtés par le temps, ce qui nous a permis de faire trois superbes randonnées pédestres, plus une à vélo (on peut louer des vélos presque partout).

Carte Brandenburg

 

22 août 2011 : BOITZENBURG (Landkreis Uckermark – Land de Brandenburg):

 10.5 km

Balisage (parfait)

BalisageGPSies

Boitzenburgest une petite ville, ou plutôt un gros village de l’est de l’Uckermark, bâti dans une contrée qui, contrairement à ses voisines, est assez vallonnée. Il est architecturalement dominé par le château des comtes von Arnim , commencé au 16èmesiècle, constamment amélioré par la suite, jusqu’à la fuite de ses propriétaires devant l’avance russe, en 1945, et complètement restauré après la réunification. Ce château, véritablement féérique, est actuellement un hôtel, et une de ses ailes peut héberger des colonies d’enfants, par exemple à l’occasion ce qu’on appelle des « classes vertes ».

 Deux promenades sont balisées dans le village, qui ont été élues plus belles promenades en boucle de l’année 2009 par un Jury d’experts en la matière, à l’occasion de la foire de la randonnée, qui se tient chaque année à Düsseldorf.

Nous avons parcouru la « Kleine Boitzenburger», d’une longueur totale de 10.5 km.

Elle part du grand parking aménagé devant les grilles du château, entre celui-ci et ses superbes écuries classiques. On remonte la route de Templin pendant deux ou trois cents mètres, on tourne à gauche dans la rue appelée « zum Wassersteig », et on redescend vers un petit ruisseau, en profitant d’une très belle vue sur des étangs et sur le village de Boitzenburg.

BoitzenburgAvant le ruisseau, on emprunte à droite un sentier, dit sentier des poètes, qui sillonne un petit bois, rejoint une petite route asphaltée et, bientôt, le « Moulin du couvent », belle maison à colombages devant les ruines majestueuses, en briques, d’un très ancien monastère qui date de la christianisation de la région (13-14ème siècle). Ses abords sont aménagés pour permettre des représentations théâtrales, et « La flûte enchantée » de Mozart y sera jouée très prochainement.

Couvent

Un peu plus haut, nous tournons à droite et un chemin d’exploitation nous entraîne dans une grande forêt, appelée « Tiergarten », c’est-à-dire jardin zoologique. Ce n’en est pas un à proprement parler, mais bien l’ancienne réserve de chasse des comtes von Arnim. Tournant à droite à un carrefour, nous atteignons bientôt un petit pont, puis un magnifique étang blotti dans la verdure, au bord duquel nous pique-niquons.

Lac du pique nique

Rassasiés, nous repartons et, au bout d’un kilomètre, sortons de la forêt. Une allée de tilleuls rectiligne nous ramène aux abords de Boitzenburg, et à la route de Templin. Nous n’entrons pas dans le village mais traversons la route, vers un autre bois. Nous sommes dans le parc du château. Nous atteignons le temple d’Apollon, rotonde de style classique, où une trouée dans les arbres nous permet de contempler l’immense bâtiment, véritable palais de conte de fées, que nous surplombons précisément. Un peu plus loin, un grand mausolée bâti dans la forêt sert, jusqu’aujourd’hui, de tombeau aux von Arnim.

Chateau

Poursuivant le chemin qui traverse la forêt, nous atteignons, au bout de deux kilomètres, une table de pique qui surplombe un lac, puis dégringolons vers un autre lac, le Schumellensee, au bord duquel une petite plage tranquille, avec bancs, tables couvertes et même un plongeoir, a été aménagée. Cette plage est accessible à pied, mais aussi en canot ou en kayak.

Schumellensee

Pendant que mon fils et neveu, qui est du voyage, s’ébattent dans l’onde pure, nous nous reposons sur la rive, et avons la chance de contempler un aigle pêcheur qui surplombe majestueusement les eaux.

Séchage, rhabillage, collation, et nous voilà repartis dans la forêt. Nous traversons le « pont des faisans » (où sont les faisans ?) qui enjambe un  canal se frayant un passage dans la végétation aquatique, remontons dans le bois, dépassant quelques chênes et hêtres aussi gigantesques que séculaires, puis cheminons en lisière jusqu’à un étang, qui n’est plus qu’à un jet de pierre des premières maisons du village.

Canaux

Avant de repartir vers notre auberge, nous aurons encore le plaisir de nous asseoir à la luxueuse terrasse de l’hôtel, et d’y consommer un goûter délicieux… et pas cher du tout.

Magnifique journée.

Chateau 2

 

24 août 2011 : Feldberg (Landkreis Mecklenburg-Strelitz –Land de Mecklenburg) – Hellerbusch – Carwitz – Feldberg:  12 km

Balisage : cercle jaune sur fond blanc (très fiable)

GPSies

 

Notre seconde promenade part de Feldberg, lieu de villégiature dans une région de lacs classée réserve naturelle, au sud du Mecklenburg. Le village, entouré de trois lacs, est bâti sur une petite colline, dont l’ascension laisse ignorer que nous sommes dans un pays plat.

Nous partons du grand parking aménagé en bas du village, juste à l’entrée d’une grande presqu’île qui abrite les installations sportives de la commune. Nous suivons pendant quelques centaines de mètres la route de Prenzlau vers l’Est puis, au niveau d’une maison à appartements, tournons à droite dans un chemin d’exploitation qui escalade la colline. Arrivé au sommet, à une petite ferme, nous prenons à gauche un chemin qui pénètre en forêt. Un peu plus loin, nous obliquons à droite et longeons pendant quelque temps le lac appelé « Schmaler Luzin» à une cinquantaine de mètres en surplomb. Nous atteignons un parking puis, vers la gauche, un petit café au bord du lac. C’est là que nous prenons le bac pour le traverser. En fait de bac, il s’agit d’une grande barque qui avance au moyen d’une poulie, actionnée à la main, et reliée à une chaîne qui rejoint entre elles les deux rives. C’est plutôt artisanal, mais très romantique… et efficace. Le passeur fait un trajet dans chaque sens (une dizaine de minutes) toutes les heures.

Bac

Sur l’autre rive, il n’y a rien, sinon un petit embarcadère. Un sentier permet de remonter la colline, et d’atteindre un hôtel très isolé, au lieu-dit « Hellerbusch ». Nous tournons à gauche sur un chemin empierré puis, au bout d’un demi-kilomètre, à droite dans un petit sentier qui va serpenter dans la forêt, par monts et par vaux, et entre étangs et marais. Il décrit une large courbe vers la droite, pour surplomber le Zansensee, qui offre régulièrement à nos yeux de splendides panoramas. Le paysage change lentement, et la forêt assez humide laisse bientôt la place à un bois clair, entrecoupé de pelouses. Bancs et tables de pique-nique, tous judicieusement situés, balisent le chemin, invitant à la pause et à la contemplation du paysage.

Luzinsee

Au bout d’une heure environ, nous atteignons Carwitz, minuscule et romantique village entouré d’eau pratiquement de tous côtés. La route pavée qui y conduit se termine en cul-de-sac. Le village est connue dans la région, parce qu’il abrite la maison, et la tombe de l’écrivain Hans Fallada, qui y mourut pendant la Seconde Guerre Mondiale. La maison existe toujours, et se visite.

Carwitz église

Après une pause à la terrasse d’un café, nous remontons l’unique rue du village, passons à côté de l’église, en briques et sans clocher, à l’ombre de ses grands tilleurs, jusqu’à un moulin à vent d’où on domine le lac de Luzin. Nous quittons la route, et  dégringolons jusqu’aux berges du lac, qui sont à ces endroit encombrées de plaisanciers. Nous y retrouvons un sentier étroit et ombragé, grâce auquel nous longerons le lac de Luzin dans toute sa longueur : splendide paysage, constamment renouvelé, sur le lac, ses berges, sa faune, les bateaux à voile ou à rame et les canoës qui, çà et là, le sillonnent. Tout cela sous un soleil radieux. Du pur plaisir.

Carwitzer see

Une bonne demi-heure plus tard, nous traversons une plage, ou plutôt une clairière en bord de lac, où il est possible de se baigner. Nouvelle pause pour permettre aux enfants de varier les plaisirs (ils apprécient la randonnée, mais les promenades sont toujours plus belles quand il y a autre chose), et nous repartons, toujours le long du lac, jusqu’au café d’où, beaucoup plus tôt, nous avons pu atteindre l’autre rive.

Là, nous remontons sur la gauche par le « sentier des pêcheurs », qui nous amène à notre point de départ après nous avoir fait longer toute la petite ville de Feldberg.

Une promenade splendide, et très variée.

25 août 2011 : Neuglobsow (Landkreis Oberhavel – Land de Brandenburg) – Forsthaus Schönhorn – Grosser Stechlinsee - Neuglobsow:  12.5 km

 GPSies

Dernière promenade pédestre, presque entièrement forestière. Nous partons de Neuglobsow , un village qui, bien qu’il soit situé à l’écart de la grand-route, est néanmoins dédié au tourisme dominical, car il est situé en plein milieu du Parc Naturel de Stechlin.

Nous parquons notre véhicule près de la maison du tourisme, et en avant. Nous traversons le village, passons à côté du « musée du verre » (le sable du sol et le bois apporté par les immenses forêts ont permis pendant longtemps à la région, dont c’était la seule activité industrielle, de se spécialiser dans la fabrication du verre ) et, à un carrefour de chemins, tournons à droite pour longer un petit lac encombré par les roseaux et la végétation.

Forêt

Le chemin nous amène à une petite route asphaltée, à l’extrémité du village de Dagow. Nous la prenons sur la gauche et traversons, presqu’en ligne droite, une grande forêt, jusqu’à un carrefour à 5 branches (« Fünfstern »), où une hutte de pique-nique a été installée. Ça tombe bien, il est midi.

Funfstern

Après nous être restaurés, nous continuons vers la gauche, et un petit chemin forestier nous conduit à la maison forestière de Schönhorn, complètement isolée dans la nature. Quelle tranquillité, mais aussi quelle solitude !

Le chemin continue sur la droite et, toujours en forêt, rejoint à un nouveau carrefour, la promenade E10, qui traverse l’Europe de part en part, du Nord de la Finlande à l’Espagne.

Nous la suivons vers la gauche, et arrivons bientôt sur les berges du Grosser Stechlinsee qui, comme son nom l’indique, est un peu plus vaste que ses voisins. Comme le lac est aisément accessible, nous n’échappons pas à la désormais traditionnelle pause-baignade des enfants, que nous observons depuis un banc sur la rive.

Stechlinsee

La fin de cette longue promenade longe continuellement le lac où, une fois de plus, nous jouissons sans arrêt de vues grandioses. Lorsque nous retrouvons Neuglobsow, nous sommes fatigués, mais saturés d’images toutes plus belles les unes que les autres.

 

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20 août 2011 6 20 /08 /août /2011 10:41

Dimanche 7 août 2011

Belgique – Province de Luxembourg – Berismenil

Berismenil (La Roche en Ardenne) – Prés Balthazard – Le Cheslé - Bérismenil

Altitude minimale : 248 mètres

Altitude maximale : 450 mètres

Balisage : excellent mais varié

GPSies

Devant l’église de Bérismenil, village dépendant jadis de la commune de Samrée, et maintenant de celle de La-Roche-en-Ardenne, une petite place a été aménagée, avec un jeu d’eaux et une sorte de gloriette, sous laquelle des bancs et une table en pierre invitent au pique-nique.

Nous partons de cette place et, passant devant le clocher de l’église, nous rejoignons la route de La Roche, que nous suivons sur une bonne centaine de mètres. Nous tournons alors à gauche (promenade balisée par une croix jaune) et, par une petite route asphaltée qui longe d’abord un dépôt de matériaux, nous nous enfonçons dans la campagne jusqu ’à un monument érigé à la mémoire d’aviateurs américains qui, à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, ont dû atterrir précipitamment dans le coin. Ce monument est constitué d’une stèle commémorative et d’une hélice d’avion fichée dans son support de béton.

Monument
Tout juste après, nous tournons à droite et rejoignons bientôt le point de vue des Crestelles (table de pique-nique) d’où on a une vue magnifique sur la vallée de l’Ourthe et le village de Maboge.

Maboge Selon la carte mise à notre disposition par l’office du tourisme de l’Ourthe Supérieure, cet endroit constitue également une piste d’envol pour deltaplanes. Nous traversons la clairière herbeuse, et nous engageons dans un sentier qui descend en lacets, et en forêt, pratiquement jusqu’au bord de l’Ourthe. Nous rejoignons un chemin empierré, que nous prenons à gauche. Un peu plus loin, à une fourche,  nous restons sur la branche de droite, au plus près de l’Ourthe, qui fait une grande boucle et que nous allons longer, pour notre plus grand bonheur, pendant plusieurs kilomètres. Le chemin forestier est extrêmement agréable, et permet de belles échappées vers la rivière qui, çà et là, est parsemée de gros rochers.
Ourthe

Nous atteignons le lieu-dit des Prés Balthazard, où une famille s’est installée pour manger et se baigner dans la rivière. Nous profitons d’un banc libre, et grignotons un morceau, puis nous continuons le long de l’Ourthe. Le chemin s’est rétréci en un pittoresque sentier, qui fend la végétation luxuriante de la rive. Des bénévoles, sans doute, ont passé leur temps à arracher les plants d’impatientes de l’Himalaya, une plante très jolie, mais exotique et invasive, qui colonise les berges des cours d’eaux de Wallonie au dépens de la végétation autochtone. Les trouées sur la rivière sont nombreuses et magnifiques sous le soleil. A un endroit, j’observe une colonie de Dipsacus pilosus, une plante qui n’est pas si courante que cela, et qui s’apparente au « cabaret des oiseaux », beaucoup plus fréquent.
Dipsacus pilosus

Aux deux tiers de la boucle de l’Ourthe, un sentier extrêmement pentu remonte en zigzags vers un éperon rocheux, appelé Cheslé, où les Celtes, qui occupaient déjà le site, ont construit un camp fortifié. Celui-ci est fouillé par des chercheurs de l’Université Libre de Bruxelles, qui ont notamment reconstruit une partie du mur d’enceinte, formé de piquets de bois et de blocs de schiste, et les abords de la porte d’entrée.

La promenade passe à côté du mur, puis tourne à droite et va longer le promontoire sur une assez longue distance, tantôt par des chemins forestiers, tantôt par des sentiers parfois assez acrobatiques, qui joignent entre eux plusieurs belvédères d’où le panorama sur la vallée de l’Ourthe et la forêt environnante est assez impressionnant.

Nous atteignons finalement une sorte de chemin creux, qui nous permet de sortir de la forêt et de rejoindre Berismenil en une vingtaine de minutes.

Nous terminerons la journée par un succulent pique-nique sur l’aire aménagée devant l’église.

Une superbe après-midi, et une promenade à recommander sans ménagement, même si elle est un peu difficile.

Bérismenil

 

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14 août 2011 7 14 /08 /août /2011 17:31

Jeudi 4 août 2011

Belgique – Province de Liège – Ampsin

Ampsin (Amay) – Bois de Chêneu – Saint Lambert - Ampsin

Longueur de la promenade : 9.0 km

Altitude minimale : 72 mètres

Altitude maximale : 194 mètres

Balisage : excellent : croix jaune sur fond blanc

GPSies

Il n’est pas trop tard, après une journée de travail rondement menée, pour entamer la promenade balisée par le Syndicat d’initiative d’Amay, au départ de l’église d’Ampsin, bâtie sur une vaste place au bord de laquelle se trouve aussi l’ancienne administration communale.

Je pars par la rue du Château, qui me conduit à une ancienne ferme fortifiée (« Seigneurie d’Ampsin), où je continue par une rue qui monte de façon assez raide sur la colline.

Seigneurie Après l’une ou l’autre bifurcation vers la gauche ou la droite (l’excellent balisage ne permet pas de s’égarer), je me retrouve rue du Fawe, en lisière des habitations. Je suis cette rue pendant une bonne centaine de mètres, puis oblique vers la droite dans un sentier qui traverse un petit bois. Je retrouve quelques maisons tranquilles, emprunte une petite route (rue des Buses) vers la gauche, jusqu’à un majestueux chêne montant la garde à l’orée d’une forêt. C’est le bois du Chêneu, d’une superficie de 46 hectares, planté initialement de hauts pins, sous lesquels se sont développés de nombreuses essences indigènes, comme le hêtre, le chêne, le sorbier, le nerprun, le houx, et j’en passe beaucoup.

En fait, la végétation arbustive de ce bois, que la promenade traverse en tous sens, est exceptionnellement riche et étonnement variée. Un vrai bonheur pour un enfant qui serait chargé de réaliser un herbier scolaire…

Chêneu 

Après quelques détours, agréables pour les yeux et toujours très bien indiqués, je me retrouve dans sur une longue allée rectiligne, qui me conduit finalement à une grand-route, au-dessus de l’agglomération d’Amay.

Je suis cette grand-route vers la gauche sur un bon demi-kilomètre et, à un grand rond-point, prends à gauche une route nettement moins fréquentée qui m’amène aux fermes de Saint-Lambert. A gauche, la plus petite et la plus pittoresque se blottit dans la verdure et est en train d’être sauvée d’un certain délabrement - les tuiles du toit ont été remplacées, mais jusqu’à présent sur la moitié de la surface seulement. A droite, sur la hauteur et au milieu des cultures, la plus grosse arbore une majesté un peu provocante, mais elle est malheureusement totalement dénaturée par les deux gros hangars en plaques de béton qu’on a construits juste à côté. Je dépasse la première et oblique à gauche dans une allée de platane, pour passer entre la « belle » ferme et ses affreux hangars.
Ferme avant l'orage
Le chemin de campagne tourne à droite, et traverse une série de champs cultivés, d’où la vue sur la campagne hesbignonne porte assez loin. Arrivé au bord du plateau, il devient asphalté et, passant devant trois maisons très isolées et entre des haies d’aubépine, dégringole vers la vallée d’un petit ruisseau, et y retrouve le bout du bout du village d’Amay, et une route qui, vers la droite, m’amène rapidement à la voie à quatre bandes qui devrait permettre l’évacuation des civils, quand il prendra à la centrale nucléaire de Tihange la fantaisie d’exploser. Juste avant cette voie rapide, la promenade oblique à gauche, et longe le ruisseau, tantôt par des routes très tranquilles, tantôt par des sentiers ou des chemins herbeux.  Tout du long, les maisons s’égrènent de part et d’autre de la rivière, invisibles de la grand-route dont on entend le vacarme à deux pas. Quelques centaines de mètres avant de retrouver mon véhicule, je passe encore devant les anciennes carrières  d’Ampsin, qui ont été reconverties en pôle de biodiversité, et devant le musée du Cycle, installé dans une ancienne usine, et fermé à l’heure tardive à laquelle je passe par là.

Musée du cycle

Une jolie promenade, au balisage parfait. Le dénivelé est assez important mais, tant à la montée qu’à la descente, concentré sur une courte portion du trajet. Tout le reste est assez plat.

Millepertuis

 Le millepertuis (Hypericum sp.) est un hôte commun du Bois du Chêneu

    

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13 août 2011 6 13 /08 /août /2011 19:50

Mardi 2 août 2011

Belgique – Province de Liège – Bévercé

Ferme Libert (Malmédy) – Ruisseaux de Trôs-Maret et de Targnon – Ferme Libert

Longueur de la promenade : 9.0 km

Altitude minimale : 414 mètres

Altitude maximale : 543 mètres

Balisage : varié

GPSies

Départ de la Ferme Libert, cet incontournable rendez-vous dominical qui offre aux familles et aux retraités ses délicieuses gaufres en forme de cœur, nappées d’une bonne couche de crème fraîche. Malgré les vacances, l’auberge ne semble guère fréquentée aujourd’hui, et il y a de nombreuses places dans le parking.

Je suis tout d’abord le GR, qui, en légère descente, s’enfonce immédiatement en forêt, par un chemin d’exploitation bien agréable. Sur la droite, quelques rares trouées dans la végétation assurent de jolies vues sur la ville de Malmédy toute proche.

Malmédy

Le chemin oblique vers la gauche, à angle droit, et domine pendant quelque temps une vallée boisée où se niche le village de Bévercé. La forêt est moins dense ici, et lacérée de nombreuses coupes récentes.

Petit à petit, le chemin se rétrécit, et c’est un joli sentier qui descend dans la vallée du ruisseau torrentueux  de TroMarêt, que je traverse sur un pont de bois. Juste après, je tourne à gauche et remonte lentement le ruisseau par un sentier extrêmement pittoresque, mais assez difficile, car il oblige constamment à franchir des racines d’arbres profuses et des rochers très irréguliers. On est néanmoins amplement récompensé de ses efforts par l’environnement très sauvage dans lequel on évolue.
Tros Marêt

Ce sentier se prolonge sur deux kilomètres environ, au cours desquels on n’oubliera pas, à un petit carrefour, de quitter le GR pour obliquer  à gauche, au plus près de l’eau (balisage jaune) puis s’élargit, tout en continuant à remonter le ruisseau, jusqu’à une aire de pique-nique bienvenue.

Après m’y être reposé un peu, je prends un sentier à gauche dans les buissons puis, cent mètres plus loin et toujours à gauche, un  large chemin empierré qui me permet de traverser tout le bois de Moupâ,, une nouvelle fois sur deux bons kilomètres. Belles vues sur la gauche, vers la forêt et plus loin la campagne verdoyante.

A un moment donné, et après deux ou trois carrefours que l’on dépasse sans changer de direction, ce chemin s’interrompt brusquement à une sorte de rond-point, et je continue tout droit sur un sentier chaotique qui m’amène à une hutte circulaire installée au milieu de nulle part. Elle est aménagée pour le pique-nique, et présente toutes les garanties du calme le plus absolu.

Après une nouvelle pose, je prends à gauche un sentier qui, le long du ruisseau de Targnon, traverse d’abord une sorte de fagne, puis sur un chemin de caillebottis, une tourbière où croît une importante population de Narthecium ossifragum, une plante rare en Belgique, mais parfois abondante dans ses stations.
Caillebottis
Ossifrage

J’arrive à la lisière d’un bois, que je vais contourner en demi-cercle vers la gauche, pour finalement retrouver un chemin forestier, qui m’amène en légère montée à la « Croix Géron », ancienne frontière entre la Belgique et la Prusse. J’y abandonne la forêt et à travers des prés d’où s’exhale une agréable odeur de foin, je regagne en une dizaine de minutes la Ferme Libert, d’où je suis parti.

Une promenade tout à fait magnifique, mais assez difficile en de nombreux endroits, et donc à éviter si vous êtes peu sûrs sur vos jambes, ou accompagnés d’enfants en bas âge. Les autres se régaleront comme moi-même, je l’ai fait.

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13 août 2011 6 13 /08 /août /2011 10:12

Jeudi 28 juillet 2011

Belgique – Province de Liège – Les Awirs

Awirs (Flémalle) – Thier Ardent – Basse Awirs –  Awirs

Longueur de la promenade : 5.0 km

Altitude minimale : 68 mètres

Altitude maximale : 165 mètres

Carte : Flémalle, les Vertes Voies

Balisage : Excellent

GPSies

La promenade que j’effectue en cette fin de journée est aussi appelée « promenade Schmerling», du nom d’un médecin et professeur du début du 19ème siècle, qui pendant ses loisirs, fouillait les grottes et les carrières bordant la Meuse, ce qui lui a permis de découvrir les restes de « l’homme d’Engis », un de nos lointains ancêtres, et de faire progresser grandement les connaissances paléontologiques de l’époque. Elle commence sur la place du village des Awirs, au pied de l’église, où un sentier longe une mare récemment réaménagée, bien pourvue, semble-t-il, en flore et en faune, mais déjà polluée par les bouteilles et canettes vides que les idiots du coin y ont lancées.

Awirs mare

Au bout de la place, le sentier remonte vers la droite par des escaliers ombragés, jusqu’à une petite route que j’emprunte en montée, toujours vers la droite. Au carrefour suivant, j’oblique carrément sur la gauche, dans un petit sentier herbeux qui longe une clôture de treillis plastifié. Au bord de ce sentier croissent des orchidées du genre Epipactis, dont la floraison se termine.

Epipactis

Il redescend dans la vallée, où il rejoint une route très calme qui, vers la droite, remonte très fortement jusqu’au plateau, où elle se transforme en chemin de campagne. J’avance entre bois, cultures et prairies, où je vois un renard fort affairé qui met bien longtemps à se rendre compte de ma présence. J’atteins finalement quelques maisons, puis une route bétonnée au lieu dit « Les Fagnes », une sorte de cité. Je suis la route en question vers la gauche et, un peu plus loin, profite d’une vue étendue sur la vallée industrielle de la Meuse.

Vallée de la Meuse

Bientôt, la promenade quitte la route à gauche et, traversant le hameau du Thier Ardent, redescend dans cette vallée de la Meuse par un petit sentier pentu.

Arrivé au chemin de fer, je fais, sur les conseils du balisage, un petit détour vers la droite jusqu’à la carrière des Tchafornis, où des panneaux informatifs fort bien réalisés me renseignent sur la géologie de la falaise contre laquelle je bute. Les roches sont inclinées à 45°, ce qui permet d’y détecter les dépôts géologiques successifs. Quelques bancs sont placés aux environs immédiats, qui permettent un repos bienvenu.

La promenade longe ensuite le chemin de fer et en outre la Meuse vers l’aval, dans un quartier habité mais tranquille, jusqu’à une chapelle, devant laquelle une affiche déplore le vol d’une statue restaurée par les habitants du quartier. Elle s’infléchit vers la gauche, pour atteindre et traverser le ruisseau des Awirs, puis la grand-route. Belle vue, là-haut, sur le splendide château d’Aigremont, qui domine les deux vallées.

La fin de la promenade se déroule le long de cette route, pas sur l’asphalte, mais par des petits sentiers qui lui sont parallèles.

Au bout d’un kilomètre environ, j’ai rejoint mon point de départ.

Promenade familiale agréable et éducative. La région n’est pas exceptionnelle, mais il y a des choses à y voir. Bravo au syndicat d’initiative de Flémalle pour le balisage impeccable.

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30 juillet 2011 6 30 /07 /juillet /2011 18:00

 

Dimanche 24 juillet  2011

Belgique – Province de Limbourg – HEKS

Heks (Heers) – Heurne – Manshoven - Heks

 

Longueur de la promenade: 8.7 km.

Balisage : triangle rouge

Altitude minimale : 71 m

Altitude maximale : 106 m

 

GPSies

 

Le temps s’est nettement amélioré ce dimanche après-midi, et c’est une nouvelle fois après 17 heures que je pars de l’ancienne maison communale d’Heks, en face du mur du château. Ce château, de style classique, est particulièrement imposant, et dans son parc, on organise à différentes périodes de l’année des expositions de roses, des ventes de fruits et de légumes anciens, etc. La promenade que je vais effectuer, et qui est balisée d’un rectangle rouge, ne permettra malheureusement pas de le voir, bien qu’elle le contourne entièrement.

Tournant le dos au mur du château, je pars vers le village, qui comporte quelques belles maisons anciennes.

maison

 Quand la rue que je suis fait un coude vers la droite, je prends résolument à gauche dans un chemin qui devient vite herbeux, et longe des cultures pour atteindre un petit bois humide. Le chemin s’interrompt, momentanément remplacé par un sentier de rondins, qui serpente dans le bois, et retrouve un autre chemin herbeux lequel, après quelques détours, m’amène à une route bétonnée. Un peu plus loin, dans les champs, une grande tente, semblable à celle qui abrite les cirques, est dressée pour recevoir et/ou abreuver les spectateurs qui assistent à un concours  ou à un gymkhana de tracteurs. On les entend à des centaines de mètres à la ronde et, quand ils s’élancent je ne sais vers où, ils projettent dans le ciel des panaches de fumée noire dignes des aciéries de l’ancienne URSS… Bonjour la pollution !

Bien vite, je m’éloigne de cet endroit malsain et, suivant la route bétonnée vers la gauche, j’atteins bientôt les premières maisons du village de Heurne. Tournant dans la première rue à gauche, je rejoins la charmante chapelle Saint-Pierre, entourée de son petit cimetière et avoisinant une grosse ferme.

chapelleJPG

Je poursuis ma route jusqu’au prochain carrefour, où je tourne à gauche, puis jusqu’au suivant, où je continue tout droit, dépassant une autre ferme qui parait très ancienne et propose des chambres d’hôtes, mais dont le portail est malheureusement fermé. J’arrive à la grand-route, et la traverse en diagonale pour m’engager dans un chemin qui remonte entre verger et culture. Au bout de deux cents mètres environ, j’oblique à gauche dans un chemin herbeux, qui longe une clôture, et qui descend lentement vers des prairies. Il oblique à droite, et me voilà sur une longue allée rectiligne (peut-être une ancienne ligne de tram désaffectée) bordée d’arbres et d’arbustes touffus.

Elle me conduit à une très grosse ferme, appelée Monnikenhof, où l’on vend des pommes de terre et des oignons. C’est un bâtiment splendide, isolé en plein milieu de la campagne.

Monnikenhof

Le sentier, redevenu herbeux, longe la route qui relie les villages de Vechmaal et Bommershoven, et, au milieu d’une longue ligne droite, oblique à gauche. Il rejoint bientôt la drève du château de Hex, bordée de hauts platanes (je crois). Je suis cette drève vers la droite. Au tronc de trois de ces grands arbres  sont amarrées et pendent des sortes de grosses  larmes en forte toile vert bouteille : ce sont des tentes suspendues, et un panneau indique qu’elles peuvent être louées par ceux qui souhaitent passer une nuit originale et romantique. Il y en a d’ailleurs une qui est occupée.

Tente

La drève amène à une route asphaltée, que je suis vers la gauche, et qui traverse un petit bois qui est en fait une réserve naturelle. Juste après, je tourne à droite dans un chemin rural encaissé.

aire de pique niqueIl dépasse une jolie aire de pique-nique, où je me repose un peu, et amène à la ferme de Manshoven, bâtiment ancien blotti dans un écrin de verdure ; juste devant le porche, une rue pavée remonte dans les cultures jusqu’à l’entrée du village d’Heks, que je traverse de part et d’autre, en admirant au passage quelques superbes jardins particuliers.

Une promenade agréable, qui m’a permis d’apercevoir un échantillon de la faune sauvage des milieux cultivés : lièvres et lapins de garenne, perdrix, faisans.

 

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26 juillet 2011 2 26 /07 /juillet /2011 19:11

 

Vendredi 15 juillet  2011

Allemagne – Land de Nordrhein-Westfalen - Roetgen

Struffelt-Route

 

Longueur de la promenade: 9.6 km.

Balisage : Uniforme et très bon

Altitude minimale : 363 m

Altitude maximale : 469 m

 

GPSies

 

Une journée de soleil entre deux longues périodes de fraîcheur et d’averses.

Nous partons en famille sur la « Struffelt-Route », une promenade balisée à deux pas de la frontière belge, dont j’ai appris l’existence dans une revue que je reçois de temps à autre.

Son point de départ se situe à Roetgen, gros village-frontière à quelques kilomètres de Monschau, et plus précisément sur la route de Rott, au lieu dit « Filterwerk », qui est fait une station où l’eau du barrage tout proche est purifiée avant d’abreuver la population d’Aix-la-Chapelle et de ses environs. Le parking de cette station, qui semble employer de nombreux travailleurs, est librement ouvert aux véhicules des randonneurs.

Nous trouvons très facilement le début de la promenade (dont le balisage sera parfait du début à la fin), et remontons un sentier en sous-bois, le long d’un ruisseau, jusqu’aux premières maisons du pimpant village de Roetgen. Nous empruntons la grand-route pendant deux ou trois cents mètres vers la gauche, puis obliquons à droite dans une voie secondaire dénommée « Kuhberg », qui dépasse un autre parking dédié aux randonneurs, et pénètre en forêt, en suivant la vallée d’un petit ruisseau.

Après une dizaine de minutes, nous obliquons franchement sur la gauche et remontons le coteau le long de la clôture d’une réserve de gibier, qui semble bien vide. Nous longeons une vaste clairière pâturée, et aboutissons au lieu dit « Rekesch », où est installée une jolie aire de pique-nique, constituée de plusieurs tables et bancs, et d’une petite hutte pour le cas où il pleuvrait. Nous nous y arrêtons un moment, et reprenons quelques forces.

Nous continuons ensuite à travers la forêt ; le chemin tourne à gauche, puis à droite lorsqu’il atteint le Schleebachgraben, qui est un fossé qui permet la collecte et le transport des eaux de pluie vers le barrage tout proche ; 

 Foret nous longeons ce fossé pendant un bon kilomètre, sur un sentier tout plat, qui finit par atteindre un petit pont, et un chemin empierré. Nous l’empruntons vers la gauche, puis tournons encore une fois à gauche, pour atteindre un grand étang, qui est en fait le bassin supérieur du barrage du Dreilägerbach. Endroit superbe, dont un panneau nous dit qu’il est aussi très riche des points de vue floristique et faunistique.

Vorsperre

La promenade suit le mur de soutènement de ce « pré-barrage », fait une courbe vers la gauche, puis vers la droite, et atteint un grand carrefour, où nous continuons tout droit, en montée. Sur la droite, de petites mares entourées d’une sorte de lande abritent une faune nombreuse (têtards, larves de libellule, insectes divers), ainsi que le joli plantain d’eau (Alisma plantago-aquatica), qui est en fleurs.

 

Plantain d'eau

Le chemin empierré remonte dans un superbe environnement jusqu’à une autre aire de pique-nique, pourvue de fauteuils-relax en bois. Ma femme et mon fils les essayent, et m’affirment qu’ils sont très confortables.

Après cette nouvelle pause, nous suivons vers la gauche un chemin herbeux, qui se transforme bientôt en sentier de rondins, à travers la fagne de Struffelt, excroissance des grandes fagnes de l’est de la Belgique. Un troupeau de moutons y pâture, surveillé par un berger.

Struffelt

Très joli tronçon, qui aboutit à un bois, et finalement à une route, où une plate-forme ménage un superbe point de vue sur le lac de barrage.

Nous sommes à présent à quelques centaines de mètres de notre point de départ, que nous atteignons grâce à un sentier qui dégringole le talus en zigzags.

Une promenade tout à fait superbe.

 

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22 juillet 2011 5 22 /07 /juillet /2011 20:00

 

Lundi 11 juillet  2011

Belgique – Province de Liège – BERNEAU

Berneau (Dalhem) – Fouron-le-Comte (Voeren) - Berneau

 

Longueur de la promenade: 9.0 km.

Balisage : varié

Altitude minimale : 79 m

Altitude maximale : 126 m

 

GPSies

 

Je pars en fin d’après-midi de l’église de Berneau, et m’engage dans la rue de Fouron. A la sortie du village, juste après une croix de bois, j’oblique à gauche dans un chemin herbeux qui court entre les cultures, puis entre les vergers. Il descend lentement, et franchit la frontière linguistique (bien sûr invisible) à l’entrée de Fouron-le-Comte. A une petite chapelle, je prends le chemin ombragé de gauche, qui m’amène à la grand-rue du village. Cette rue longe le ruisseau de la Voer, qui est enjambé à intervalles réguliers par des petits ponts de béton qui permettent aux habitants de rejoindre leur maison.

Je continue tout droit, par de pittoresques chemins de campagne, jusqu’à une chapelle bâtie au milieu d’une touffe de très grands arbres.

Chapelle

 Un groupe de Hollandais herborise dans le talus proche. Je m’arrête quelque temps, car l’endroit incite à la méditation, puis, vers la droite, remonte lentement à travers les vergers. Arrivé sur le plateau, je tourne à droite dans un petit sentier entre les herbages, qui m’amène dans la vallée d’un tout petit ruisseau. Lieu magique.

Campagne

Encore résolument à droite, je vais suivre cette charmante vallée pendant quelques centaines de mètres, puis prendre à gauche dans un chemin empierré qui remonte une nouvelle fois dans les vergers. J’en profite pour dévorer quelques cerises griottes très mures et succulentes, laissées par les cueilleurs. A un carrefour de cinq chemins, j’oblique tout à fait à droite, longe le cimetière de Fouron-le-Comte, tourne à gauche à la fin du mur, et me retrouve dans le village, dont le centre a conservé un cachet ancien (vieilles fermes et belles maisons séculaires) et est truffé de restaurants et de cafés, principalement fréquentés par les Hollandais.

Fouron 2

Je laisse l’église sur la droite, et remonte une route encaissée qui me conduit à un calvaire coloré et fleuri. Là, je tourne à droite, jusqu’à un nouveau carrefour. Je remonte par le petit chemin bétonné entre les deux grands-routes, traverse un tout petit bois et, par les campagnes, arrive à un carrefour de chemins d’exploitation, non loin de la voie de chemin de fer. La voie de droite me ramène en un petit quart d’heure à Berneau, par la route grâce à laquelle je l’ai quitté à l’aller.

 Fouron

 

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19 juillet 2011 2 19 /07 /juillet /2011 18:31

 3 – 7 juillet  2011

France – Bourgogne – Département de Saône et Loire –Mâconnais, Tournugeois et Clunisois

 

Des circonstances familiales ne nous ayant pas permis de prendre deux semaines de vacances, comme à l’habitude, nous avons décidé de passer quelques jours en Bourgogne, et plus précisément dans la région de Mâcon (Saône-et-Loire).

Vacances actives, puisque nous nous sommes promenés chaque jour et, qu’entre-temps, nous avons visité quelques hauts lieux historiques de la région, marquée par l’empreinte de l’abbaye de Cluny, phare du christianisme entre le 11ème et le 13ème siècle.

Nous logions dans une magnifique chambre d’hôtes au lieu-dit « Germolles », sur la commune de Clessé.

Germolles

Située dans une maison forte du 15ème siècle, cette chambre d’hôtes s’est révélée particulièrement agréable, tant par son agencement que par l’extrême amabilité des propriétaires, avec lesquels nous n’avons eu aucune difficulté à sympathiser. La maison, déjà jolie en elle-même, était en plus entourée d’un magnifique jardin, fourmillant d’insectes et d’oiseaux et orné, cerise sur le gâteau, d’un étang naturel où les grenouilles croassaient à l’envi. Pour nous, un avant-goût du paradis. En tout cas, un point de chute tout à fait exceptionnel.

  

Dimanche 3 juillet 2011 : Clessé – Bois et Montagne de la Salle – Clessé

 

Région : Mâconnais

Longueur : environ 11 km

Altitude minimale : 180 m

Altitude maximale : 261 m

Balisage : mauvais, mais avec de la bonne volonté, on s’en sort bien avec la carte fournie par le syndicat d’initiative du canton de Lugny, même si elle est un peu sommaire).

GPSies

Le Mâconnais est une région viticole, qui produit de très grands crus, et ainsi en est-il de Clessé, dont les productions (essentiellement du vin blanc) bénéficient de l’AOC « Viré-Clessé », qu’elles n’ont pas usurpée.

Etant arrivés en début d’après-midi, nous décidons de profiter du soleil pour effectuer notre première promenade.

Nos précédents séjours en France (nous l’avons parcourue en long et en large, et il est clair que c’est un des plus beaux pays d’Europe, et surtout un des plus variés du point de vue des paysages) m’avaient laissé un souvenir assez mitigé de l’intérêt que les offices de tourisme locaux portent aux promeneurs et aux randonneurs. En un mot : peu de promenades balisées, souvent très longues et difficiles, peu ou pas d’aires de pique-nique, ni même de bancs où se reposer un peu.

En Saône-et-Loire, c’est tout différent : le tourisme pédestre est réellement mis à l’honneur, puisque chaque commune ou presque propose plusieurs boucles, reliables entre elles ou avec celles de la commune voisine, ce qui permet de découvrir tous les recoins de cette charmante région de collines, de vignobles, de cultures, de prairies et de forêts. Bravo, Mesdames et Messieurs, pour le travail que vous effectuez, car il est de très grande qualité.

Pour en revenir à cette première promenade, nous sommes directement partis de notre hébergement, que longeait une « petite randonnée » très sympathique. Remontant dans les vignes jusqu’au joli de château de Besseuil, domaine vinicole rappelant ceux du Bordelais, nous avons bifurqué vers la vallée de la Saône, d’abord à travers prés, puis le long d’un bois jusqu’à l’entrée du golf de Mâcon.

Flambé Clessé

Un papillon "flambé" sur une clématite 

 

Une sente en sous-bois, puis une allée empierrée nous ont ensuite permis d’atteindre les ruines du château de La Salle, blotties dans un écrin de verdure, puis les abords de l’autoroute du Soleil, où nous avons bifurqué à gauche pour gravir la « montagne » de la Salle. Par les vignobles, nous nous sommes retrouvés aux abords d’une aire de repos le long de cette autoroute (l’hôtel qui y est installé semble très confortable, et bien différent des motels spartiates qui logent les touristes fatigués…). De là, remontant entre les prés par un chemin empierré, nous avons retraversé la jolie forêt, pour rejoindre Clessé, dominé par son église romane (il y en a partout, plus belles les unes que les autres) au milieu de son vignoble.

Clessé dans les vignes

  Clessé église

 

Lundi 4 juillet 2011 : Blanot – Mont Saint-Romain – Nouville – Blanot

 

Région : Clunisois

Longueur : 9.6 km

Altitude minimale : 287 m

Altitude maximale : 570 m

Balisage : bon, malgré l’une ou l’autre insuffisance.

GPSies 

Blanot est un charmant petit village perdu dans la campagne, à une dizaine de kilomètres de Cluny. Très pittoresque, parfaitement entretenu, il pourrait sans conteste prétendre  à être « un des plus beaux villages de France ». Outre ses maisons anciennes en pierre dorée, son lavoir et son château, il possède une magnifique église romane, à la haute tour surmontée d’un petit toit carré.

Blanot

Nous garons notre véhicule près du lavoir, à l’entrée du bourg, et nous voilà parti  dans un paysage de prairies et de champs, en direction du hameau de Fougnières, bâti à flanc de coteau. La flore messicole de cette région de Saône-et-Loire est assez différente de celle que nous connaissons en Belgique, avec notamment la présence de nombreux pieds de verveine (Verbena officinalis) et de la jolie mais discrète Kickxia spuria, avec ses fleurs jaunes et mauves.

Passé Fougnières, nous obliquons vers le site des grottes de Blanot, qui sont parait-il intéressantes, mais que nous ne visiterons pas. Il fait chaud lorsque nous entamons l’ascension du Mont-Saint-Romain  (547 mètres), mais heureusement, le sentier sinue en sous-bois.  Mon fils se réjouit le la présence de nombreux insectes peu présents chez nous, comme le grillon, un longicorne ou l’imposant lucane cerf-volant. Ils côtoient de nombreuses variétés de papillons.

Lucane

La vue du Mont Saint-Romain porte très loin, et mérite évidemment un arrêt. Nous avions pensé y pique-niquer, mais le site semble privé car, s’il est doté d’une aire de repos avec table et bancs, un panneau est apposé sur ceux-ci avec la mention « Pique-nique interdit » ! Sans doute pour pousser le randonneur à fréquenter la petite ferme-auberge qui couronne le mont, mais qui est fermée aujourd’hui. Qu’à cela ne tienne, nous pique-niquerons un peu plus loin, dans une clairière.

Vue du Mt st Romain

Du Mont Saint-Romain, un chemin empierré, puis un sentier dégringolent vers le hameau de Nouville (très belles bâtisses), ou la promenade traverse une route pour remonter de l’autre côté du ruisseau et regagner, par un charmant chemin « qui sent la noisette », le centre du bourg de Blanot, ménageant çà et là de superbes vues sur la campagne et ses petites agglomérations.

Paysage autour de Blanot

Une superbe promenade, à recommander sans modération.

Nous terminerons la journée par un détour automobile vers la gigantesque forteresse de Berzé-le-Châtel, et vers le village de Milly, où le grand poète Lamartine a passé une bonne partie de sa vie.

Berzé

  Le château de Berzé sur son éperon

 

  Mardi 5 juillet : Salornay-sur-Guye – Angoin – Bois de Cras – Salornay-sur-Guye

Région : Clunisois

Longueur : 6.1 km

Altitude minimale :  207 m

Altitude maximale : 325 m

Balisage : bon

GPSies

Il fait extrêmement chaud aujourd’hui, et nous décidons de postposer notre promenade en fin d’après-midi. Entre-temps, nous visiterons la ville de Cluny, dont l’abbaye est toujours imposante, bien que les neuf dixièmes en aient été détruits au cours de 19ème siècle pour servir de matériau de construction.

Ensuite, nous passerons quelques heures sur le site du superbe château classique de Cormatin, bâti au début du 17ème siècle par le duc d'Huxelles, favori de Louis XIII, et sauvé de la ruine par un trio d’amateurs très éclairés, qui ont dû y engouffrer des sommes folles. Mais le résultat en vaut la peine : non seulement le château est magnifique, mais il est entouré d’un grand parc fleuri et arboré, où il fait bon déambuler (au soleil ou à l’ombre).

Cormatin

Vers 16 heures, après nous être rafraîchis d’une crème glacée, nous atteignons Salornay-sur-Guye, petit village au confluent de deux rivières, la Guye et la Gande.

Près du terrain de camping, et à proximité de l’ancien moulin de la Clochette, il y a une aire de jeux, au bord de laquelle nous garons notre véhicule.

Nous partons en longeant la Gande, et atteignons rapidement le Pont Sainte-Catherine, très ancien et encore praticable.

Pont Salornay

Une petite route nous amène au lieu-dit « Confle », d’où un chemin herbeux nous conduit au bord de la Guye, que nous longeons dans un paysage pittoresque jusqu’au hameau d’Angoin. Magnifique moulin restauré, dans un écrin de verdure.

Moulin

Nous traversons une petite route asphaltée et montons en pente douce vers le bois de Cras, que nous abordons par un petit sentier. La flore de ce bois est particulièrement riche, même si la végétation n’est plus guère fleurie : Ruscus_aculeatus, Daphne mezereum, Tamus communis, Vincetoxicum officinale, Thalictrum minus, Bupleurum falcatum, Anthericum liliago sont les plantes peu banales que nous rencontrons en moins d’un kilomètre. Au sommet de la colline, nous atteignons un carrefour, et un chemin forestier plus large et très ombragé nous permet de traverser le bois dans toute sa longueur, pour finalement nous ramener à l’entrée de Salornay. Nous franchissons alors la Guye par le pont dit de l’Abattoir (beau lavoir) et, après avoir déambulé dans le village, retrouvons notre point de départ.

  

Mercredi 6 juillet – La Chapelle sous Brancion – Brancion – Château de Nobles – La Chapelle sous Brancion

 

Région : Tournugeois

Longueur : 7.9 km

Altitude minimale :  239 m

Altitude maximale : 411 m

Balisage : excellent

GPsies 

Le départ de la promenade d’aujourd’hui se situe à la salle des fêtes de la commune de La-Chapelle-sous-Brancion, entre ce bourg et le hameau de Collonges. Il s’agit vraisemblablement de l’ancienne école, ou d’un autre bâtiment communal qui a été réaffecté. Après avoir déjeuné (il y a des tables et des bancs dans la cour du bâtiment), nous partons par un chemin herbeux presque parallèle à la route, qui progresse entre les haies puis en sous bois, effleure cette même route puis, se transformant en sentier,  remonte abruptement une colline pour atteindre le village de Brancion, juste au niveau de sa superbe église romane. Le village est touristique, presque plus habité et, en cet après-midi, un joueur de harpe exerce son art pour le touriste dans l’église. Le son de l’instrument nous attire dans le saint lieu, où nous pouvons admirer les restes d’anciennes fresques datant probablement de la construction de l’édifice (11-12ème siècle). Le reste du village est tout aussi charmant : venelles serpentant entre d’anciennes maisons, placette bordée par l’un ou l’autre bâtiment plus important (halles ?), château assez bien conservé dominant l’ensemble, très bien mis en évidence mais sans véritable âme puisque déserté par ses habitants.

Brancion

Nous y flânons quelque temps, puis le quittons par une porte monumentale, et par une petite route qui nous conduit dans un vallon ou deux puits reliés entre eux par un système de vases communicants permettaient aux habitants du bourg de s’approvisionner en eau. Un chemin forestier remonte alors l’autre côté du vallon et longe bientôt une large clairière, qui sert de terrain d’atterrissage pour une école d’ULM. Nous débouchons dans un chemin empierré plus large et le suivons jusqu’à un carrefour de sentiers de promenade, où nous obliquons vers la droite. Le chemin, large et très agréable, descend lentement jusqu’au hameau de l’Echelette (grosse ferme), où nous tournons une nouvelle fois à droite, dans une petite route asphaltée qui nous conduit au château de Nobles. C’est une demeure privée, à vocation agricole, mais elle a gardé fière allure et propose des chambres d’hôtes.

Nobles

Nous rejoignons une route départementale, la suivons sur la gauche pendant deux ou trois cents mètres, puis bifurquons sur la droite dans une autre route, plus étroite qui nous conduit à un hameau. L’asphalte s’interrompt, mais un sentier un peu envahi par les ronces et les orties nous permet de poursuivre notre promenade à travers prés et cultures, entre les haies, jusqu’au bourg de la La Chapelle-sous-Brancion, pittoresque et définitivement calme, lui aussi bâti autour d’une église romane.

La Chapelle

Petit arrêt sur le terre plain au bord du cimetière, et nous repartons vers le Nord, toujours dans un paysage bucolique, jusqu’au moment où la signalisation, parfaite tout au long de la promenade, nous demande de tourner à droite, dans une chemin creux et étroit qui nous ramène exactement à la salle des fêtes d’où nous sommes partis.

Magnifique promenade parfaitement balisée, à recommander chaudement.

Nous terminerons notre journée à Tournus, où nous dînerons fort bien.

 

L'abbaye Saint-Philibert à Tournus, magnifique art roman.

Tournus

 

Jeudi 7 juillet : Pruzilly – Combe Froide – Pruzilly

 

Région : Mâconnais

Longueur : 7.6 km

Altitude minimale :  350 m

Altitude maximale : 575 m

Balisage : bon

GPSies 

Il fait très laid ce matin, si laid que la pluie nous a fait faire demi-tour avant d’avoir atteint le départ de la promenade que nous avions planifiée.

Le temps se calmera un peu l’après-midi et c’est par temps sec, mais sous les nuages, que nous rejoindrons le village viticole de Pruzilly, à quelques encablures de Pouilly, de Juliénas ou de Saint-Amour, pour ne citer que quelques-uns des hauts lieux de cette côte beaujolaise.

Tout prêt aussi de la roche de Solutré, gravie chaque année avec délectation par le président Mitterand, et avec résignation par la cour des flatteurs dont il aimait s’entourer.

Pruzilly est certes moins connu que d’autres villages, mais il est entouré de vignes, et il ne faut pas douter que le jus qu’on en tire mérite lui aussi le détour. Au-delà de la vigne, les hauteurs dominant la Saône sont couronnées par d’imposantes forêts de feuillus, où les châtaigniers sont nombreux.

Il y a quelques places de parking autour de l’église du village, d’où démarre notre promenade.

Nous descendons la départementale 469 jusqu’au moment où elle oblique vers la droite. Nous continuons tout droit par une petite route entre les vignes et, juste avant la ligne électrique, nous dégringolons, toujours tout droit, un chemin empierré qui nous amène à un petit ruisseau.

Vignoble Pouilly

Nous le franchissons et remontons une petite route jusqu’au hameau du Plassy. Passé ses quelques maisons, nous tournons résolument à gauche, et remontons, toujours dans les vignes, jusqu’à un carrefour à l’orée de la forêt. Nous empruntons le chemin rural de gauche et entrons en sous-bois. Nous suivons alors un joli chemin forestier pendant plusieurs kilomètres, jusqu’à une clairière, au bout de laquelle nous obliquons vers la droite, dans un autre chemin, qui remonte abruptement la colline. Au bout d’un nouveau kilomètre, nous atteignons un carrefour de chemins, où nous tournons une nouvelle fois à gauche. A flanc de colline, nous contournons alors la Combe Froide, toujours en forêt, et progressons lentement jusqu’à une clairière sèche, d’où la vue sur la vallée de la Saône et le vignoble est superbe, mais assombrie car il menace de pleuvoir.

Mâcon nuages

A un carrefour près duquel se trouve une aire de pique-nique en assez mauvais état, nous tournons une dernière fois à gauche, et le chemin rocailleux que nous empruntons désormais nous ramène en zigzags au village de Pruzilly.

Belle promenade, qui l’aurait encore été davantage si le soleil nous avait accompagné.

  

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2 juillet 2011 6 02 /07 /juillet /2011 18:44

 

Dimanche 26 juin  2011

Belgique – Province de Luxembourg – HEYD

Aisne (Durbuy) – Morville – Heyd - Aisne

 

Longueur de la promenade: 10.3 km.

Balisage : varié

Altitude minimale : 173 m

Altitude maximale : 374 m

 

GPSies 

 

L’Aisne prend sa source sur le plateau des Tailles, un des plus hauts de Belgique, et se jette dans l’Ourthe à Bomal. Sur une bonne trentaine de kilomètres, cette petite rivière serpente entre les collines de la Famenne. Les quelques villages de la région se sont installés sur les hauteurs, de part et d’autre du cours d’eau, et peu d’habitations bordent directement son cours.

C’est pourtant le cas du hameau éponyme d’Aisne, qui fait maintenant partie de la commune de Durbuy.

A côté de sa chapelle en pierres grises, il y a un peu de place où je gare mon véhicule, pour une promenade familiale de fin d’après-midi.

Aisne

Nous remontons la grand-route sur deux cents mètres, puis obliquons vers la droite dans un chemin asphalté qui traverse la rivière, puis escalade le coteau en sous-bois. A la première épingle à cheveu, nous continuons tout droit dans un étroit sentier ombragé, qui longe bientôt une sorte de gîte d’étape assez curieusement situé, et rejoint une autre petite route un peu plus haut. Nous la suivons vers la droite et, après trois cents mètres environ, prenons à gauche un autre sentier, semblable au précédent, qui monte entre les prés et les bosquets jusqu’aux toutes premières maisons du village de Heyd. Nous n’y entrons pas, tournons une nouvelle fois à gauche, puis continuons tout droit à la fourche suivante. Ici, le chemin est balisé d’un losange rouge. La promenade, toujours en montée, traverse un beau bois, prend à droite, puis à gauche, et atteint finalement le carrefour pompeusement dénommé « col du Rideux » (374 mètres), point culminant où un banc bien placé nous permet de souffler un peu.

Foret

En repartant, nous suivons très peu de temps la route d’Erezée, pour bifurquer sur la droite dans un large chemin empierré (losange vert), qui va traverser pendant deux bons kilomètres une superbe forêt. En lisière de chemin, une sorte de coupe-feu est recouvert d’arbustes et de végétation de toute sortes, et sert de refuge à une multitude de paillons, d’abeilles, de bourdons, de coléoptères… Quelle vie !

Le chemin sort du bois, se faufile entre les prairies, entame une large courbe vers la droite, en descente, pour atteindre le hameau de Morville, qui abrite quelque jolies fermes, malheureusement très mal mises en valeur.

Seconde pose à une aire de pique-nique sur la placette du village, puis nous suivons la grand- route à droite  pour, au premier carrefour, prendre à gauche une voie plus étroite et en légère descente. Nous traversons un vaste plateau cultivé, d’où la vue sur la vallée de l’Aisne est assez panoramique. A droite au carrefour suivant, puis très peu après à gauche par une petite route qui traverse un bosquet, et amène à proximité d’un lotissement d’habitations récentes. A la patte d’oie, nous empruntons légèrement à droite le chemin très ombragé, qui pourrait être l’ancienne voie du tram, ou du moins qui y ressemble. Au bout de trois cents mètres, nous bifurquons à gauche dans un sentier étroit qui, entre les clôtures, longe le cimetière de Heyd, et aboutit au village.

Heyd

Nouveau carrefour, où nous choisissons la route de Bomal sur la gauche, jusqu’à une croix gigantesque, où nous descendons à droite un chemin toujours asphalté, mais beaucoup plus étroit et en moins bon état, qui nous ramène au hameau d’Aisne, après une promenade très variée et émaillée de superbes paysages.

 

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