Dimanche 11 mars 2012
Belgique – Province de Liège – Xhoris
Xhoris (Ferrières) – Les Rixhalles – Chapelle Saint Hubert - Xhoris
Longueur de la promenade : 6.4 km
Altitude minimale : 233 mètres
Altitude maximale : 349 mètres
Balisage : absent.
Mon épouse et moi, nous partons de la petite place qui jouxte le misée rural, sur la grand-route qui traverse le beau village de Xhoris. Nous gagnons l’église, qui trône au milieu du bourg et est entourée de maisons à l’architecture typique, puis passons devant une grosse ferme en pierres grises, transformée en centre de vacances pour clients néerlandophones. Au bout de cette ferme, nous prenons à droite un petit sentier, qui amène à une sorte de pelouse. Nous obliquons vers la gauche, et remontons, le long d’un golf miniature, vers un petit bois où un parcours sportif a été aménagé. Les panneaux expliquant les différents exercices à effectuer sont uniquement en néerlandais ( !). Le contraire serait-il encore possible au Nord de notre pays, à l’heure actuelle ? Nous traversons le petit bois, en montée constante et atteignons une petite route qui, vers la droite, en rejoint une autre.
En face, nous empruntons un chemin de campagne, qui se transforme en sentier un peu chaotique, et rejoint les quelques maisons du hameau des Rixhalles. Nous tournons à gauche, pour suivre un large chemin remontant à travers un bois, puis dans une campagne mixte, qui commence lentement à reverdir, jusqu’à la grand-route de Barvaux.
Là nous tournons à gauche, traversons la grand-route aux abords du restaurant (grec !) isolé, et prenons le chemin de droite à la fourche qui se présente devant nous. Le chemin traverse une belle forêt, dont la quiétude est perturbée par une troupe d’hurluberlus qui s’amusent à jouer à la guéguerre avec des armes factices, tirant de petites billes de plastique. Chacun se divertit comme il peut, mais j’aurais apprécié qu’ils n’eussent pas abandonné les réservoirs en plastique vides ayant contenu leurs munitions au beau milieu des bois…
Traversant une clairière, nous rejoignons une petite route asphaltée qui nous amène à une romantique chapelle endormie sous les grands arbres. La carte l’appelle « chapelle Saint-Hubert », mais c’est une statue de Saint Roch qu’elle abrite… Un banc nous permet de nous restaurer, et de lier conversation avec un vieux monsieur qui a passé toute sa vie dans le village, et qui aurait tendance à nous la raconter.
Au bout d’un petit quart d’heure, nous reprenons notre promenade sur la gauche, par une route qui rejoint la grand-route, que nous retraversons (prudence : les automobilistes roulent comme des fous sur ce tronçon droit en pente…). Nous nous retrouvons dans la rue dite « du Grand Bati », qui nous amène à travers les prairies à un carrefour. Nous prenons à droite, puis encore la deuxième petite route à droite. Un peu plus bas, nous quittons l’asphalte au niveau d’une grande barrière verte, qu’il ne faut pas hésiter à pousser (elle n’est pas fermée à clé), car elle permet d’atteindre un sentier public, qui constitue une servitude de la propriété privée traversée. Ce sentier serpente un peu, et passe plusieurs échaliers, toujours en descente. Le cadre où il évolue est particulièrement agréable. Nous atteignons finalement un groupe de maisons, au milieu desquelles nous nous engageons vers la gauche dans un autre sentier, qui se dirige vers l’église de Xhoris, visible au loin. Ici encore, la promenade est très pittoresque.
Nous rejoignons finalement l’arrière de l’école, puis le centre du village, à deux pas de notre véhicule.
Quelle belle boucle !