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17 septembre 2010 5 17 /09 /septembre /2010 11:37

Samedi 11 septembre  2010

Allemagne – Land Nordrhein-Westfalen – JÜLICH

Balade sur la Sophienhöhe (Tagebau Hambach - Jülich)

Longueur de la promenade: environ 11 km.

Balisage : promenade „H“ + extension

 http://www.rwe.com/web/cms/contentblob/77380/data/59361/wandern-sophienhoehe.pdf

Altitude minimale : 110 mètres

Altitude maximale : 260 mètres

 

La région enserrée dans le triangle formé par les villes d’Aix-la-Chapelle, de Cologne et de Düsseldorf est appelée « Braunkohlenrevier », ou, plus prosaïquement, « Kohlpott », parce que, un peu partout, elle est littéralement défoncée par de gigantesques mines de charbon à ciel ouvert. Les veines du précieux minerais, en couches successives, sont tellement proches de la surface qu’on a préféré excaver le sol qu’y creuser des galeries.

Une des mines les plus vastes, sinon la plus vaste, est celle de Hambach, à quelques kilomètres de Jülich. Cette dernière ville (appelée Juliers en français) était autrefois (c’est-à-dire il y a trois ou quatre siècles), la capitale d’un duché du même nom, âprement  disputé entre les belligérants des guerres louis-quatorziennes. Elle est toujours entourée de fortifications à la Vauban.

La mine en question a une surface de 34 kilomètres carrés ( !) pour une profondeur qui atteint 400 mètres, et elle s’étend sans cesse vers l’est, si bien que régulièrement, il est nécessaire de couper une route oui de déplacer un village pour permettre son agrandissement.

L’extraction du charbon laisse évidemment de nombreux « restes » qui, à Hambach, se sont accumulés en un immense terril. Et ce terril, ou en tout cas la partie qui n’accueillera plus de déchets, a depuis longtemps déjà été reboisée. C’est le Sophienhöhe, où mes pas m’ont conduit aujourd’hui.

Ce terril, ou plutôt cette colline boisée, comme il faut l’appeler aujourd’hui, est un véritable poumon vert pour les habitants de Jülich, de Düren et de toute cette région industrialisée et très peuplée. Il est bordé de plusieurs parkings, et sillonné par de nombreux promeneurs.

C’est sur le parking d’un café qui s’appelle aussi « Sophienhöhe », près du village de Hambach, que j’ai garé mon véhicule. Au début du chemin, une sorte de boîte aux lettres transparente offre aux gens intéressés de splendides cartes de promenade, parfaitement pliées et rangées. Elles sont gratuites, en parfait état, et le contenant, pourtant ouvert à tous les vents et fort isolé dès que le soir tombe, n’a pas été vandalisé. En serait-il de même dans les régions industrielles de Belgique ou de France ?

Me munissant d’une de ces cartes, je m’engage donc sur la promenade qui, tout du long, sera balisée d’un « H » noir sur fond blanc. Cette promenade se déroulera sur des chemins empierrés, tantôt larges, tantôt plus étroits, mais toujours très praticables.

Le chemin que j’emprunte monte en zigzags vers une croix qui signale le sommet du plateau. D’emblée, je suis stupéfait par la richesse botanique de la forêt.

Massettes

 A côté de très nombreuses essences arbustives, je note, parmi les fleurs, la présence de la petite centaurée(Centaurium erythraea), de la famille des Gentianacées, et de deux espèces de Gnaphalium (G. sylvaticum, vivace, et G.uliginosum, annuelle), ainsi que celle Coulemelled’une infinité de champignons, dont des coulemelles (Macrolepiota procera) munies parfois d’un chapeau de plus de 25 cm de diamètre !. Des traces sur le sol indiquent que cette forêt est également habitée par des chevreuils et par des sangliers. Enfin, çà et là, des zones humides, simplement spongieuses ou complètement envahies par l’eau, favorisent encore la diversification des espèces.

A la croix, je m’offre un petit détour circulaire qui permet, en contrebas, d’admirer un grand étang, et de longer une prairie clôturée où paressent des mouflons.

Plus loin, le chemin, plat dès lors qu’il parcourt le sommet du terril, m’amène à un autre lac, appelé « Inselsee », parce qu’il entoure un petite île. L’endroit est idyllique, et je m’y arrête un moment pour admirer les canards qui s’ébattent sur l’eau, ainsi qu’une famille de cygnes, composé des parents et de sept rejetons au plumage encore brunâtre.

 

 

Inselsee

Je continue sur un chemin, qui est en même temps celui d’un calvaire, dont les 14 stations sont matérialisées par de gros rochers entourés de verdure, portant chacun une plaque sculptée en acier forgé. Petit à petit, la végétation devient moins dense, et surtout moins haute car cette zone n’a été reboisée qu’assez récemment. Je profite donc d’une vaste vue sur la campagne avoisinante (vue qui, à certains endroits, porte jusqu’à l’Eifel), ainsi que sur le site d’exploitation du charbon, et sur les monstrueuses machines qui s’y activent (même le samedi). C’est tout à fait impressionnant.

Tagebau

Le chemin, en pente douce, longe alors un grand verger, puis un second lac, presque aussi bucolique que le premier, pour aboutir, au pied de la colline, sur une longue allée rectiligne, très fréquentée par les promeneurs et les cavaliers, que je suis vers la droite.

 

Niederzierer see

 Sa monotonie est heureusement tempérée par la présence d’un troisième lac, caché dans la forêt, et lui aussi colonisé par de nombreux oiseaux d’eau.

Au bout de deux petits kilomètres, je retrouve mon véhicule, surchauffé car j’ai omis de le garer à l’ombre…

 

Conclusion : Un endroit à découvrir, même s’il est situé dans une région qui, a priori, pourrait rebuter le promeneur.

 

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11 septembre 2010 6 11 /09 /septembre /2010 08:22

Dimanche 5 septembre  2010

Belgique – Province de Liège – FILOT

Filot (Hamoir) – Inzegotte – Ville (Ferrières) - Filot

Longueur de la promenade: 7.3 km.

Balisage : aucun

Altitude minimale : 225 m

Altitude maximale : 321 m

 Itinéraire

Copyright IGN

 

C’est en famille que, par une fin d’après-midi très lumineuse, nous laissons derrière nous la petite église de Filot , village dont les maisons en pierres grises ont conservé une belle unité architecturale, pour descendre une route étroite et, arrivé en bas, nous diriger vers un chemin de campagne qui quitte immédiatement la localité. Nous progressons entre les prairies et, bientôt, le chemin lui-même devient herbeux. Il remonte lentement le cours d’un ruisseau invisible (mais existant, car nous sommes clairement dans une petite vallée), jusqu’au hameau d’Inzegotte.

Filot

Le château qui trône dans ce hameau n’est guère visible d’où nous sommes, malheureusement caché par deux vastes étables très peu esthétiques. Nous atteignons une route puis, vers la gauche, ce château. Il est de style normand et, franchement, je ne lui trouve rien d'exceptionnel, mais il est bordé d’un magnifique étang ombragé, où s’ébattent canards et poules d’eau.

Etang

Tournant de nouveau à gauche au château, puis à droite un peu plus haut, nous nous engageons dans un nouveau chemin de campagne, où nous faisons la connaissance d’un très beau chien brun acajou et blanc, puis celle de son maître, un sympathique fermier avec lequel nous taillons une bavette pendant un bon quart d’heure.

Reprenant notre route, nous tournons à droite un peu plus loin et, entre bois et prairie, retrouvons Inzegotte par un autre chemin. La vue sur la campagne est splendide, surtout peut-être grâce à la lumière qui éclaire ce début de soirée.

Arrivé sur une petite route au lieu-dit « Croix Bruyère », nous tournons à gauche, puis à droite. Nous dépassons un manège particulièrement bien tenu (les chevaux dans les prés sont d’une propreté exemplaire) et, délaissant la route asphaltée qui oblique vers la droite, nous suivons tout droit un petit chemin qui, entre les haies, amène aux premières maisons du hameau de Ville. Sur la gauche, nous profitons de très belles vues sur la campagne et les collines de la commune de Ferrières. Nouvelle petite route asphaltée, où nous tournons à gauche, jusqu’à une croix sur un terre-plein. Là, nous bifurquons à droite dans le chemin forestier et, par une allée de grands arbres, arrivons à une grand-route. Nous la traversons prudemment et nous engageons dans un chemin herbeux qui redescend au milieu des cultures, puis des prés. Ce n’est désormais plus Ferrières qu’on peut admirer, mais la vallée de l’Ourthe en amont de Hamoir.

Le chemin descend jusqu’à une croix érigée en mémoire d’un fermier décédé là au 19ème siècle, puis rejoint une route étroite, qui remonte à un terrain d’aéromodélisme. Nouveau carrefour, où nous tournons d’abord à droite, puis à gauche, et d’où, au bout de quelques centaines de mètres dans une superbe campagne, nous retrouvons Filot.

 Campagne

Au total, une très jolie promenade bucolique dans une campagne ondulée, bien verte, sous un soleil qui éclairait superbement, mais ne chauffait pas trop fort.

 

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7 septembre 2010 2 07 /09 /septembre /2010 13:52

Mardi 31 août  2010

Belgique – Province de Liège – LANAYE (Visé)

Entre la Meuse et le Canal Albert

Longueur de la promenade: 6.5 km.

Balisage : rectangle jaune sur fond blanc

Dénivellation : pratiquement aucune

 Itinéraire

Copyright IGN

 

Petite promenade avec mon fils, dont c’est aujourd’hui l’avant dernier jour de vacances.

Nous partons de la place de Lanaye, devant l’église et le musée consacré à la Montagne Saint-Pierre. Nous traversons la place, empruntons une petite rue perpendiculaire, et tournons rapidement à droite dans une autre rue du village, parallèle à la grand-route.

Nous atteignons rapidement l’embarcadère du bac pour piétons et vélo, qui traverse la Meuse et relie Lanaye à Eijsden, aux Pays-Bas.

Juste au bord du fleuve, à côté de l’embarcadère, nous tournons à gauche et suivons le chemin de halage sur quelques centaines de mètres. Très jolies vues sur le fleuve et, de l’autre côté, sur la rive hollandaise.

Bord de Meuse

Le long de la berge, un couple de traquets motteux s’enfuit sans hâte devant nous, par petites envolées rapides. Nous apercevons également deux ou trois limicoles, sans doute des chevaliers guignettes, et des cygnes.

OdontitesCôté flore, la berge donne notamment asile à de nombreux pieds d’Odontites vernus (à g.), plante qui, sans être rare, n’est pas fréquente partout, à des saponaires et à des séneçons jacobées. Dans l’eau, plusieurs buissons de sagittaire (Sagittaria sagittifolia, ci-dessous) déploient leurs magnifiques feuilles en fer de lance et leurs hampes de jolies fleurs blanches. Ils constituent un excellent indicateur de la bonne santé du fleuve.Sagittaire

Nous atteignons bientôt une magnifique frayère où s’ébattent des grèbes huppés, des cormorans, des hérons, et nous la contournons en sous-bois jusqu’à un chemin empierré, que nous prenons vers la gauche. Il nous ramène aux premières maisons de Lanaye, et à une chapelle assez quelconque, au pied de laquelle nous prenons notre collation.

De là, nous rejoignons en quatre enjambées la berge du Canal Albert, et le longeons sur un petit kilomètre, jusqu’à l’écluse de Lanaye. En face, la formidable tranchée de Caster, creusée sur une septantaine de mètres de profondeur dans le calcaire marneux pour permettre au Canal_Albert de rester en Belgique (au même niveau, la Meuse parallèle entre en territoire hollandais).

Caster

Juste après l’écluse, près d’une borne frontière, nous tournons à droite dans un petit chemin empierré qui longe une autre frayère.

Frayère

Au bord du rivage, une énorme tortue noire, sans doute californienne et abandonnée dans la rivière par un propriétaire qu’elle commençait à gêner, se laisse tomber dans l’eau avec un grand « plouf ». Mon fils ne se tient plus de joie. Il scrute la berge sur toute sa longueur à la recherche d’une hypothétique autre tortue, en vain, évidemment. Cette berge héberge une flore peu commune : le lycope Scutellaire(Lycopus europaeus) et la scutellaire (Scutellaria galericulata, à g.), deux plantes de la famille des Lamiacées, et, pendant d’un vieil arbre, une grande liane de houblon sauvage (Humulus lupulus).

Reprenant notre périple, nous rejoignons la première frayère et, par le même chemin qu’auparavant, la petite chapelle à l’entrée de Lanaye. Cette fois, nous continuons tout droit, dans un chemin agricole qui longe le village à travers champs et prés. Nous passons sous un pont et au carrefour suivant, tournons à gauche pour retrouver le bourg, et  son église grâce à un petit sentier qui court entre les jardins.

 

Conclusion : promenade très facile, qui permet en outre de nombreuses observations naturalistes.  Magnifiques vues sur le fleuve et ses bras morts, ainsi que sur le canal adjacent.

 

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30 août 2010 1 30 /08 /août /2010 21:46

Vendredi 20 août  2010

Allemagne – Land Nordrhein-Westfalen – AACHEN

Köpfchen (Aachen) – Linzenhäuschen – Eichendorffstein - Köpfchen

Longueur de la promenade: 8.1 km.

Balisage : varié

 Itinéraire

Entre la frontière belge et les premiers faubourgs de la ville d’Aix-la-Chapelle (Aachen), il n’y a, à certains endroits, pas plus de trois kilomètres, mais ces quelques kilomètres sont couverts d’une vaste forêt, véritable poumon vert pour les habitants de la ville. C’est dans cette forêt que mes pas m’on amené aujourd’hui.

Je pars de Köpfchen, lieu-dit situé juste de l’autre côté de la frontière allemande, sur la route d’Eupen, où un vaste parking me permet de garer mon véhicule.

J’emprunte, sur la gauche en allant vers Aachen, une petite route qui longe bientôt un grosse ferme, bâtie dans une clairière (Grenzhof, la ferme de la frontière). Plus loin, il s’enfonce dans les bois, perdant çà et là son revêtement de bitume. La forêt, formée essentiellement de très hauts conifères, mais aussi de feuillus, est majestueuse, et très calme.

Forêt

Le chemin dessine une boucle vers la droite, descend dans une petite dépression, puis remonte jusqu’à une cabane où il possible de pique-niquer. Je continue tout droit, jusqu’à un carrefour, où je n’emprunte aucune des routes carrossables qui aboutissent à l’étoile, mais un sentier, tout à fait à droite, qui descend dans un vallon. Difficile d’imaginer qu’on est aux portes d’une grande ville.

 ImpatienteCircée

Le chemin remonte, sort de la forêt, et atteint une banlieue particulièrement chic, où je dépasse quelques somptueuses villas qui brillent, sinon par leur goût, du moins par leur luxe. On se croirait dans une série télévisée américaine. Pas question d’ailleurs d’emprunter la voie d’accès directe à ces villas. Le sentier que je suis lui est parallèle, mais il court sur la gauche, dans le bois.

  

  

  

  

  

 

L'impatiente (Impatiens noli-tangere, à g.) et la circée de Paris (Circaea lutetiana, à d.), deux plantes habituées à l'ombre des forêts.

  

Je retrouve la route d’Aachen à Eupen et la suis pendant environ deux cents mètres sur la gauche, le temps de dépasser un restaurant bâti dans une ancienne maison fortifiée (1416), appelée Alt Linzenhäuschen. Je tourne alors à droite, longe une clairière sur laquelle la vue est très jolie et, au carrefour suivant, prend sur la droite un sentier bien entretenu, qui court entre les buissons. Je suis sur la « Promenade de l’Unité allemande », qui traverse tout le territoire de la République.

Clairière

J’atteins bientôt une table de pique-nique installée près d’une aire de jeux, qui doit être très fréquentée le dimanche. Une source (« Pionierquelle »), coule à ses pieds. Je m’engage à gauche, et toujours en forêt, dans une allée rectiligne qui m’amène à une sorte de place, sur le bord de laquelle est érigée un monument en l’honneur de Johann von Eichendorff, grand poète allemand, en fait une pierre où sont gravés les trois premiers vers d’un de ses plus célèbres poèmes : 

"Wer hat dich, du schöner Wald

Aufgebaut so hoch da droben ?

Wohl den Meister will ich loben..."

Il y a davantage de monde à cet endroit, notamment des joggeurs et des chiens promenant leur maître. Je m’engage, toujours sur la droite, dans un autre sentier qui, en lentes ondulations, me conduit à une grande mare, très pittoresque, à proximité de la maison forestière „Grüne Eiche ».

Mare

J’y retrouve une route asphaltée réservée aux cyclistes et aux piétons et, la suivant vers la droite, je rejoins mon véhicule au bout d’un bon quart d’heure.

 

Conclusion : Jolie promenade dans une forêt qui doit être encombrée le week-end mais qui, en semaine, se laisse parcourir avec beaucoup de plaisir.

 

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26 août 2010 4 26 /08 /août /2010 09:49

Jeudi 19 août  2010

Belgique – Province de Liège – COUTHUIN

Couthuin (Héron) : Promenade des châteaux

Longueur de la promenade: 9.2 km.

Balisage : rectangle bleu sur fond blanc

Altitude minimale : 130 mètres

Altitude maximale : 211 mètres

 itinéraire

Copyright IGN

Couthuin est un village éclaté, constitué d’une série de hameaux et de lieux-dits bâtis sur les monts et dans les vaux qui dominent la vallée de la Meuse, au Nord de Huy. Le plus important de ces lieux-dits, celui qui abrite les bâtiments publics et quelques boutiques, s’appelle « Sur les Trixhes ».

C’est de là que je pars, et plus précisément de la plaine de loisir qui y a été installée, en cette fin d’après-midi ensoleillée. Longeant des terrains de tennis, je rejoins une route, que je suis à droite sur une centaine de mètres, avant de tourner vers la gauche. La promenade est bien balisée et le sera sur tout son parcours. Je remonte entre des maisons disséminées dans la verdure pour atteindre un plateau, sur lequel est bâti un très joli château, celui de la Vignette, peu visible de cet endroit, car protégé par un haut mur. Le long de la route, divers arbres ou arbustes indigènes ont été plantés, et j’ai la surprise d’y remarquer l’un ou l’autre néflier (Mespilus germanica), essence devenue rare chez nous.  Leurs fruits sont déjà bien formés, mais il faudra attendre les gelées pour espérer les consommer.

Néflier

Le route devient chemin rural, et descend franchement vers une vallée. Le premier château aperçu peu avant devient bien visible, et il s’avère qu’il est très joli, dans son cadre de verdure.

Vignette

Après m’être arrêté quelque temps pour l’admirer le prendre en photo, je poursuis mon chemin, à travers prés, puis le long d’un bois, jusqu’au lieu dit « Bounio », où je tourne à gauche vers un petit sentier, qui longera le bois sur plusieurs centaines de mètres, en zigzaguant. Il finira par s’y enfoncer, et à regrimper vers le plateau. Sur la gauche, en contrebas, se trouve une mare, dont l’aspect est peu attirant, mais sur laquelle flotte curieusement un canard en bois, de la sorte utilisée par les chasseurs comme appeau. Je me demande bien ce qu’il fait là, car la végétation est si touffue à cet endroit qu’elle ne permet guère aux canards vivants de rejoindre leur "congénère"…

Quelques centaines de mètres plus loin, le sentier sort du bois et, se transformant en ruelle asphaltée, rejoint quelques maisons. A un carrefour, je tourne résolument à droite et, par un chemin empierré, je longe le bois que je viens de quitter (Bois du Fond de Ri), avec, sur la gauche, une vue étendue sur la riche campagne de Hesbaye.

J’atteins une route parsemée de nids de poules, que je prends vers la gauche, et qui, au bout d’une longue ligne droite, m’amène en vue de deux jolis châteaux. Sur la droite, le Château blanc, de style classique, au fond d’un parc mal entretenu. Juste en face, un autre château dont je ne connais pas le nom, plus vaste de style plus rustique (plus ancien aussi sans doute), précédé d’un très joli jardin anglais. Le coup d’œil est splendide.

Chateau

Le hameau dans lequel je pénètre s’appelle Envoz, et il a conservé de jolies maisons anciennes, ainsi que quelques puissantes fermes en quadrilatère, témoins de la richesse de la campagne environnante. Je le traverse et, à sa sortie, je tourne à droite dans une allée herbue qui m’amène à un petit oratoire niché entre deux grands tilleuls. Obliquant de nouveau à droite, je retrouve Envoz, après avoir effectué une boucle qui, à franchement parler, n’était pas vraiment nécessaire à l’agrément de la promenade. Je longe encore un autre château, dont la façade, perpendiculaire au chemin, n’est malheureusement pas très visible, traverse la route que j’avais suivie peu avant, et remonte lentement vers le centre de Couthuin, profitant au passage d’un joli coup d’œil sur le hameau d’Envoz, remarquable unité architecturale.

Envoz 

Conclusion : promenade facile, très variée (prés, bois, cultures, châteaux, belles fermes et maisons anciennes). On peut la raccourcir en se dispensant d’effectuer la boucle d’Envoz.

 Campagne

  

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16 août 2010 1 16 /08 /août /2010 21:02

Jeudi 12 août  2010

Belgique – Province de Liège – SPA

Aérodorome de Malchamps (Spa) – Bérinzenne – Fagne de Malchamps

Longueur de la promenade: 7.8 km.

Balisage : Essentiellement rectangle bleu sur fond blanc

Altitude minimale : 486 mètres

Altitude maximale : 575 mètres

 Itinéraire

Copyright IGN

 

Sur le haut plateau qui sépare Spa de Stavelot, non loin de Francorchamps, s’étend la Fagnede Malchamps. Elle n’est pas très vaste (330 hectares seulement), mais présente toutes les caractéristiques des grandes fagnes : tourbières et sphaignes, bruyères et autre végétation rase avec parfois quelques saules ou bouleaux isolés ou en bouquets.

Ma promenade à la découverte de ce magnifique biotope a commencé à l’aérodrome de Malchamps, qui borde la grand-route Spa-Stavelot.

Je traverse ce grand axe, et m’engage dans un large coupe-feu, en direction de la forêt. A part un léger coude à mi-parcours, il est parfaitement droit, et sert aussi de piste de VTT. J’y progresse rapidement, car rien ne ralentit ma marche ou n’attire particulièrement mon attention.

Au bout d’une grosse demi-heure, j’atteins par l’arrière le domaine de Bérinzenne, où sont installés un Musée de la Nature et des Eaux, un Centre d’initiation à l’Environnement et une maison de la Nature.

Je n’y entre pas, mais oblique juste avant sur la gauche, dans un chemin empierré qui, à travers une lande qui n’est pas encore vraiment la fagne, me conduit à une tour d’observation visible de loin. La vue de là-haut est très jolie mais, globalement, pas plus que celle dont l’on peut jouir en suivant le parcours de la promenade. La volonté d s’élever dans les airs, avec ou sans raison valable et par n’importe quel moyen, a toujours été une obsession pour l’espèce humaine…

Tour

Après la tour en question, je pénètre vraiment dans la fagne, qui arbore pour l’instant de très belles couleurs, puisque les bruyères y sont en fleurs (rose-mauve). J’en vois de deux espèces : la vraie (Erica tetralix ) et la fausse (Calluna  vulgaris).

Erica tetralixCalluna vulgarisLa vraie bruyère (ci-contre) et la fausse (ci-dessous).

Sans compter les autres Ericacées, mieux connues pour les fruits dont elles nous régalent : la myrtille (Vaccinium myrtillus) et sa cousine plus fade, la myrtille de loup (Vaccinium uliginosum), l’airelle (Vaccinium vitis-idaea) et la canneberge (Vaccinium oxycoccos), toutes quatre présentes sur le site de Malchamps.

Très rapidement, je chemine, non plus sur un sentier, mais sur un caillebotis qui se déroulera presque sans interruption pendant plusieurs kilomètres, à travers toute la fagne. Quel travail que son installation et son entretien ! Ceux qui en sont responsables méritent toutes les félicitations.                                                                                        

J’atteins bientôt un monument surmonté d’une croix, érigé en mémoire de quelques aviateurs anglais, dont l’appareil s’est écrasé à cet endroit pendant la deuxième guerre mondiale. Je le dépasse et continue à serpenter dans la lande, en suivant le ponton de bois et le balisage bleu sur fond blanc.

Fagne

Le sentier est maintenant plus ou moins parallèle à une forêt. C’est une partie de la Grande Vecquée, très vieux chemin épiscopal. Je longe plusieurs tourbières, et à plusieurs reprises, y admire des colonies de Rossolis à feuilles rondes (Drosera rotundifolia), plante carnivore, au milieu des sphaignes. Je n’aurais pas imaginé qu’il pût y en avoir autant à cet endroit. Certaines seront bientôt en fleurs, alors que d’autres paraissent déjà fanées.

Drosera

Les feuilles vertes et la baie jaunâtre sont celles de la canneberge.

 

Au bout de la Vecquée, je rentre progressivement en sous-bois, quoique le sol soit toujours très spongieux. Je bifurque à gauche lorsque j’arrive à une centaine de mètres de la grand-route (en suivant toujours le même balisage), et continue le même sentier, parallèle à cette dernière, jusqu’à l’aérodrome d’où je suis parti.

 

Conclusion : splendide promenade, sans grand dénivelé, et dans un paysage exceptionnel. Dans la fagne, ne pas quitter le caillebotis, par prudence et surtout par respect pour ce milieu naturel unique.

 Mare

 

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14 août 2010 6 14 /08 /août /2010 17:30

Dimanche 8 août  2010

Belgique – Province du Brabant flamand – ROTSELAAR

Rotselaar – Wakkerzeel – Werchter – Hellicht - Rotselaar

Longueur de la promenade: 10.3 km.

Balisage : excellent («  Demer- en Dijlewandeling » : hexagones blancs avec inscriptions roses)

Altitude minimale : 9 mètres

Altitude maximale : 13 mètres

 Itinéraire

Ce qui, « sudiste » que je suis, me surprend le plus chaque fois que je randonne dans le Nord de la Belgique, c’est l’absence de perspectives. Le paysage est infiniment plat, et la vue ne porte pas plus loin que la prochaine rangée de peupliers, ou que les maisons bordant la route voisine. C’est un peu frustrant quand on est familier des paysages ardennais ou montagnards, mais non dénué de charme. Le charme de la différence. Le charme du « plat pays » qui est aussi le mien.

Nous partons, mon épouse et moi (le « petit » est toujours à son camp de scouts), de l’église de Rotselaar, village situé entre Louvain et Aarschot, alors que l’après-midi est déjà avancée. Sur le chemin de l’aller, nous avons eu beaucoup de pluie, et avons craint pour notre promenade. Mais les anges veillent sur nous : il ne tombera plus une seule goutte de la journée ; le soleil montrera même le bout de son nez (et plus), et il fera suffisamment chaud pour que nous devions ôter notre survêtement de pluie.

A côté de la poste, nous nous engageons dans un sentier, et quittons immédiatement les habitations. Nous les retrouvons très momentanément au bout de quelques centaines de mètres, atteignons un carrefour, et prenons résolument à droite dans un chemin agricole. Celui-ci serpente au milieu des cultures et, à un moment donné, longe la Dyle.

Rotselaar Dyle

Au niveau de quelques maisons isolées, il retrouve une petite route, que nous prenons sur la droite. Encore un chemin agricole et une route un peu plus fréquentée, mais pittoresque, car elle longe un bois humide, et nous arrivons à Wakkerzeel, un charmant petit village dont le centre est pavé. A l’église (jolie), nous tournons à droite entre les maisons, dans un chemin herbeux qui traverse une zone humide, puis des vergers.

Wakkerzeel

La flore y est typiquement brabançonne : Pulicaria dysenterica, Lythrum salicaria, Rorippa sylverstris, Bidens frondosa, toutes plantes qui deviennent rares au fur et à mesure que l’on descend vers le Sud-est du pays. Pulicaire

Salicaire

Lythrum salicaria                             Pulicaria dysenterica

Nous approchons de Werchter, village plus connu par le festival de musique rock qui s’y tient chaque année, que par la nature qui l’environne. Son église au bulbe élégant nous sert de point de mire. Nous atteignons une grand-route et un pont, au confluent de la Dyle et du Demer. Nous le traversons, et empruntons un chemin de halage asphalté, le long du Demer. En théorie, le sentier piétonnier est de l’autre côté de la rivière, et la voie que nous suivons est plutôt réservée aux cyclistes. Mais la passerelle qui permet de traverser la rivière est en pleine reconstruction, et nous devrons dès lors suivre la piste cyclable. Elle est littéralement envahie de vélos en ce dimanche après-midi, mais ils roulent prudemment, et on ne se gêne pas.

En contrebas de la piste, dans la prairie, nous apercevons d’énormes champignons des prés, qui nous incitent irrésistiblement à la cueillette. Nous avons heureusement un sac de toile avec nous, et nous le remplissons jusqu’à ras bord. Ils s’avéreront délicieux.

La promenade le long du Demer est particulièrement bucolique, malgré sa fréquentation. Les deux côtés de la rivière sont bordés de prairies ou de bois qui semblent ne jamais finir, et le coup d’œil de la rivière qui traverse cette verdure est enchanteur. Il le serait cependant encore plus si le Demer n’était pas canalisé.

Le long du Demer

Après plusieurs kilomètres, nous arrivons au « Pont des Soldats », où nous traversons la rivière, pour continuer par un sentier perpendiculaire, à travers bois. Il nous amène au hameau de Hellicht, composé de coquettes villas, comme les Flamands savent si bien les construire. A la grand-route, nous tournons à droite puis, juste avant un glacier, à gauche dans un sentier par lequel, d’abord en sous-bois puis à travers de riantes prairies, nous retrouvons Rotselaar. Avant d’arriver à l’église, nous avons encore le plaisir de longer la « Norbertijnenpastorie », élégant bâtiment du 17èsiècle, d’un style que je qualifierai de hollandais.

Malgré les 10 kilomètres parcourus en trois petites heures, nous ne sommes pas fatigués. L’absence totale de dénivelé en est sans doute la raison majeure.

 

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10 août 2010 2 10 /08 /août /2010 18:07

Vendredi 6 août 2010

Allemagne – Nordrhein-Westfalen – Landkreis Euskirchen – Marmagen

Marmagen (Nettersheim) – Nettersheim – Urfttal - Marmagen

Longueur de la promenade: environ 15 km

Balisage : varié mais toujours excellent

Carte :  Wanderkarte n°5 des Eifelvereins (Kall-Nettersheim)

 Itinéraire

Marmagen est un village situé entre Blankenheim et Euskirchen, au milieu de l’Eifel rhénan. Son origine remonte au temps des Romains, puisqu’à l’époque il s’appelait Marcomagus, et était situé sur la voie reliant Trèves à Cologne. La région où il se trouve est d’ailleurs truffée de vestiges romains, qui baliseront ma promenade d’aujourd’hui.

Je gare mon véhicule sur la jolie « Eiffelplatz ». On pourrait croire qu’elle doit son nom à l’Eifel, où se trouve Marmagen. C’est vrai, mais à moitié seulement. En fait, elle a été baptisée en l’honneur de Gustave Eifel, le génial constructeur de la tour du même nom (et d’autres monuments tout aussi formidables), dont la famille est originaire de Marmagen. Au début du 18ème siècle, quand ils ont décidé d’émigrer en France, les ancêtres du bon Gustave portaient en fait le pseudonyme de Bönickhausen. Arrivé au pays de Voltaire, il s’est rapidement avéré que ce mot était totalement imprononçable pour un gosier français. Pratiques, les Bönickhausen ont donc décidé de troquer leur nom pour celui de leur patrie d’origine, « Eiffel ». Curieux, non ?

Je quitte donc Marmagen par le « Keltenring » et, empruntant la promenade n° 3, je me retrouve rapidement en dehors du village, descendant vers un petit ruisseau, dont je suis le cours pittoresque pendant une bonne demi-heure, d’abord à travers bois, puis au bord des prairies. J’atteins un panneau de signalisation qui, vers la droite, indique la direction du « Görresburg », où est bâti un ancien temple gallo-romain. Le sentier grimpe assez fort entre les buissons, et atteint une prairie, au milieu de laquelle trône en effet ce temple. Il a été découvert au début du siècle dernier, et restauré il y a une cinquantaine d’années. Je suis assez étonné par ses dimensions, et surtout par la finesse de ses sculptures.

Görresburg

Après l’avoir admiré sous toutes ses coutures, je déjeune à une table de pique-nique installée tout à côté,  puis redescend par une petite route asphaltée jusqu’à la vallée de l’Urft. A un croisement, je tourne à droite, traverse la voie de chemin de fer et longe la vallée sur quelques centaines de mètres, jusqu’à un clairière, elle aussi aménagée pour le pique-nique et la détente, où de dresse une borne miliaire bien conservée, datant du règne de l’empereur Trajan (fin du 1er siècle après Jésus-Christ).

A cet endroit, je rejoins l’Eifelsteig, randonnée de plusieurs jours (15 étapes) qui permet de traverser les plus belles contrées de l’Eifel, d’Aix-la-Chapelle à Trèves. Je longe la rivière vers l’aval. Ses abords, zone Aconitum lycoctonumhumide en excellent état de conservation,  sont constituées en réserve naturelle. J’y admire notamment quelques plants d’aconit tue-loups (Aconitum lycoctonum), une plante qui n’est pas si courante dans nos régions.Le chemin dépasse un étang du « romain », et atteint les premières constructions du gros village de Nettersheim. Un panneau explicatif m’explique qu’à l’époque du dévonien (ère primaire), les abords de Nettersheim constituaient une sorte d’île au milieu de l’océan. Les falaises qui bordent l’Urft sont donc très riches en fossiles de cette époque, et une famille est d’ailleurs en train de les marteler avec conviction, à la recherche de trésors. Le chemin longe bientôt un four à chaux du 19ème siècle, bien restauré. Peu après, je le quitte en remontant, vers la droite, un sentier très raide, qui aurait dû m’amener au « Champ des Fossiles » (Fossilacker), que je ne verrai malheureusement pas. Par contre, de là-haut, on jouit d’une très jolie vue sur Nettersheim.

Je rejoins une route, que je redescends vers la gauche jusqu’au centre du village.

Nettersheim

Un peu plus bas que l’église, je tourne à droite (direction Zingsheim) puis, juste avant une jolie boulangerie-restaurant, à gauche sur une petite route asphaltée qui longe de nouveau l’Urft.  Peu après un gigantesque camp de scouts, je tourne à gauche, traverse le chemin de fer sur un pont, et me retrouve à un carrefour de chemins ruraux. Je n’en prends aucun, mais bien un petit raidillon (toujours l’Eifelsteig), qui gravit le plateau. Campanule aggloméréeA gauche, une prairie sèche présente un flore tout à fait remarquable : orchidées et orobanches (dont je ne peux déterminer l’espèce, car elles sont déjà séchées), campanules agglomérées, hélianthèmes, scabieuses diverses etc.

Arrivé en haut, je tourne à gauche  dans un chemin de campagne qui, pendant plusieurs kilomètres, serpentera entre cultures, prairies et bois. L’endroit est vraiment bucolique, et grouille de papillons d’une bonne Tabac d'Espagnedizaine d’espèces différentes. C’est assez impressionnant.

Mine de rien, le chemin dessine un quart de cercle vers la gauche, puis oblique carrément à droite dans un bois où, par après quelques lacets, il rejoint la vallée de l’Urft. Je débouche dans une clairière, près

d’une fontaine de l’époque romaine (« Grüne Pütz », d’où une conduite en briques, dont il reste des vestiges, amenait l’au jusqu’à Cologne 90 kilomètres plus loin. Une aire de pique-nique est également aménagée à cet endroit.

Fontaine romaine

L’Eifelsteig, que je suis toujours, suit alors la rivière pendant quelques centaines de mètres, puis oblique à gauche sur une route empierrée qui remonte lentement dans la forêt. Il débouche bientôt dans l’Eichtertal, un endroit absolument idyllique où il chemine dans une clairière, en bordure de forêt.

Eichtertal

Je le quitte à une fourche, pour suivre vers la gauche la promenade balisée par un « 2 » qui, en une grosse demi-heure, me ramènera à Marmagen à travers les cultures, les prairies et les bosquets.

Marmagen 

Conclusion : Promenade particulièrement agréable, et très intéressante à de nombreux points de vue. Prendre la peine d’un peu lambiner. Comme souvent en Allemagne, infrastructure optimale dans le respect total de la nature : bancs à intervalles très réguliers, aires de pique-nique judicieusement placés, panneaux explicatifs, etc.

 

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9 août 2010 1 09 /08 /août /2010 19:38

Dimanche 1er août  2010

Belgique – Province de Liège – LIERNEUX

Odrimont (Lierneux) – Arbrefontaine – Moulin d’Odrimont - Odrimont

Longueur de la promenade: 7.2 km.

Balisage : varié

Altitude minimale : 358 mètres

Altitude maximale : 433 mètres

 Itinéraire

Notre fils participe à un camp de scouts dans la région et, après l’y avoir déposé et avoir pique-niqué, nous nous lançons dans une petite promenade ardennaise.

Nous partons d’Odrimont, à l’entrée de la route qui amène au camping de Gossaimont. Nous n’entrons pas dans le camping, mais continuons tout droit, dans un chemin herbeux qui descend dans la forêt, et rejoint une route asphaltée. Nous bifurquons à gauche, et suivons la route jusqu’à une petite chapelle, où nous entrons dans le bois, toujours à gauche. Suivant le balisage, nous atteignons un carrefour forestier, prenons à droite, et aboutissons aux premières maisons d’Arbrefontaine. C’est un très joli village, assez homogène. Un grand nombre de ses habitations sont construites en un matériau schisteux typique de l’Ardenne. Sur la gauche, un chemin de croix aux niches blanches amène à une chapelle elle aussi chaulée.

Calvaire

Très joli parc aux abords de l’église.

Arbrefontaine

Après avoir un peu déambulé dans le village, nous repartons par une petite route en montée, qui amène à un carrefour, où nous prenons à droite. La route, étroite, est longtemps asphaltée, puis se transforme en un chemin empierré. Beaucoup de passereaux à cet endroit. Belle vue à gauche sur le gros bourg de Lierneux, centre de la commune qui a acquis d’une certaine réputation grâce à son très ancien asiled’aliénés, fondé en 1884 et depuis peu pudiquement rebaptisé « Centre hospitalier spécialisé ». Au croisement suivant, nous optons pour la branche de droite, et, à travers prés, arrivons à la ferme des Alloux et, peu après, à une route que nous traversons. Quelques centaines de mètres plus loin se trouve le Moulin d’Odrimont, qui est plutôt un lieu-dit, car il n’y a plus de moulin à cet endroit. Après quelques minutes de repos sur un banc bien placé à l’ombre, nous tournons à droite, et longeons un ruisseau par un très joli chemin herbeux et sans doute ancien. Il traverse en effet ce ruisseau sur un pont qui est en fait une grosse pierre plate, toute usée.

Odrimont

Encore quelques minutes et nous sommes à Odrimont, qui abrite lui aussi quelques jolies fermes. Traversant le village, nous retombons sur la grand-route qui, vers la gauche, nous ramène à notre point de départ.

 

Senecio sylvatica

 

Senecio sylvatica, près du moulin d'Odrimont

 

 

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7 août 2010 6 07 /08 /août /2010 18:10

Vendredi 30 juillet 2010

Belgique – Province de Liège – LIMBOURG

Limbourg – Hèvremont – Goé - Limbourg

Longueur de la promenade: 5.3 km.

Balisage : varié

Altitude minimale : 220 mètres

Altitude maximale : 299 mètres

 

Ancienne capitale du duché éponyme, qui a laissé son nom à deux provinces, l’une belge et l’autre néerlandaise, Limbourg est actuellement une toute petite ville endormie, fièrement perchée sur un éperon, mais détrônée dans la pratique par son hameau de Dolhain où, dans la vallée, se sont concentrées toutes les activités commerciales et industrielles. Elle est en dehors des voies de communication, malaisément accessible, et a gardé un cachet moyenâgeux certain, particulièrement perceptible sur la longue place centrale rectangulaire, dont les pavés sont restés en l’état, c’est-à-dire très inégaux. Quel dommage que la circulation automobile y soit toujours permise (aux risques et périls de la voiture !).

Limbourg place

C’est sur cette très jolie place qu’a commencé ma promenade. Juste en face, dans le prolongement de sa longueur, une route descend vers la chapelle Saint-Anne, en longeant un mur de pierres sèches. Je la prends et, au bout de cinquante mètres, tourne à gauche dans un sentier qui continue à longer ce mur, en forte descente. J’atteins un fond de vallée, où je tourne à droite puis, un peu plus loin, à gauche. La petite route asphaltée borde une magnifique propriété, qui semble être un internat. Entre les talus, elle aboutit à un croisement. Continuant tout droit, je m’engage dans un sentier qui, entre de hautes haies, descend vers une autre petite vallée, puis remonte de l’autre côté. En descendant, il faut faire très attention où l’on pose les pieds, car le sentier sert en même temps de voie d’évacuation à un filet d’eau malodorant, vraisemblablement pollué par les fermes en amont, et cette eau rend les pierres glissantes. Cette partie du parcours est une fraction de la « promenade des échaliers », qui part de Herve et aboutit au barrage de la Gileppe.

Le sentier, qui entre-temps s’est un peu élargi, débouche sur une grand-route, à l’entrée du village de Hèvremont. Je la traverse, et remonte un très joli chemin qui, dans une nature très verdoyante, décrit une longue courbe vers la gauche. Très belles vues, çà et là, sur la ville de Limbourg et toute la campagne.

Vue de la ville

Campagne

Passant à côté de quelques jolies bâtisses anciennes, je retrouve la grand-route et la retraverse. Je suis à l’entrée du village de Goé, dont l’église a une tour légèrement hélicoïdale (il y en a quelques-unes de ce style dans la région) et penchée.

Goé

J’arrive à une grande étable, tourne à gauche, puis directement à droite, et suit un joli chemin entre les buissons. Il me reconduit bientôt au mur de pierres sèches que j’ai longé en début de parcours, puis à la place de Limbourg.

 

Conclusion : promenade courte et facile, très agréable par beau temps. Belles vues sur la vieille ville de Limbourg.

 Eglise

Aux abords de l'église de Limbourg.

 

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